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- Vers un diagnostic sanguin non-invasif ?
Vers un diagnostic sanguin non-invasif ?
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Utilisateur désinscrit
Enfin une Bonne Nouvelle pour ces femmes. C'est formidable si on arrive déjà à faire un dépistage, ça s'adresse aussi à de très jeunes filles. Cette prise de sang devrait être obligatoire dès qu'une jeune fille est indisposée. Des solutions vont peut-être apparaître, je le souhaite de tout cœur à toutes ces femmes
Marie-France
Candice.S
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Candice.S
Animatrice de communauté
Dernière activité le 25/11/2024 à 18:19
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5 478 commentaires postés | 126 dans le groupe Le diagnostic de l'endométriose
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Bonjour,
Cette discussion au sein du groupe Vivre avec une endométriose a été déplacée car nous pensons qu'elle suscitera davantage de réponses au sein de ce groupe : Le diagnostic de l'endométriose.
Très belle journée,
Candice.S de l'équipe Carenity
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Candice.S
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Louise
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Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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1 216 commentaires postés | 15 dans le groupe Le diagnostic de l'endométriose
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Ami
Dans une nouvelle étude scientifique, des chercheurs ont identifié deux différences au niveau du sang menstruel des femmes permettant de mieux diagnostiquer l'endométriose, à l’aide d’une simple analyse de sang.
A quelques jours de la Marche mondiale contre l’endométriose qui a réuni un millier de personnes samedi dernier à Paris, cette étude est plutôt une bonne nouvelle pour les femmes atteintes. Dans une nouvelle étude, menée par le Feinstein Institut de New York (Etats-Unis), des chercheurs indiquent avoir mis au point un moyen expérimental, rapide et non invasif pour diagnostiquer l’endométriose, maladie gynécologique chronique qui touche au moins une femme sur dix. Celle-ci consiste à recueillir du sang menstruel lors des règles, et à l’analyser. Car les femmes atteintes d’endométriose auraient une composition du sang menstruel différente des femmes non atteintes, permettant de diagnostiquer la maladie.
Actuellement, l’endométriose peut être diagnostiquée par échographie endovaginale ou par IRM, effectuée par un radiologue spécialisé. Mais pour se rendre bien compte de l’étendue de la maladie et identifier toutes les lésions, il est parfois nécessaire d’effectuer une coelioscopie (ou laparoscopie), une opération chirurgicale permettant d’observer le bas-ventre dans son ensemble et de retirer tout ou une partie des lésions et des adhérences causées par l’endométriose.
Il n’existe pour l’heure aucun test sanguin ou autre prélèvement biologique permettant de diagnostiquer l’endométriose. De ce fait, et comme la maladie est encore mal connue des professionnels de santé, il existe une période d’errance médicale de 7 ans en moyenne entre les premiers symptômes et le diagnostic.
Deux observations notables au niveau du sang menstruel
“La cause de l'endométriose n'est pas connue. Une des théories est celle des menstruations rétrogrades : le sang menstruel contenant du tissu utérin est transporté dans la cavité abdominale au lieu de sortir du corps. Presque toutes les femmes connaissent des menstruations rétrogrades, mais nous ne savons pas pourquoi chez certaines femmes, ce tissu de l'endomètre se fixe sur la paroi abdominale et sur les organes internes et se développe, provoquant l'endométriose”, a expliqué le Dr Christine Metz, coauteure de l’étude, publiée dans la revue Molecular Medicine. “Dans cette étude, nous avons constaté que les cellules souches contenues dans le sang menstruel des femmes atteintes d'endométriose sont très différentes de celles des femmes en bonne santé, et nous nous servons de ces différences pour développer un nouveau diagnostic non invasif”, a ajouté la chercheuse.
Le Dr Metz et son équipe ont observé que le sang menstruel des patientes souffrant d'endométriose contenait un nombre significativement plus petit de cellules tueuses de l'utérus (uNK) par rapport aux participants en bonne santé. De plus, ils ont observé que les cellules souches des patientes atteintes d'endométriose présentaient une déficience de la décidualisation, un processus de différenciation qui prépare les cellules de l’utérus à l'implantation d’un embryon. Les scientifiques planifient donc d’utiliser ces deux observations pour développer un diagnostic non invasif pour l'endométriose, et pour en apprendre davantage sur la biologie de cette maladie encore peu connue et pourtant dévastatrice.
Source : Santé Magazine