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- «Bipolaire sans le savoir, j'ai perdu 40 ans de ma vie»
Patients Trouble bipolaire
«Bipolaire sans le savoir, j'ai perdu 40 ans de ma vie»
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Utilisateur désinscrit
apres la lecture de plusieurs messages des gens dit atteint de la maladie psychique bipolaire son vrai appelation médicale est psychose-maniaco-depressive,ce que j'ai bien dégagé à travers de leurs discussions ce que les symptômes sont tous différents,dans notre pays les medecins et particulièrement les psychologues et les psychiatres n'arrivent pas de différencier une psychose,ou névrose et notamment une bipolaire,et les malades souffrent énorme ment de cette maladie,et il y'a une grande partie ont fait une tentative de suicide,selon ma propre expérience vécu avec cette maladie pendant 43 ans, tout à fait normale ,j'ai suivi mes études universitaires avec un grand succès,ma carrière professionnelle était brillante,je suis marié ,et je suis grand-père,et actuellement je suis retraité,malgré toutes les obstacles ,mais je l'ai confronté avec courage,mes conseils au malades comme la mienne,il ne faut pas se désespérer,il faut travailler,mais il ne faut jamais arrêter le traitement,car il y'a des risques de rechute qui ont des conséquences graves sur votre vie
MANSOURI MOHAMED
aquarella
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aquarella
Dernière activité le 22/11/2024 à 17:30
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il y a aussi plusieurs niveaux dans la maladie, ma mère faisait des bouffées hallucinatoires, c'est assez choquant tout ça et sa vie a été écourté. Il faut savoir que les bipolaires divorcent plus, ils ont des problèmes pour garder leur boulot, absentéisme. Il faut savoir que l'on peut être reconnu handicapé. Donc si la MDPH a décidé que l'on est handicapé par cette maladie c'est que l'on est vraiment handicapé par cette maladie. Dans mon cas j'ai eu une vie très chaotique dans tous les sens du terme, pour le travail, la vie de couple, la prise de poids et la perte de poids suivant mon état. Maintenant je suis en obésité morbide et en plus d'être handicapée bipolaire (je bosse à mi-temps dans un ESAT alors que j'ai un niveau BAC+2) d'autres problèmes de santé se greffe sur celle-ci hypertension, diabète, épine calcanéenne, syndrome du canal carpien, apnée du sommeil, règles hémorragiques et qui durent des mois, sueurs nocturnes et diurnes, hypothyroïdie, et j'en oublie surement, je ne parle pas des douleurs qui se baladent dans tous mon corps car il serait capable de me diagnostiquée une fibromyalgie et il me donnerais encore des médocs qui me feraient grossir car à 145 kg les toubibs ne cherchent même pas à vous soigner sans vous faire grossir depuis deux ans je prend double dose d'hormones qui m'ont fait encore prendre 15 kg. Il faut dire que j'habite dans le centre de la France et que c'est de désert français au niveau toubibs et j'ai vraiment l'impression d'être tombée que sur des incompétents qui ne font ce métier que pour le pognon et la réputation et pas du tout par vocation pour soigner et guérir les gens
Utilisateur désinscrit
bonjour àtous,j'ai lu trés attentivement toues les interventions de toute sorte,quand à moi je veux parler de cette maladie psychique qui a des consequences severes sur le comportement social du malade; maintenant je vais raconter l'historique de ma ma maladie avec une maniere trés objective,à l'age de 21 ans aprés mon echec à lexamen d'entrée à l'enseignement superieur,dans mon esprit je sent que j'ai bien repondu à toutes les questions,mais malheusement cet echec a bouleversé comletement mavie, sans ressentir aucun malaise,une crise de folie me surprend,en fin de comte je me trouve interné dans un hopital psychiatrique,pour une hospitalisation de3 mois le diagnostic des psychologues relevait une depression nerveuse;àcause d'interruption du traitement j'ai eu plusieures rechutes,malgré toutes les consequences nefastes de cette maladie,j'ai exercé certaines fonctions,mais vraiment j'etais instable dans ma vie professionnelle,excusez moi je ne vais pas decrire tous les details,c'est grace à un psychiatre de mon pays qui a pu pronnonce que je suis un bipolaire, c'est juste apres 7 ans d'atrocité, mais grace à dieu que depuis 1978 je suis suivi par ce psychiatre apres la prescription des neuroleptiques comme piportil 50 mg et Nozinan 2 comprimés le soir te un correcteur parkinan,actuellement je me porte bien,j'ai pu terminé mes études avec un master en pharmacie ,je suis marié et grand pére;mais mes activités sont variées,la chose qui m'a aidé enormement dans cette phase c'est ma mére et aprés ma femme,le seul conseil que je peux donner aux bipolaire est ne pas interrompre le traitement pour eviter toute rechute qui qui a des consequences graves sur la vie du malade,aussi je leur demande de s'occuper d'un travail c'est un moyen trés efficacepour combattre l'oisivité qui est la mere des vices,avant de conclure je souhaite pour tous les bipolaires sun bon retablissement de leurs santé ,car c'est le vrai capitale dans notre vie,bonne chance à tous et à la prochaine je m'en excuse auprés de mes lecteurs ,parfois ,il vontremarquer qu'il ny'a pas de cohesion dans dans la concordace logique de mes idées MANSOURI MOHAMED
aquarella
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Dernière activité le 22/11/2024 à 17:30
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je commence vraiment à me demander si je suis bipolaire car je n'ai pas besoin de régulateur d'humeur, au contraire je deviens une vrai larve avec. Je n'ai jamais fais de phase maniaque comme ma mère et je vit très bien avec un antidépresseur, et tous les bipolaires que je trouve ici ont besoin de plus de médicament pour se sentir bien, je pense que je ne suis que dépressive chronique à cause de mon enfance avec une mère bipolaire avec bouffée hallucinatoire car à 10 ans j'étais la seule en qui elle avait confiance pour les médicament, en gros j'étais responsable de la maladie de ma mère, j'étais celle qui donne les médicaments sans savoir si c'était bien pour elle ou pas
verveine
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verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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Aquarella on m'a mis en 2013 sous dépakote pour des envies suicidaires, je l'ai pris un an et me sentant mieux j'ai décidé d'arrêter voilà cinq mois. Je compte partir et m'installer en Bretagne car la vie de NICE ne me convient plus. Je pense avoir trouvé le facteur déclenchant de mes dépressions c est la solitude. Je n'ai pas eu de mère dépressive ou bien elle n'était pas diagnostiquée. J'ai besoin d'une vie équilibrée à la campagne dans le calme, l'occasion se présente chez mon frère et je pense que le demi déroxat que je prends me conviendra encore longtemps. En se connaissant soi même, avec le temps on finit par connaitre le mode de vie qui nous convient.
Je ne suis pas à l'abri d'un coup de déprime mais pour l'instant je vis bien. La personne bi-polaire est une personne qui se sent dépressive sans aucune raison, quand c est réactionnel c est seulement une dépression voire une petite déprime. Ne mélangeons pas tout. Quand la vie devient ingérable il faut se soigner c est pour aller mieux.
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VERVEINE
aquarella
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Dernière activité le 22/11/2024 à 17:30
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bipolaire comme le nom l'indique c'est "deux cotés" donc coté dépressif et coté maniaco (psychose maniaco-dépressive ancien nom de bipolaire) maniaco ça veut pas dire faire le ménage, le terme scientifique veut dire "folie". Je n'ai jamais eu de période de "folie" comme ma mère c'est pour ça que je pense que je suis dépressive chronique et pas bipolaire comme elle, d'ailleurs un psychiatre m'a dit que j'étais unipolaire celui qui a vérifié que j'avais arrêter le régulateur d'humeur. Après les vrais bipolaire doivent prendre leur médicament à vie, quand me mère l’arrêtais c'était l'horreur
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La vie de couple avec une personne souffrant de bipolarité est-ce possible ?
ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
Mes amitiés
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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TÉMOIGNAGE - Atteinte d'un trouble bipolaire non diagnostiqué pendant quarante ans, Marie Brieuc est passée tout près de la clochardisation.
«Brillante à l'école et plutôt joyeuse, tout s'effondre alors que j'ai 9 ans et que je fais un premier épisode de ce qui ressemble fort à une anorexie. Je venais de découvrir un lourd secret familial, mais mes proches, qui ne sont pas au courant, n'ont pas d'explication.
Puis un nouvel épisode survient alors que j'ai 17-18 ans, qui vient perturber la fin de mes études. Je me sens déprimée sans comprendre pourquoi, mais comme ma mère et mon frère y sont aussi sujets, le psychiatre évoque une dépression et me met sous traitement: je prends donc des antidépresseurs jusqu'à l'âge de 48 ans (avec des périodes d'interruption), sans que cela résolve vraiment mes problèmes. En effet, mariée très jeune (21 ans) et maman d'un petit garçon dans la foulée (22 ans), devenue comptable après avoir repris des études en parallèle, je donne l'illusion de mener une vie normale, mais dans les faits, je suis instable. Mon humeur peut changer jusqu'à huit fois par jour, passant de l'exaltation à la tristesse sans aucune raison. Cela explique sans doute pourquoi j'ai autant de mal à garder un travail (mais aucune difficulté à en trouver un nouveau).
En marge de la société
Vers la trentaine, coup de théâtre. Je me sens à côté de ma vie, cela m'est devenu insupportable et je décide donc de tout plaquer: mon mari, ma maison, mon travail. Je prends mon petit garçon avec moi et disparais quelque temps de la circulation, ce que mes proches ne comprendront évidemment jamais. Incomprise, mal dans ma tête, je me sens vraiment en marge de la société. À ce moment-là, si je fais l'effort de retrouver un travail et donc une place dans la société, c'est uniquement pour pouvoir rester avec mon petit garçon. Les années passent, faites d'errances affectives, de changements professionnels, de tentatives de suicide et de séances de psychanalyse qui ne me guérissent pas.
Ayant décidé de changer une fois de plus de voie professionnelle pour devenir art-thérapeute, je me retrouve par hasard à une conférence sur les troubles bipolaires et là, pour la première fois, je me reconnais complètement dans la description faite par le psychiatre de cette affection. Je décide donc de le consulter et après quarante ans d'errance, un diagnostic est enfin posé. Mes antidépresseurs, inefficaces, sont remplacés par des médicaments spécifiques des troubles de l'humeur et après quelques ajustements, je me sens enfin en phase avec moi-même!
Je rejoins une association de personnes atteintes de troubles bipolaires, Argos 2001, qui a des antennes sur toute la France et rencontre d'autres personnes bipolaires comme moi. La solitude est le dénominateur commun à tous nos parcours. Mais pour certains, la descente aux enfers a été jusqu'à la clochardisation, la vie de squat en squat et la survie grâce à l'allocation aux adultes handicapés. Dans la mesure où un traitement existe et qu'il est efficace, je me dis que c'est un énorme gâchis, qu'on ne peut pas laisser jusqu'à 4 % des Français atteints de ce trouble ainsi s'exclure de la société.»
Source : Le Figaro