c beau fil ,triste,

bravo filbett...je viens de lire ce sujet...tu as vraiment un don et du travail dans tes poésies...c'est merveilleux de manier aussi bien tous ces mots de notre belle langue française...est ce que tu les lis en public ? merci pour ce partage..

Non, arnica, Merci beaucoup, je ne me suis jamais avancé sur cette route, vous êtes mon public, mais j'y pense beaucoup, par chez-nous pas beaucoup d'endroit ou je pourrais les résister.... Du travail je dirais que nos, 2h00 cela m'a pris ce matin, je ferme les yeux et je laisse glisse ma plume, le dernier paragraphe a été plus ardu mais Arnica parles-tu de l’Écœurant ou Si fragile... Merci

Fil

Pour la vie

J’appose ma plume sur ces lignes dénudées de ses écrits

Que les lettres et mots prennent la  forme  d’un  récit

En  racontant une  histoire, une nouvelle, en poésie

Un essai, une lettre de mes pensées voyageant dans l’inédit

Je veux que la flamme de ce parchemin vous réchauffe

Et touche votre cœur,  entre le point, la virgule et l’aube

La ponctuation, conjugaison de la langue française

Que j’embrasse avec passion  toutes les parenthèses

Aujourd’hui et demain je galvanise toutes les pensées

Reliées aux éléments structuraux pour vous raconter

Dans un instant, dans un jour, entre la pluie et l’ beau temps

Calepin et crayon à la main, que je réfléchi assis sur ce banc

Vous concocter l’une des meilleures recettes spontanées

Que j’écris sans chercher  les ingrédients pour assaisonner

Votre quotidien en vous charmant de  délicatesse pimentée

Sucrée, salée, en entrée ou en repas que vous allez déguster

L’harmonie de ces lignes liées par cette sauce onctueuses

Attend de se faire savourer et de vous chatouiller le palet

Avec ma plume, se forme lettres et mots, de l’alphabet

Que j’écris pour la vie comme  une prouesse majestueuse

Pour la vie ce que j’écris

C’est pour la vie

Fil

Pour le moment

Je pose un regard sur ce temps qui me passe, sans arrêt entre les doigts

Il se sauve, se cache, se réfugie comme un voleur, il se glisse vers moi,

Un moment,  et fil à la vitesse de l’horloge, au son de son tic-tac-tic-tac

C’est comme un coup de vent, un ombre derrière moi reflétant sur le lac

Je ferme les yeux pour le rattraper, mais en vain, il est rapide et invisible,

C’est comme une bataille contre la montre, perdu d’avance et impossible,

De le dépasser pour regagner ce temps si, généreux, précieux et fougueux

Il se faufile comme un fil de soie,  doux et soyeux, blanc et lumineux

Je vois la beauté du monde à mes pieds, là tout près, s’épanouir m’invitant

De prendre le temps d’en profiter, que d’admirer un chardonneret chantant

Percher sur la branche de l’arbre,  près de ma fenêtre ouverte,  me laissant

Emporté par la mélodie, la balade de la symphonie des amours, m’attirant

Tout le temps, à le prendre dans ma main, juste un moment pour l’arrêter,

Je le mets dans mon sac pour le cacher, l’ancrer, le sceller dans un sablier

Pour le retenir, mais en vain, coule le sable comme s’écoule le temps donné

Pour un instant j’ai eu le temps  d’y penser,  je l’ai fait passer par l’entrée

Pour un moment,’

J’ai vu passé,

Le temps

Pour un instant,

J’ai arrêté

Pour un moment

Fil

Merci fil pour ces merveilleux poèmes , comme je ne sais pas encore bien naviguer sur le site je ne les avais pas lu ! C'est fait magnifique !!!!!!!!

Merci Carole, je suis contente que ça te plaise, la poésie est ma muse et me permet un moment d'oublier mes pathologies, j'écris se que je ressens spontanément, Merci beaucoup et prend soins de toi

Fil

Que passager

Ce soir, assis autour d’une table, je m’y force de sourire

Un nuage passager, vient tout gâcher et je file à mourir

Elle me dérange, me torture, m’attaque et me fait souffrir

Sournoisement et au point à me faire lirez et sans mentir

Je la redoute, à tous les jours,  je la combats depuis un an

Sans résultat, sans amélioration que de forts élancements

En silence, j’endure depuis, sans dire un mot, jusqu’à ce jour

Mon corps est agressé par ses gonflements, et  m’entour

De spasmes musculaires aigues et, voyant mes articulations

Enflées et désenflées, me restreignant dans mon quotidien

Elle me ralentie, m’envahit et me harcèle en rappel, et rien

Ne peut l’empêcher de  m’attaquer, et ce, à ses conditions

Encore trois mois d’essai clinique avec lui avant de ressentir

Ses bienfaits et de reprendre ma vitesse de croisière, pour aller

De l’avant normalement,  sans grimacer et vivre tous les plaisirs

Que la vie m’offre, de m’amuser et d’inhaler la joie et la gaieté

D’ensoleillé les pièces de ma positivité habituellement présente

D’être l’acteur du bonheur, de la joie, du rire, des plaisirs multiples

Et m’offrir à la vie, voyageant sur mon fil D’Or, prenant la chance

Dans mes mains et la transformer en parcelle de poussière magique

Par enchantement, j’y laisse mon imagination aller dans mes pensées

Parfois perdue dans l’orage et perturber par de violentes rafales de vent

Par ma force, je reste debout sans fléchir, en attente d’un soulagement

Je laisse ma porte ouverte, je m’ouvre et laisse sortir les toxicités

Qui m’empoisonne et résonne sous forme de douleur,  comme l’écho

De mes battements cœurs cognant contre ma poitrine au rythme du rodéo

Ce soir, je la redoute,

Des spasmes encore trois mois

Avant d’ensoleiller les pièces

Par enchantement

Je laisse ma porte ouverte

Et laisse sortir les toxicités

Qui m’empoisonne

Au rythme du rodéo

Filbett

Mon message,

Il y un an , jour pour jour,

On m'a annoncé qu'un terrible ennemi

C'était  invité dans ma vie,

Un étranger visiblement mal intentionné .

Il c'est installé bien au chaud,

M'enfonçant au plus profond de mes doutes.

M'infligeant les pires douleurs,

Sans pudeur, au creux de mes peurs.

Mais effets inattendus 

Il ne m'a pas apporté que cela.....

Mais des choses auxquelles 

Je ne m'attendais pas !

Il m'a appris , la patience,

Le bonheur du jour qui se lève ,

De la vie qui s'élève 

Où le chemin te mène .

Ce chemin caillouteux 

Est remplit d'obstacles

Nous devons  tous l'affronter,

Nous le critiquons, le détestons.

Sur ce chemin j'ai aussi ressenti

La douceur, la chaleur 

Des mains tendues, des cœurs bonheurs

Et surtout l'humilité face à l'adversité .

 C'est ça aussi que t'apprend la maladie .

Pas de début pas de fin ,

Rien qu'un long chemin

L'infini au bout de la nuit.

Il m'a fallut du temps

L'amour des miens et des autres,

Ma famille, mes amis, tous réunis

Et des ruisseaux de larmes pour le comprendre.

Aucuns regrets, J'aurai juste aimé apprécier 

L'importance de l'instant, le bonheur du moment.

Avant d'avoir aujourd'hui  à affronter 

Les frasques du présent, pas toujours évident .

Juste un petit message sans prétention :

Fermez les yeux, 

respirez bien à fond

Souriez à la vie, elle n'a pas de prix !

 Ce n'est pas évident, essayaient

 Simplement, tout doucement 

Un pied devant l'autre 

vous aidera à continuer d'avancer.

Avec toute mon affection......

Carole R.

Il nous restera ça 

Il nous restera des rires

Il nous restera des pleurs

Des senteurs, des couleurs

Des chants , du bonheur 

Il nous restera des rêves 

Et des cauchemars 

Des envies de voyages

Des envies de toujours .

Il nous restera 

Des câlins d'enfants 

Blottis contre le sein de sa mère 

À qui il restera ça à toi ? A elle à lui ?

Il nous restera quoi ?

Quand ? Avant après ?

Que le jour soit levé

Ou le soleil soit couchait ?

A vous, je sais pas, À moi il me restera

Cette putain de maladie

La peur qu'il ne reste plus rien

Plus rien de tous ça.

Mais il restera pour les miens

La beauté du matin

Ne pas regarder le chemin

Simplement avancer, surtout ne rien regretter !

Carole R.