Dépression : comment sortir de l'impossible ?

Bonjour Lili, tu avais parlé d'une "grosse gifle en 2019", sans expliquer qu'il s'agissait d'un "burn out" qui a oblitéré ton année scolaire. Aussi avais-je pensé qu'il s'agissait d'une simple déprime passagère dûe à une déception amicale. Cela m'amène donc à considérer que ce que tu vis actuellement est de l'ordre d'une rechute.

Tu comprendras que j'évolue en fonction des informations que tu me donnes. Quand tu expliquais vivre des contrariétés assez communes chez les jeunes femmes de ton âge, cela me paraissait de la compétence d'un psychologue clinicien. Ensuite, tu as parlé de traumatismes d'enfance, aussi ai-je avancé la proposition d'une psychothérapie adaptée. Comme je m'aperçois que tes difficultés sont plus profondes, avec idéalisation suicidaire, je finis par me ranger du côté du psychiatre.

A la question : est-il légitime que tu consultes un psychiatre avec un traitement sérieux, la réponse est oui. Il m'apparait également que son intervention gagnerait à être complétée par une thérapie complémentaire du type TCC. Si tu veux aller mieux, il faut être réaliste. N'en fais pas une montagne : 1/4 des Français sont traités pour troubles nerveux et même 30% actuellement avec la Covid.

Passons maintenant au volet environnemental. L'attitude de tes proches est un grand classique : ils relativisent, car ils pensent qu'en agissant ainsi, cela revient à normaliser la situation pour le bien commun : une méthode Coué du genre "faisons comme si tout allait bien et peut-être que tout ira bien". Ne te crois pas pour autant épargnée, car tu participes au même schéma : te médicamenter revient à reconnaitre et à faire reconnaître un problème dont ils sont partie prenante, donc tu culpabilises.

La TS peut avoir le mérite d'officialiser les choses en obligeant chacun à se repositionner, mais à quel prix ? Les gens qui veulent vraiment en finir sont rares, il s'agit davantage d'appels au secours. Et se suicider n'est pas si facile, car les protocoles médicaux pour récupérer les suicidants sont très au point. Le risque de sesquelles n'est pas négligeable et tu n'y gagnerais qu'un séjour prolongé en hôpital psychiatrique, shootée jusqu'aux yeux, perdant par là-même une année scolaire. Ce n'est pas une bonne idée. Il y a mieux à faire.

Tu t'évitera bien des vicissitudes en ne laissant pas les évènements décider pour toi. Aussi je suggère la chose suivante : opère un copié-collé de tous tes messages sur le forum sur un document Word et apporte le à ton psychiatre. Il s'agit de présenter honnêtement et dans son intégralité ta situation, car je confirme une forme de confusion dans ton expression. Il est temps de prendre le taureau par les cornes.

A la lecture, ton psychiatre n'aura que 2 choix : te faire hospitaliser ou organiser un suivi étroit. Je te conseille d'opter pour la 2nde solution. Cela suppose d'accepter des médicaments, mais tu peux demander une convocation de ta famille pour mettre les choses à plat. La relation entre un psychiatre et son patient est confidentielle, à moins que ce dernier l'autorise à communiquer auprès de la famille. En agissant ainsi, tu mets tout le monde d'accord. 

Bref, je suggère de transiger, pas de tergiverser. J'ai porté mon effort de réflexion sur le noeud du problème : un déni de maladie qui émane autant de toi que des proches. Tu as conscience d'une fragilité, mais traine les pieds pour te soigner efficacement. De son côté ta famille délègue à un psychiatre, sans mettre la main à la pâte. Cette situation bancale est source de tensions, car chacun se renvoit la balle. Pour y mettre fin, je propose d'agir en conséquence. 

Bon WE

le problème est de s'accepter soi-même, avec notre maladie qui fait intimement partie de nous , acceptation et résilience, accepter ce n'est pas subir une depression ou une phase maniaque ou hypomaniaque s'accepter c'est avoir conscience de l'idée de notre propre mort , alors on vit plus intensément et on ne peut avoir d'angoisse plus grande que celle que l'on peut ressentir en évoquant notre propre mort, une fois accepter l'idée d'une fin , l'avenir qui commence maintenant devient plus riche et l'on savoure un peu plus l'existence , c'est ce qui m'a permis de surmonter une nouvelle maladie sur mes 45 ans de bipolarité ,;

la relaxation est aussi un moyen d'appaiser ces crises d'angoisse qui nous pourrissent littéralement la vie

@grand pere Je suis d'accord avec toi sur l'idée de s'accepter avec la maladie, mais qu'il faut éviter de devenir la maladie. Beaucoup de patients n'intègrent pas toujours la nuance ou ce juste milieu. En amont, ils rechignent ; en aval, ils exagèrent. C'est un peu comme un super tanker, le navir est délicat à manoeuvrer pour sortir du port tant son tonnage est élevé, mais lorsqu'il est lancé, il est difficile de le freiner en raison de son inertie. Prendre soin de soi sans que la maladie devienne le centre du monde, tel est le défi pour le patient, comme pour son entourage. Cette observation est générale et ne vise personne en particulier.

Bonjour à tous. Une amie me disait qui c'est qui commande toi ou la maladie ? moi j'en ai assez, ce n'est pas normal qu'on prend des médicaments alors que ce la ne guérit pas. C'est pénible les rechutes alors qu'on fait tout son possible pour remonter. Cela devient insupportable surtout que je vis seule depuis trop longtemps, à présent je décroche. Pourtant il y a des gens plus malheureux que nous, mais cette maladie est trop dure à gérer j'en ai marre.

Comment allez -vous?

@ bonsoir je viens rejoindre le groupe car j avais déjà laissé des commentaires il y a trois du fait que j ai fais une ts après 7 mois de souffrance physique, on m a mis sous cortisone et seroplex 20, je ne pensais qu a passer à l acte jusqu à ce jour ou j ai dilué + de 10 boites de barbituriques on m a retrouvé 4 ou 5 heures après mais on m a tiré d affaire, apres 2 ou 3 jours de coma et 5 jours d'hospitalisation comme je savais que j étais dans un état de faiblesse tel que mon conjoint aurait été incapable de gérer la situation j ai accepter d aller 1 mois dans un centre sphychiatrique, j avais peur d avoir des séquelles ! Puis j ai commencé par rentrer le week-end il m a fallu un peu de temps pour ne plus en vouloir à mon conjoint car comme il ne c était pas rendu compte de mon état il était devenu mon ennemi du moins c est comme çà que je l ai vaicu, alors comme j'étais encore en vie il fallait que je me batte pour y rester et en bonne santé croyez moi sans en avoir envie j ai tout fais pour survivre au mieux en consultant des spécialistes car j avais peur pour le coup d avoir des problèmes de santé, comme je suis hypocondriaque pendant 3 ans n ai fais que des examens, aujourd'hui j ai toujours pas retrouvé la joie de vivre j ai tellement peur du temps qui passe de la maladie et de la mort....je ne veux plus recommencer à me faire du mal parce que ce n est pas facile de se suicider et si c est pour avoir des séquelles c est pas la peine, je dois donc continuer à vivre j ai des occupations mais la vie me fait peur...j aimerai avoir un peu d aide pour me soutenir...merci d avance 

@grand pere bonjour je souhaiterai avoir un peu de votre aide vous parlez si bien de cette maladie avec un recul assez sage et intéressant merci bonne journée 

@Atina je suis a ta disposition que veux tu savoir

@Atina , le suicide manqué est un acte ultime les jeunes bipolaires de moins de 25 ans n'existent pas ils se sont suicidéset 2ù de la population française est bipolaire, moi j'ai 63 ans et 42 ans de bipolarité , on ne guérit pas de cet te maladie elle fait  partie de nous intimement il nous faut vivre avec nos sautes d'humeurs notre mal de vivre , je n'zai pas peur de mourir , j'ai peur de mal vivre, avant de mourir , VIVEZ acceptation et résilience sont les maîtres mots qui permettent d'être moins mal avec soi-même, courage

@grand pere bonjour c est sympa de me répondre mais je ne suis pas bi polaire, je suis névrosée de nature il y a beaucoup d évènements qui m ont stimulé le long de ma vie mais à présent j ai 64 ans et là plus rien me stimule j accumule des inconvénients de santé liés à  l'âge bien qu invisibles et je ne supporte pas tout çà l idée de vieillir ou pire de la dépendance du temps qu il me reste aussi...j arrête pas de compter...tout çà me déprime et je vis très mal, constamment je me dis que je n aime plus exister! Mais je suis obligée d abordercun sourire de façade de continuer mes activités de toutes sortes et mes obligations pour qu en apparence je sois commeclesxautres et moi même je dois être toujours bien mise etc mais l intérieur est différent je me suis appris à me robotisée comment j arrive à faire çà ! C est vrai qu il y a des gens qui se laissent aller moi je me dit que puisse que je dois vivre je dois rester bien parce que malgré j ai peur de la déchéance mon état d esprit est un défit un challenge c est mon seul but mais l envie de vivre n est pas au rendez-vous, je ne prends pas vraiment d antidepresseurs j essaie mais ça me rend malade ou ils ne me font pas d effets! J aimerai profiter tant qu a faire c est dommage finalement d etre comme çà ! Que me conseiller vous, et que pensez vous de min état? D avance merci cordialement