- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Revue de presse
- La sédation jusqu'à la mort plus encadrée et plus critiquée
La sédation jusqu'à la mort plus encadrée et plus critiquée
- 1 522 vues
- 142 soutiens
- 84 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaire
tiotte
Bon conseiller
tiotte
Dernière activité le 10/07/2023 à 08:41
Inscrit en 2015
146 commentaires postés | 7 dans le groupe Revue de presse
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Je suis d'accord avec tous les amis. On devrait rédiger nos dernières volontés ( le droit de mourir sans souffrance )
avec nos papiers de Sécurité Sociale.
Voir la signature
tiotte
Utilisateur désinscrit
je souffre de la SEP depuis plus de 30 ans et j'espère que ma famille saura prendre la décision qui me permettra de partir dans la dignité je ne souhaite pas d'acharnement thérapeutique
thauvinj
thauvinj
Dernière activité le 04/02/2021 à 21:05
Inscrit en 2015
2 commentaires postés | 1 dans le groupe Revue de presse
Récompenses
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Bonjour,
Je viens de lire l'ensemble de vos messages et je suis d'accord sur toutes vos réflexions. Le corps médical fait certainement tout ce qu'il peut. J'ai vécu moi même cette situation avec ma mère et je crois savoir qu'elle est partie sans trop souffrir puisqu'elle était en soins palliatifs et sous médicaments anti-douleurs. Mon seul regret, c'est de ne pas être resté pour l'accompagner la nuit de son décès comme me l'avait proposé l'infirmière car il savait qu'elle partirait cette nuit là. Elle a tant fait pour ses enfants.
Je souhaite une bonne et chaleureuse journée à tout le monde et que chacun puisse vivre ou mourir sereinement.
Utilisateur désinscrit
@thauvinj ne regrettes pas,c'est dur de voir quelqu'un qui s'etteind,une petite amie est décédé dans mes bras a l'hopital apres un accident de moto, cela date d'une trentaine d'années et j'y penses encore tres souvent
arcane
Bon conseiller
arcane
Dernière activité le 12/11/2024 à 23:14
Inscrit en 2015
28 commentaires postés | 9 dans le groupe Revue de presse
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Evaluateur
Mon père a souhaité mourir, atteint de rétrécissement médulaire, et s'est retrouvé paralysé des jambes et des bras, pendant 9 mois, il avait 86 ans et toute sa tête.
Tant de souffrances pour rien, je regrette profondément de n'avoir pu l'aider plus que je ne l'ai fait....
Je pense qu'il faudra aller mourir ailleurs, en Belgique en en Suisse, car ici, en France, la loi n'est pas prête à être votée, on ne nous entend pas ou pire on ne veut pas nous entendre.
Voir la signature
Hélène Godé
Utilisateur désinscrit
Nous donnons le droit d euthanasier nos amis les animaux c est un geste d amour. Alors pourquoi ne pas l accepter pour nos proches
qui nous sont si chers voir souffrir les etres qye nous aimons le plus au monde et etre impuissants devant leurs souffrances j ai un jour failli debranchet ma gd mere un docteur est arrive juste a temps. Sinon je serai a cette heure certainement en prison qui avait raison ?
pomme123
Bon conseiller
pomme123
Dernière activité le 23/11/2024 à 15:36
Inscrit en 2014
6 259 commentaires postés | 49 dans le groupe Revue de presse
347 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
pas d'acharnement thérapeutique pour moi non plus ,je l'ai écrit aussi, la mort c'est rien ce n'est juste qu'un passage, mais souffrir non ,il y a des moyens pour ne pas souffrir à notre époque(morphine, anxiolitiques ,etc, et bien d'autres médicaments)que mes vœux soit exaucés ,je ne voudrais pas être une charge psychologique pour mon fils , il va beaucoup souffrir de ma perte car il n'a que moi et plus de papa ,mais c'est la vie, déjà vieillir c'est très dur car on perd beaucoup déjà( pertes successives ,isolement quotidien ,rétrécissement de ses activités et de sa vie ,car on n'a plus les moyens physiques d'y arriver, c'est une petite mort aussi, pourquoi prolonger la vie!!!! je me pose la question
Voir la signature
pomme123
lauleno
lauleno
Dernière activité le 03/03/2021 à 12:38
Inscrit en 2014
6 commentaires postés | 3 dans le groupe Revue de presse
Récompenses
-
Engagé
-
Explorateur
La sédation profonde et continue connait des échecs traumatisants. Des récits ont été publiés. la mort n'est pas forcément "douce". L'agonisant meurt de déshydratation et de faim, les reins se bloquent...Parfois il se réveille...Ce n'est pas la bon moyen d'en finir, il ne faut pas faire durer l'agonie, ce n'est pas de l'humanité. Je suis favorable à l'euthanasie ou au suicide assisté car dès qu'il est décidé d'en finir, il ne faut pas attendre et faire traîner, pas d'hypocrisie pour avoir bonne conscience.
haiva42
Bon conseiller
haiva42
Dernière activité le 29/01/2021 à 20:10
Inscrit en 2014
145 commentaires postés | 36 dans le groupe Revue de presse
3 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
je suis tout à fait d'accord avec lauleno pourquoi tant d'hypocrisie. Chacun devrait être libre de décider de sa mort et pourquoi obliger les français à franchir les frontières pour partir dignement ?
Voir la signature
haiva42
pomme123
Bon conseiller
pomme123
Dernière activité le 23/11/2024 à 15:36
Inscrit en 2014
6 259 commentaires postés | 49 dans le groupe Revue de presse
347 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
en France les médecins sont là pour soigner et guérir ,je pense que la mort représente un échec pour eux mais parfois la maladie est plus forte que tout et elle nous emporte ,,devant cela on est impuissant dans ce cas il faut laisser partir c'est la loi de la nature et apaiser les souffrances ,hydrater, et soins de confort ,musique douce jusqu'au bout; les médecins ne font pas l'euthanasie parce que c'est puni par la loi ,mais peuvent pratiquer une sédation profonde en accord avec la famille et l'équipe, je pense qu'il faudrait augmenter les soins palliatifs et former le personnel et les médecins au dernier passage, dernière étape de la vie, c'est dur de travailler dans ces soins palliatifs car le personnel vit des pertes tous les jours ,il ne faut pas s'y attacher et vivre dans l'empathie ,on en souffre aussi quoiqu'en dise , c'est une charge psychologique immense ,c'est un don de sa personne à l'écoute des patients mourants pour améliorer la relation patients soignants, parfois prendre la main du mourant est apaisant et ça le rassure , le toucher aussi ,le patient qui va mourir le sait, et il a besoin d'être rassuré, entendu ,parfois il voulait la visite du prêtre ,on se raccroche à la foi ça aide , je l'appelais, il y a un aumônier à l'hôpital et pour toute religion ,accorder un lit d'appoint pour un membre de la famille pour accompagner ce dernier passage et tout se passe le mieux possible ,c'est dur pour la famille de perdre un membre de la famille aussi ,il faut gérer cet accompagnement aussi
Voir la signature
pomme123
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
23/11/2024 | Actualités
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
Inscrit en 2017
1 216 commentaires postés | 118 dans le groupe Revue de presse
1 de ses réponses a été utile pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Ami
Encadrer strictement le protocole pour endormir jusqu'à la mort les malades incurables en très grande souffrance : à peine publiées, les recommandations sont déjà contestées, notamment par les partisans de l'euthanasie.
Ces recommandations ont été publiées jeudi par la Haute Autorité de santé (HAS), autorité indépendante qui définit les bonnes pratiques. Mais certains les jugent trop détaillées pour être applicables. La loi Claeys-Leonetti de 2016 avait formalisé le droit à la "sédation profonde et continue". Elle dit que ce traitement provoque "une altération de la conscience maintenue jusqu'au décès, associée à une analgésie et à l'arrêt de l'ensemble des traitements de maintien en vie". Aux patients dans un état désespéré et douloureux, et à leur médecin, le législateur donnait une issue : être sous sédatifs "jusqu'au décès dû à l'évolution naturelle de la maladie", explique la Haute Autorité de santé.
La France interdit l'euthanasie et le suicide assisté, contrairement à trois de ses voisins, Belgique, Luxembourg et Suisse. Le gouvernement d'Emmanuel Macron semble, comme ses prédécesseurs, vouloir en rester là. Même si la fin de vie fait partie des sujets débattus aux États généraux de la bioéthique qu'il a lancés en janvier.
Les médecins pas demandeurs
Pour les partisans de l'euthanasie, la HAS va dans le mauvais sens. "On a eu trois lois sur la fin de vie, en 2005, 2010 et 2016, toujours plus restrictives. Aucune n'a mis fin à un débat qui dure depuis l'affaire Vincent Humbert, et toutes étaient à contre-courant de ce qu'attendent les Français", estime le président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité,
Jean-Luc Romero. Vincent Humbert est un jeune homme devenu tétraplégique après un accident à 19 ans en 2000, qui réclamait le droit de mourir et avait été euthanasié par sa mère en 2003.
"Les recommandations sont le fait de mandarins, déconnectés d'une certaine réalité. Ils ne font que reprendre la loi en l'exagérant encore", a accusé M. Romero. La HAS souligne la différence entre la sédation profonde, qui aboutit à la mort dans un délai indéterminé, et des actes destinés à la provoquer immédiatement.
Et cette autorité, qui établit les "recommandations de bonnes pratiques" pour les professionnels de santé, précise dans quels cas et comment administrer l'ultime traitement. Les praticiens n'étaient pas forcément demandeurs, d'après Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France. "Moins on encadrera ces fins de vie, moins on légifèrera, plus ce sera simple à prendre en charge, déclare-t-il. En tant que généraliste installé depuis 45 ans, qui comme tous les autres, ai dû gérer des fins de vie, je vais le dire franchement: face à un patient sur le point de mourir, je ne regarderai jamais un protocole sur la fin de vie."
Un hypnotique sédatif
La HAS distingue deux possibilités: le patient peut encore exprimer sa volonté, ou ne le peut plus. Dans la première hypothèse, la sédation profonde et continue peut s'envisager si un patient "présente une souffrance réfractaire aux traitements", ou "s'il décide d'arrêter un traitement et que cette décision [...] est susceptible d'entraîner une souffrance insupportable". Chez une personne qui ne peut exprimer sa volonté, la sédation est envisageable "si à l'issue d'une procédure collégiale, le médecin arrête un traitement de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable". "Le médecin en charge du patient prend seul la décision de réaliser ou non la sédation", à l'issue d'une "concertation" obligatoire avec "tous les professionnels impliqués", recommande la HAS.
Cette manière de soulager la douleur concerne uniquement les patients dont "le pronostic vital est engagé à court terme", à savoir si le décès est "attendu dans les quelques heures ou quelques jours qui viennent". Le médicament "le plus utilisé" est le midazolam, un puissant hypnotique sédatif, "en privilégiant la voie intraveineuse", indique la HAS. Elle ne conseille les opioïdes que comme complément.
(AFP)
Et vous, quel est votre position sur la fin de vie ?