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La sédation jusqu'à la mort plus encadrée et plus critiquée
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Bonjour,
Quel destin terrible est celui de l'homme, cette maladie qu'il "attrape" à la naissance, oui la mort qui en même temps est une délivrance pour chacun et qui peut devenir une urgence pour certains, je pense à quelques témoignages lu ici et j'essaie de me mettre à la place de ces courageuses personnes.
tout ceci devrait être transparent et ce devrait être selon le libre-arbitre de chacun, quel angoisse de devoir penser pendant des années à ce moment sans être sûr que tout va aller vite et bien, avec l'amour de ses proches et d'autant plus si l'on est seul au monde.
c'est celui qui souffre qui doit décider, je suis en train de faire les démarches avec l'ADMD au cas ou d'ici là les bonnes décisions n'aient été prises par nos zélus velus mais peu zélés, cette association lutte avec humanité pour une fin de vie digne.
la France est toujours tiède, pour tout, plus de 90% de la pop. si ce n'est plus est pour une fin de vie assistée avec respect des recommendations de chacun et bien sûr nos chers dirigeants croient connaître la vie mieux que tout le monde...
Laissez nous vivre et mourir comme on veut, pays des droits de l'homme....
et bonne et douce journée à tout ceux qui supportent leur sort, une pensée en ce lundi de Pâques pour celui qui a porté sa lourde croix pour nous donner de l'espérance.
lucien3131
lucien3131
Dernière activité le 26/11/2024 à 08:24
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Ami
les soins palliatifs une honte, pour avoir vécu cette horreur qui me reste en mémoire depuis des années, le mot le plus modéré est dégueulasse!
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lulu
pomme123
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pomme123
Dernière activité le 26/11/2024 à 20:41
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j'ai vécu cela avec mon père qui souffrait intensément de gangrène à 91 ans et AVC DROITE puis GAUCHE nourri par sonde, immobile et des complications de décubitus , aphasique et troubles de déglutition,,il restait hospitalisé à la maison avec IDE , aide soignant , le médecin avec la famille a pris la décision de le calmer (morphine) et sédation , nuit et jour je le veillais , je le changeais de position toutes les 4 h, perfusion la nuit ,il est parti un matin 5 jours après ce fut une agonie longue , il était soulagé, et calme et cela m'a soulagée, moment très poignant ,on n'a pas le droit de laisser quelqu'un souffrir, quand il n'y a plus rien à faire
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pomme123
pomme123
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pomme123
Dernière activité le 26/11/2024 à 20:41
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à l'hôpital ça se fait avec décision d'une équipe, de la famille ,des médecins avec sédation en continue et antalgiques fort pour les fins de vie si souffrance intense et qu'il n'y a plus rien à faire comme cancer généralisé en phase terminale ,ils décèdent en 2 à 4 jours
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pomme123
Utilisateur désinscrit
Il y a encore beaucoup de travail à faire en France déjà que chacun de nous fasse ses directives anticipées que les médecins soient mieux formési lors de leurs études que la sédation ne soit pas que pour les patients au maladie incurable il faut penser à nos personnes agees et il.faut interagir en équipes et avec les familles le patient sa personne de confiance bref encore du chemin celine
kristian
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kristian
Dernière activité le 28/06/2021 à 23:47
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Je considère que ma vie m'appartient et ma dignité aussi. Je refuse de subir des soins inutiles et dégradants. Je veux avoir le droit de décider d'arrêter de vivre quand le moment sera venu. Je trouve scandaleux qu'on maintienne les gens dans des mourroirs inhumains et qu'on nous refuse le droit de partir dignement.
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Kristian
Utilisateur désinscrit
Chaque personne devrait avoir le droit de choisir sa vie de vie. Au nom de quoi en France le suicide assisté est refusé... C'est inhumain... Je voudrais pouvoir recourir à l'euthanasie un jour, mais en France on préfère laisser mourir les gens dans la souffrance physique et morale.....
patty33
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patty33
Dernière activité le 06/08/2024 à 09:47
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je trouve scandaleux a notre époque avec tout ce que l on peux faire...de ne pas pouvoir disposer de notre fin de vie!!!je ne veux en aucun cas devenir un legume et faire subir cela a ma famille,je veux pouvoir partir vite et sans souffrance,c est desolant d aller a l etranger pour pouvoir mourir dignement!!!!!!!
Bridget22
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Bridget22
Dernière activité le 26/11/2024 à 20:54
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Le jour viendra ou j espère je pourrais mettre fin à mes jours toute seule....sans avoir a quémander pour mourir. ..juste mourir.... puisque personne ne prendra de décision, une personne de ma famille est en train de vivre les instants les plus douloureux qu ils soient, cancer de la plèvre.... plus de chimio, car trop faible...on essaie des patch, des opérations pour implanter au plus près de la douleur des systèmes qu on retire car infections.....etc...etc et pendant ce temps là elle ne réclame qu à mourir en réclamant sa mère ...l enfer sur terre. Pourquoi ce passage doit il faire souffrir ? Et on nous dit que la douleur est prise en compte?!
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Bridget22
haiva42
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Dernière activité le 29/01/2021 à 20:10
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@peterpanpan oui j'ai mon mari et mes enfants, j'ai écris mes directives anticipés et j'ai désigné mes personnes de confiance (mon mari et ma fille) mais tu sais c'est pas facile quand même. Aujourd'hui ds le journal j'ai lu : un Mr à tué son épouse grabataire avec un fusil, à téléphoné à la police et ensuite à retourné l'arme contre lui. JE TROUVE CA HORRIBLE MAIS QUE FAIT LA FRANCE
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haiva42
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Louise
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Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Encadrer strictement le protocole pour endormir jusqu'à la mort les malades incurables en très grande souffrance : à peine publiées, les recommandations sont déjà contestées, notamment par les partisans de l'euthanasie.
Ces recommandations ont été publiées jeudi par la Haute Autorité de santé (HAS), autorité indépendante qui définit les bonnes pratiques. Mais certains les jugent trop détaillées pour être applicables. La loi Claeys-Leonetti de 2016 avait formalisé le droit à la "sédation profonde et continue". Elle dit que ce traitement provoque "une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie". Aux patients dans un état désespéré et douloureux, et à leur médecin, le législateur donnait une issue : être sous sédatifs "jusqu'au décès dû à l'évolution naturelle de la maladie", explique la Haute Autorité de santé.
La France interdit l'euthanasie et le suicide assisté, contrairement à trois de ses voisins, Belgique, Luxembourg et Suisse. Le gouvernement d'Emmanuel Macron semble, comme ses prédécesseurs, vouloir en rester là. Même si la fin de vie fait partie des sujets débattus aux États généraux de la bioéthique qu'il a lancés en janvier.
Les médecins pas demandeurs
Pour les partisans de l'euthanasie, la HAS va dans le mauvais sens. "On a eu trois lois sur la fin de vie, en 2005, 2010 et 2016, toujours plus restrictives. Aucune n'a mis fin à un débat qui dure depuis l'affaire Vincent Humbert, et toutes étaient à contre-courant de ce qu'attendent les Français", estime le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité,
Jean-Luc Romero. Vincent Humbert est un jeune homme devenu tétraplégique après un accident à 19 ans en 2000, qui réclamait le droit de mourir et avait été euthanasié par sa mère en 2003.
"Les recommandations sont le fait de mandarins, déconnectés d'une certaine réalité. Ils ne font que reprendre la loi en l'exagérant encore", a accusé M. Romero. La HAS souligne la différence entre la sédation profonde, qui aboutit à la mort dans un délai indéterminé, et des actes destinés à la provoquer immédiatement.
Et cette autorité, qui établit les "recommandations de bonnes pratiques" pour les professionnels de santé, précise dans quels cas et comment administrer l'ultime traitement. Les praticiens n'étaient pas forcément demandeurs, d'après Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France. "Moins on encadrera ces fins de vie, moins on légifèrera, plus ce sera simple à prendre en charge, déclare-t-il. En tant que généraliste installé depuis 45 ans, qui comme tous les autres, ai dû gérer des fins de vie, je vais le dire franchement: face à un patient sur le point de mourir, je ne regarderai jamais un protocole sur la fin de vie."
Un hypnotique sédatif
La HAS distingue deux possibilités: le patient peut encore exprimer sa volonté, ou ne le peut plus. Dans la première hypothèse, la sédation profonde et continue peut s'envisager si un patient "présente une souffrance réfractaire aux traitements", ou "s'il décide d'arrêter un traitement et que cette décision [...] est susceptible d'entraîner une souffrance insupportable". Chez une personne qui ne peut exprimer sa volonté, la sédation est envisageable "si à l'issue d'une procédure collégiale, le médecin arrête un traitement de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable". "Le médecin en charge du patient prend seul la décision de réaliser ou non la sédation", à l'issue d'une "concertation" obligatoire avec "tous les professionnels impliqués", recommande la HAS.
Cette manière de soulager la douleur concerne uniquement les patients dont "le pronostic vital est engagé à court terme", à savoir si le décès est "attendu dans les quelques heures ou quelques jours qui viennent". Le médicament "le plus utilisé" est le midazolam, un puissant hypnotique sédatif, "en privilégiant la voie intraveineuse", indique la HAS. Elle ne conseille les opioïdes que comme complément.
(AFP)
Et vous, quel est votre position sur la fin de vie ?