Qui aime écrire ? Des lettres, des poèmes, des histoires...

Écoute ,

Écoute au fond de toi

Écoute au fond de ton cœur

Et arrête d'avoir peur

Tu auras beau trembler la vie est ce qu'elle est.

Elle peut être plus ou moins longue

Plus ou moins belle

Intéressante, passionnante 

Mais c'est la seule que tu auras.

Alors profites en, surtout de

Ce qui est le plus insignifiant, 

Le chant d'un oiseau

Le clapotis de l'eau.

Écoute le rire d'un enfant

Regarde son sourire

Les rêves dans son regard

C'est la vie sans soucis.

Le bonheur simple

De respirer encore

De voir le jour se lever

Et le soleil se coucher...

Carole R.

L'accompagnant,

Qui est-il tapis dans l'ombre

Celui que l'on nomme l'accompagnant

Un homme, une femme, un enfant...

Peu importe il est là.

Il est silence et compassion

Serviable, toujours à l'écoute

Mais qui l'écoute lui, l'accompagnant

Il ne demande rien, ne dit rien.

Il n'est pas souffrant,

Il doit être combattant 

Toujours le sourire aux lèvres

Mais qui lui sourit à lui l'accompagnant .

Il reste le pilier , le roseau qui ne doit pas céder 

Sa vie est entre parenthèses 

Il n'a pas droit à l'erreur 

Il doit cacher ses pleurs ,oublier ces peurs.

Que lui restera t-il après tout ce temps

Qui durera plus ou moins longtemps à l'accompagnant 

La solitude, le vide, l'incertitude 

Un certain soulagement, souvent.

Peut être aura t-il besoin 

D'accompagner encore d'autres âmes perdues

Mais une pensée émue pour ne jamais oublier

Qu'il est avant tout un être à part entière .

Qui a besoin de compréhension 

D'attention de chaleur et de douceur

De l'amour des siens pour parfois

L'espace d'un instant passer la main.

Pour trouver la force 

De continuer le chemin 

Jusqu'à la fin, avec sa dignité 

En toute intimité ,en toute humilité.

À tous les accompagnants

Compagnons de galères 

Ce qui sont et resteront 

auprès de ceux qui leur sont chers.

Merci de ce précieux cadeau

Peu importe le temps 

Ce qui est important 

c'est ce que nous apporte le présent .

Merci à toi qui m'accompagne 

Jours après jour ❤️

Carole R.

Bonjour @Carole6613 très beau texte , vrai et poignant... 

Merci Chris , je voulais avoir cette pensée pour tout ceux qui nous accopagne ,nous les malades et qui ont peu de reconnaissances souvent ! 

Bonne journée

Oui , c'est vrai @Carole6613 , mais ils n'en attendent pas la plupart du temps , c'est l'amour qu'ils portent à la personne qu'ils accompagnent et qui leur est rendu la plus belle des reconnaissances ! Ceci dit , vrai que pas facile ...rien ne l'est , ni pour un  malade , ni pour ceux qui l'entourent et accompagnent ....et pas le choix non plus , alors vrai que tes écrits sont très jolis , vivre l'instant présent au mieux !  Bon WE !

Bonjour,

Pour moi l'écriture as été une thérapie. J'étais alcoolique et j'ai réussi à mettre sur papier comment je procédais pour arrêter de boire puis  mon histoire (en bref ) depuis ma naissance jusqu'à l'arrêt de l'alcool ce livre " naturellement vivante" m'as permis de m'offrir une nouvelle vie de mettre tout derrière, et de vivre ma vie au présent.

Cela fait plus de 5 ans que j'ai arrêter de boire et je vie sans souffrance ni désir d'alcool.

Merci à tous et toutes pour  ses jolies poésies

Bien à vous.

Carmeline

Tout commence...

Si petit,  en moi tu grandis et bientôt  tu vas naître 

Entre temps, je ressens tes mouvements de ton être

De ton étirement en parallèle ou du roulement de ta tête

Laisses voir tes empreintes de tes petits pieds paraître

Plus que quelques semaines, avant de voir le jour

De te prendre dans mes bras et t’envelopper d’amour

D’entendre tes premiers cris, tes  premiers pleurs

Remplissant notre vie et nos cœurs de ce pur bonheur

Si petit, en moi grandis, mon enfant qui bientôt saura

Amplifier de belles mélodies qu’une vie en A capela

D’un amour  pur et inconditionnel que donne l’enfant

Blottit  dans mes bras, sans jamais compter le temps

Filbett

C est beau de savoir écrire comme cela. 

Merci Angelina, avec le peu de temps que j'ai c'est temps ci, ça me manque écrire, ça devient un besoin de faire appel au cri du silence, j'ai hâte à ma retraite

Moi,j'ai promené (2ième version)

Moi, j’ai promené mon cœur encore partout là où il ne le fallait.

Dans un taxi, en direction de ce  shopping des rues de Paris     

Vers ces boutiques de renommés et griffées, un rêve d’être si près

Je n’ai lu un prix  que j’ai rebroussé talon en y  laissant  mes envies

Du rêve d’une petite fille tant convoité depuis qu’elle songeait

De marcher dans les rue de Paris et de faire de boutique en boutique

Encore  beaucoup trop élevé et trop onéreux pour mon budget

J’ai dû faire le bon choix un retour à la raison à la logique

Je m’arrête  au petit café  du coin, chez ‘’La chocolaterie’’

Je me commande leur spécialité une danoise et un café

Il y a un parasol, je prends place sur la terrasse en  compagnie

Du barman, du serveur, du business man et de ce  chansonnier

Au regard pétillant de ce charmeur et de cette voix mélodieuse

Au style rocker et d’un  styliste aux allures très couteuse

Que ce Rebel me rappelle le jour de mon premier amour

Cette flamme vivifiante et brulante  remonte à son tour

Jusqu’à la surface, les meilleurs souvenirs de ma jeunesse

Le regardant gratter sur  les cordes de sa guitare avec prouesse

Et de son charme qui m’attire dans ses allées de finesse

J’ai glissé mon corps sous ses draps de soie, avec tendresse

Moi, j’ai promené mon cœur partout là  où il ne le fallait

J’y ai laissé mon âme et un peu de  tout ce que ne pouvait

 Entrer dans mon aventure comme on serre dans une valise

Prenant un nouveau départ vers une direction sans balise

Allez faire la tournée des spectacles à te regarder charmer

De bar en café comme une bohème  Au grand décolleté

Avec ses grands talons hauts et ses robes en dentelle

Pour aller et sans revenir avec le souvenir qui me rappel

Que…

Moi, j’ai promené partout mon cœur là où il ne le fallait

Je m’assois à ce bar, devant une bière et ce, ce serveur

J’ai laissé allez mon corps entre les bras de cet auteur

Les yeux fermés je me laisse caresser par ce qui il ne le fallait

Entrelacée l’un à l’autre dans ce jardin devant  mon quotidien

À faire les tournées et t’accompagner  au grand chemin

Pour se retrouver là dans les  sillons de mon voisin...

Pourtant, j’y ai laissé trainée sur son piano ce refrain

Moi, j’ai promené partout mon cœur là où il ne le fallait

J’y ai laissé mon bagage et tous ce qui s’y trouvait

Pour me rendre  là où tu es de savane en savane

Assis à dos de cheval ou dans la  caravane

Comme la bohème au grand décolletée

Dans sa robe  laisse voir sa poitrine bien galbée

Filbett