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La sédation jusqu'à la mort plus encadrée et plus critiquée
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lauleno
lauleno
Dernière activité le 03/03/2021 à 12:38
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@SANDRA1967 Pourquoi attendre que la famille prenne la décision ? vous devez pouvoir décider de votre sort pendant que vous êtes encore consciente, ce qui ne correspondrait peut-être pas à votre propre volonté.
pomme123
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pomme123
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si la personne est consciente ,elle peut l'écrire et signer , mais si elle n'est plus en capacité d'écrire ,la famille peut le demander en sachant que c'était son souhait, pas d'acharnement thérapeutique et le faire noter au dossier du malade, il est vrai que pour des questions de religion,( tu ne tueras point!!!)commandement du nouveau testament je crois ,il existe une culpabilité et une faute de prendre une telle décision, ou de culture il existe des problèmes pour débrancher un patient on le voit dans la presse , chacun réagit en fonction de sa culture, de son éducation et de sa religion ;j'ai vu une infirmière qui ne pouvait pas sédater avec encadrement un patient agonisant à cause de sa religion , c'est une autre qui le faisait c'était trop lourd pour elle, la culpabilité on ne peut pas toujours guérir en médecine et parfois il faut savoir accepter la mort parce qu'il n'y a plus rien à faire ,comme on dit à la grâce de dieu ,on a droit de mourir dans la dignité aussi et qu'on respecte nos dernières volontés
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pomme123
manuella
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manuella :souffrant d'une maladie qu'aucun médecin n'arrive a calmer bien sur que je suis pour partir dignement en ne souffrant pas tout .
pomme123
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pomme123
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j'ai un ami qui est parti dignement d'une maladie incurable sous seringue électrique de morphine en perfusion et une seringue électrique de sédatif puissant en continu ,il est décédé 48 heures après entouré des siens ce fut un soulagement avec des soins de confort(change, toilette et soins d'hydratation par perfusion)il n'a pas souffert, il demandait à être soulagé parfois il faut traduire la demande du patient, ils ne parlent pas de mort brutale mais de ne plus souffrir ou de soulagement radical ,c'est une question d'interprètation , c'est au médecin de comprendre la demande et là une réunion d'équipe a lieu pour savoir si la demande du patient est identique auprès des autres personnels (aide soignante, infirmières, interne ,etc,,,)souvent le médecin reçoit la famille pour parler de l'état du patient et de son avenir plus qu'incertain, certains vont dire d'arrêter les souffrances et d'autres pour des questions de cultures ou de religion refusent l'arrêt des soins (tu enfanteras dans la douleur vient à dire tu mourras dans la douleur)d'autre vont faire venir un prêtre ou autre pour donner les derniers sacrements , j'ai accompagné beaucoup de patients mourants avec calme et beaucoup de compassion, tout le monde appréhende ce dernier passage et se raccroche à n'importe quoi ,à la foi, comme une sorte de marchandage avec la vie, et à la fin ,le patient finit par accepter sa condition il est plus détendu ,c'est le mieux avant de partir, bon courage
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pomme123
Utilisateur désinscrit
je voulais juste soulever une question, pour moi à ce moment je ne voudrai pas souffrir mais je voudrais rester en pleine conscience et ne pas être assommé de benzodiazepines car ce passage de la vie à un autre état je voudrais pouvoir le "vivre" pleinement pour des questions personnelles et spirituelles.
je ne sais pas ce qui sera possible à ce moment, j'espère que d'ici là la société civile et la législation auront évolué, mais c'est sur la promesse de ma moitié que je compte pour réaliser ce souhait et c'est réciproque.
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certains vivent leur propres mort aussi ,mais si on peut calmer les douleurs par des patchs de morphine et des anxiolitiques pour l'angoisse que cela génère ( cancer),c'est votre droit aussi de la vivre en pleine conscience comme certains meurent dans leur sommeil d'une crise cardiaque , j'ai vécu la mort de mon père jusqu'au bout en lui prenant la main ,il avait des patchs de morphine et anxiolitiques,pour atténuer ses douleurs, il est décédé à la maison comme il voulait
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pomme123
dan1948
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dan1948
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Mon mari a fait un avc a la maison le 2eme a l'hopital s'est retrouve dans le coma paralyse branche de partout car il avait du diabète en plus ,depuis le départ nous avons signale les souhaits de mon mari nos enfants sa soeur en accord il ne voulait pas devenir comme un légume au bout de 10 jours discussion avec le personnel des soins intensif on nous a demande quand voulait'on le débrancher j'ai dit tout de suite cela a ete fait il est partit tranquillement ,depuis j'ai sur moi un formulaire dans mon sac mes enfants sont au courant
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Koutya
Koutya
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Ne nous laissez pas SOUFFRIR par votre manque de courage ...AIDEZ NOUS A NOUS ENDORMIR LE SOURIRE AUX LEVRES
Et non avec le rictus de la souffrance physique ou morale ..
Qu'attendez vous de Nous ??LE FRIC ..SANS DOUTE....
pomme123
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mieux avoir ses dernières volontés sur soi pour moins d'ambiguités c'est votre choix
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pomme123
haiva42
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Dernière activité le 29/01/2021 à 20:10
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@thauvinj as tu fais tes directives anticipés
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haiva42
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Encadrer strictement le protocole pour endormir jusqu'à la mort les malades incurables en très grande souffrance : à peine publiées, les recommandations sont déjà contestées, notamment par les partisans de l'euthanasie.
Ces recommandations ont été publiées jeudi par la Haute Autorité de santé (HAS), autorité indépendante qui définit les bonnes pratiques. Mais certains les jugent trop détaillées pour être applicables. La loi Claeys-Leonetti de 2016 avait formalisé le droit à la "sédation profonde et continue". Elle dit que ce traitement provoque "une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie". Aux patients dans un état désespéré et douloureux, et à leur médecin, le législateur donnait une issue : être sous sédatifs "jusqu'au décès dû à l'évolution naturelle de la maladie", explique la Haute Autorité de santé.
La France interdit l'euthanasie et le suicide assisté, contrairement à trois de ses voisins, Belgique, Luxembourg et Suisse. Le gouvernement d'Emmanuel Macron semble, comme ses prédécesseurs, vouloir en rester là. Même si la fin de vie fait partie des sujets débattus aux États généraux de la bioéthique qu'il a lancés en janvier.
Les médecins pas demandeurs
Pour les partisans de l'euthanasie, la HAS va dans le mauvais sens. "On a eu trois lois sur la fin de vie, en 2005, 2010 et 2016, toujours plus restrictives. Aucune n'a mis fin à un débat qui dure depuis l'affaire Vincent Humbert, et toutes étaient à contre-courant de ce qu'attendent les Français", estime le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité,
Jean-Luc Romero. Vincent Humbert est un jeune homme devenu tétraplégique après un accident à 19 ans en 2000, qui réclamait le droit de mourir et avait été euthanasié par sa mère en 2003.
"Les recommandations sont le fait de mandarins, déconnectés d'une certaine réalité. Ils ne font que reprendre la loi en l'exagérant encore", a accusé M. Romero. La HAS souligne la différence entre la sédation profonde, qui aboutit à la mort dans un délai indéterminé, et des actes destinés à la provoquer immédiatement.
Et cette autorité, qui établit les "recommandations de bonnes pratiques" pour les professionnels de santé, précise dans quels cas et comment administrer l'ultime traitement. Les praticiens n'étaient pas forcément demandeurs, d'après Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France. "Moins on encadrera ces fins de vie, moins on légifèrera, plus ce sera simple à prendre en charge, déclare-t-il. En tant que généraliste installé depuis 45 ans, qui comme tous les autres, ai dû gérer des fins de vie, je vais le dire franchement: face à un patient sur le point de mourir, je ne regarderai jamais un protocole sur la fin de vie."
Un hypnotique sédatif
La HAS distingue deux possibilités: le patient peut encore exprimer sa volonté, ou ne le peut plus. Dans la première hypothèse, la sédation profonde et continue peut s'envisager si un patient "présente une souffrance réfractaire aux traitements", ou "s'il décide d'arrêter un traitement et que cette décision [...] est susceptible d'entraîner une souffrance insupportable". Chez une personne qui ne peut exprimer sa volonté, la sédation est envisageable "si à l'issue d'une procédure collégiale, le médecin arrête un traitement de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable". "Le médecin en charge du patient prend seul la décision de réaliser ou non la sédation", à l'issue d'une "concertation" obligatoire avec "tous les professionnels impliqués", recommande la HAS.
Cette manière de soulager la douleur concerne uniquement les patients dont "le pronostic vital est engagé à court terme", à savoir si le décès est "attendu dans les quelques heures ou quelques jours qui viennent". Le médicament "le plus utilisé" est le midazolam, un puissant hypnotique sédatif, "en privilégiant la voie intraveineuse", indique la HAS. Elle ne conseille les opioïdes que comme complément.
(AFP)
Et vous, quel est votre position sur la fin de vie ?