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Les médicaments innovants sont-ils trop chers ?
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Utilisateur désinscrit
@ Arnica: quel rapport entre la bouffe et la choucroute??
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Utilisateur désinscrit
bonsoir Aphrodyte...
je voulais simplement dire que les prix de journées d'hospitalisation, les soins, les analyses, les médicaments...tout a super augmenté...et l'alimentation, c'est un scandale aussi !! notre vie est devenue très très chère
c'est simplement un résumé de notre quotidien, et de tous les reportages que nous entendons car je plains vraiment certaines familles ou n'importe qui galèrent chaque jour...perso , nous avons effectivement complétement changé nos habitudes ds tous les domaines (j'entends d'ailleurs encore mes parents :"qd on quitte une pièce, on éteint" , maintenant j'éteins tous ce qui peut effectivement l'être, les veilleuses, nous allumons qd cela est nécessaire, c'est vrai que nous finissons le pain, avons pris d'autres habitudes alimentaires...que le savon ne traine pas ds la baignoire.....)
voilà c'est tout.surtout pas de polémiques...
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Utilisateur désinscrit
bonjour à toutes les poulettes !
Confrontés à de nombreuses controverses et polémiques qui nuisent à l'image des médicaments, la crainte des Français s'amplifie.
Ce sont ainsi 23% des sondés qui évoquent la baisse de la sécurité autour du produit. Résultats : un taux de confiance qui chute à 75% et une défiance qui a atteint 25% au lieu de 13% en 2013, « une alerte importante » pour répéter Brice Teinturier, Directeur Général Délégué d'Ipsos.
En détail, la confiance dans les médicaments remboursés tombe à 86%, à 71% pour les vaccins et 88% pour ceux sur ordonnance.
Les causes
D'après le sondage, 71% des français s'inquiètent des effets secondaires des médicaments, et 58% des contre-indications. Les responsabilités sont partagées. Alors que 45% des Français sont bien informés sur les effets secondaires, sur la qualité (31%) et sur la sécurité (24%), ils sont nombreux (68%) à ne pas vouloir "prendre de risque" lorsqu'un médicament est lancé sur le marché.
Par contre, à peine un Français sur trois, estime "qu'à force de prendre trop de précautions, on finit par bloquer le progrès en matière de traitement".
Pour palier à toutes ces inquiétudes, il faudrait que chaque partie prenne ses responsabilités. Ainsi les Français pensent que les médecins détiennent un rôle important dans l'information de même que les pharmaciens qui en sont responsables à 75% !
La part de responsabilité des autorités s'établit à 83% et à 89% pour les laboratoires.
Philippe Lamoureux, Directeur Général de Leem compte sur la transparence, sur des comportements responsables et sur la mise en avant de la notion de bénéfice des patients, afin de faire remonter le niveau de confiance.
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Utilisateur désinscrit
arnica,tu as raison!par contre,si les labos enlevaient enfin les notices ds les boites,il y aurait beaucoup moins de soucis!car beaucoup de patients lisent toutes les notices et se trouvent tous les effets indesirables!on est la pour leur expliquer les contre indications et les effets,cela serait une bonne chose!
de plus,ils n arrivent pas a comprendre le fait que l on derembourse certains medoc dont l utilite n est pas jugee assez efficasse afin de permettre de rembourser de nouveaux med tres chers presrit en cas de cancers ou de maladies tres graves!! qd vous voyez de produits a + de 4000 e la boite,c est normla que cela soit rembourser,donc un peu de civisme,car qui sait,demain on en aura peut etre besoin!!mais ca,dur a faire accepter,c est notre combat quotidien!!!
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Utilisateur désinscrit
bonjour et voilà....bon courage pour les procédures....
Le docteur Jacques Servier, fondateur du groupe pharmaceutique français Servier, dont le nom est lié au scandale du Mediator, est mort mercredi à l'âge de 92 ans, mais la justice se poursuit a souligné la pneumologue Irène Frachon qui avait révélé cette affaire.
"Les Laboratoires Servier et tous leurs collaborateurs ont appris avec une immense tristesse le décès de leur président-fondateur, le docteur Jacques Servier, décédé à son domicile le 16 avril 2014 dans sa 93ème année", déclare la société dans un communiqué.
Mme Frachon, la pneumologue brestoise qui a été la première à dénoncer les risques du Médiator, a souligné que malgré cette disparition, "la Justice ne s'arrête pas, et les victimes doivent le savoir".
"Si la personne a disparu, le nom de Jacques Servier et ses collaborateurs auront à répondre des crimes devant la Justice", a-t-elle déclaré à l'AFP, qualifiant le disparu de "manipulateur" et "d'escroc".
"Le scandale du Mediator a révélé une culture de pharmaco-délinquance de l'entreprise Servier", a-t-elle ajouté.
La cause du décès de Jacques Servier n'a pas été précisée par le groupe pharmaceutique dont il était président. Selon une source proche du groupe, elle est lié à son âge et non à "une maladie particulière". M. Servier résidait à Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, a-t-on précisé de même source.
Comme le rappelle le groupe, Jacques Servier, avait fondé l'entreprise portant son nom "il y a exactement 60 ans".
Il en a fait un groupe pharmaceutique majeur, dont l'image a été cependant ternie au cours de ces dernières années par le scandale du Mediator.
- Un "grand procès" évoqué en 2015 -
Sa disparition survient alors qu'un "grand procès du Mediator" visant tous les acteurs du scandale était attendu de source judiciaire dans un an environ, au 1er semestre 2015. Il se tiendra donc sans lui.
Utilisé par cinq millions de personnes en France, le Mediator contient une molécule coupe-faim (le benfluorex). Il est à l'origine de graves lésions des valves cardiaques et pourrait être responsable à long terme de 2.100 décès, selon une expertise effectuée dans le cadre d'une enquête judiciaire.
Ce médicament controversé de Servier a été utilisé pendant 30 ans, d'abord contre l'excès de graisses du sang, puis comme traitement adjuvant chez les diabétiques en surpoids, avant d'être retiré du marché fin 2009. Il a en fait été largement prescrit pour maigrir.
Le scandale du Mediator a vu notamment la mise en examen de Jacques Servier et de plusieurs sociétés de son groupe. Sa mort ne met pas un terme à ces procédures.
Une première enquête porte notamment sur des faits de tromperie, d'escroquerie et de trafic d'influence. Une seconde concerne des faits d'homicides et blessures involontaires, et l'éventuelle causalité entre la prise de Mediator et les pathologies développées par chacun des plaignants. Cette seconde enquête risque de prendre plusieurs années en raison du grand nombre de personnes ayant pris le médicament
M. Servier, fils d'industriel, avait racheté en 1954 pour "trois fois rien" un petit laboratoire à Orléans, qui fabriquait un sirop contre la toux. En 1955, il lançait ses deux premières molécules et n'avait dès lors eu de cesse de faire grossir son entreprise.
Avec un chiffre d'affaires de 4,2 milliards d'euros en 2013, le groupe Servier est actuellement le deuxième laboratoire pharmaceutique français en termes de ventes, derrière le mastodonte Sanofi.
- Pas de successeur désigné -
Le groupe a rappelé dans son communiqué que son fondateur avait assuré la "pérennité" des laboratoires, "en organisant le fonctionnement de son entreprise en forme de Fondation dès le début des années 1980".
"Les dispositifs concernant le nouveau comité de direction et son président seront annoncés selon ses instructions dans de brefs délais", précise-t-il.
M. Servier n'avait pas officiellement de dauphin, d'autant que son ancien bras droit avait récemment été évincé de la direction. Début octobre, le fondateur avait mis fin aux fonctions de Jean-Philippe Seta, qui était depuis dix ans président opérationnel de Servier et membre du comité de direction, pour divergences de vues sur la stratégie.
En février, le directeur financier Olivier Laureau s'est vu confier une mission de "coordination" du comité de direction, avec la responsabilité d'en assurer la présidence en cas d'absence de M. Servier.
"Pour l'instant, aucun successeur n'a été désigné", s'est contenté de déclarer à l'AFP la source proche du groupe, sans plus de détails.
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Utilisateur désinscrit
Se soigner va coûter malheureusement de + en + cher. Nous sommes à l'ère des nanobiotechnologies qui ouvrent de grandes perspectives pour de nombreuses maladies (nano = 1 milliardième donc nous sommes dans l'infiniment petit et on fouille de + en + dans les gènes, des disciplines diverses travaillent en collaboration étroite : ingénieurs, mathématiciens, médecins, chercheurs, scientifiques, électroniciens, etc...). Pendant ce temps, la sécu qui a été crée en 1945, après la guerre, et qui est un système génial, est toujours la sécu de 1945 et nos gouvernements successifs -qui font TOUS du court terme- n'ont rien fait pour faire évoluer le système avec les progrès scientifiques. Résultat : on est complètement DEPASSES ! car la recherche coûte de + en + cher, les matériels et la technologie nécessaires aux soins également, la recherche scientifique et médicale de même et l'Etat ne peut subventionner les chercheurs... Il y a bien des Associations qui font ce qu'elles peuvent mais ça reste fortement insuffisant... Et pendant ce temps, les patients peuvent de moins en moins supporter les dépenses !
Nous sommes dans un système à la c.. ! Beaucoup de scientifiques se barrent parce qu'ils font de longues études et sont payés de manière INDECENTE.
Pfff ! D'habitude pourtant je reste toujours positive et pragmatique mais là c'est vraiment trop.
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Cathy51, ce n'est pas parce qu'il y a des hypocondriaques qu'il faut retirer l'information à tous les malades Personnellement, lire la notice du médicament que je prenais, suite à un effet secondaire, m'as permis de découvrir qu'il était en cause et de l'arrêter en urgence. Les médecins et les pharmaciens ne nous informent pas toujours correctement, il faut soit même poser des questions. Pour ce qui est du coût des médicaments, il y a de l'abus c'est indéniable ! Sinon comment expliquer que les génériques soient moins chers ? Mais il y a aussi de l'abus de la part des professionnels de santé, qui facturent des actes qu'ils n'ont pas effectués, qui attribuent des arrêts de travail injustifiés, en milieu hospitalier qui font refaire des examens qui ont déjà été effectués etc... etc... Les patients ont une part de responsabilité dans le trou de la sécu, mais ils ne sont pas seuls. Une bonne prise de conscience de tout le monde est indispensable, si nous voulons que les générations futures puissent bénéficier d'une couverture sociale digne de celle dont nous avons profité.
Bonne journée, Roxy
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Utilisateur désinscrit
roxy,tout a fait d accord avec toi!mais malheureusement,il y ade plus en plus d hypocondriaques et des personnes qui ne font plus confiance en la medecine,surtout depuis la sortie des generiques!!et ca ,c est tres dur a gerer pour nous!!mais il est vrai qu il y a de l abus de tous les cotes!!des examens a gogo,des arrets de travail pour des rhumes,il ne faut pas abuser!!
pour tes effets secondaires,ton med,s il te connait bien aurait deja du te prevenir des effets que l on rencontre avec des nouvelles prescriptions,et de plus les pharmaciens doivent prevenir au maximum,donner des regles de prises et prevenir des incovenients importants ,car lors de tout delivrance,les effets s affichent par rapport aux autres traitements et meme par rapport aux personnes en generales,donc soit ils ne regardent pas les infos sur les ordis soit ils s en fichent!!
meme s il y a du monde,la pharmacie reste un service ou l on doit prendre le temp necessaire pour chaque patient;et non pas faire de delivrances a la chaine!!enfin,moi c est ma facon de travailler depuis 33 ans et cela convient tres bien a ma patronne et ames cleints!!
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Cathy, nous sommes d'accord Bon week-end de Pâques à tous
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Utilisateur désinscrit
Heu....juste je voudrais dire que faut arrêter de pleurer, en France on est quand même pas mal lotit, informé vous sur les autre pays, on est pas tous égaux donc voila, moi actuellement je n'est plus aucun droit, mon fils de 24 ans vivant sous mon toit, nos deux revenus sont cumulés, donc pas de cmu, juste l'ald pour ma maladie, mais la sécu déconne et me coupe l'ald au bout de six mois alors que normalement elle couvre pour deux ans, je paie plein pot mes consultations et mes médocs alors que je ne n'est que l'aha comme revenu, j'ai deux gamins, un petit de 10 ans, et un grand qui travail, bref, oui tout est trop cher, mais voila, il y a des pays ou il n'y a rien de rien et on crèvent la bas donc faut arrêter de se morfondre un peu merde
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Julien
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Julien
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Les nouvelles molécules qui ciblent les maladies graves sont de plus en plus onéreuses. Des voix s'élèvent pour mieux prendre en compte leur rapport coût-efficacité.
Lucentis face à Avastin. Une affaire révélée par Le Figaro, mais aussi un cas d'école: les deux médicaments sont tous deux efficaces contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Mais le Lucentis est le seul à pouvoir être prescrit dans la DMLA. Problème: il est 30 fois plus cher qu'Avastin. Coût pour l'Assurance-maladie: 400 millions d'euros par an. Certes, un décret est en préparation et doit autoriser l'Avastin, mais cette bataille pose surtout la question du prix des médicaments innovants.
En France, il existe un consensus pour financer, même à un coût élevé, un réel progrès thérapeutique. Mais aujourd'hui, dans un contexte de crise économique, de plus en plus de voix s'élèvent pour mettre en garde contre la dérive inflationniste des médicaments innovants.
Une médecine (trop) coûteuse
Derniers pointés du doigt: les traitements contre l'hépatite C. «Les derniers permettent de guérir 90 % des patients et dans dix ans nous pourrons l'avoir éradiquée», affirme Victor de Ledhinghen, secrétaire de l'association française pour l'étude du foie. Une véritable avancée mais à un coût… faramineux. En France, selon les calculs de Médecins du monde, traiter la moitié des 230 000 personnes atteintes d'hépatite C, à raison de 55 000 euros par patient, engloutirait l'équivalent du budget de l'ensemble des hôpitaux publics parisiens!
«Il faut utiliser ces médicaments, c'est évident», analyse le Pr Yazdan Yazdanpanah, infectiologue à l'hôpital Bichat-Claude Bernard, «mais vu leur prix, nous avons voulu analyser comment les utiliser pour que leur “coût-efficacité” soit le meilleur». Est, en général, considéré comme «coût-efficace» un traitement (hospitalisations, médicaments, consultations…) qui coûte moins de trois fois le PIB par personne et par année de vie gagnée, soit en France 90 000 euros. Or, selon l'équipe du Pr Yazdanpanah, prendre en charge tous les patients atteints d'hépatite C avec les nouvelles molécules ne serait pas coût-efficace. «Aujourd'hui, dans une économie contrainte, nous devons nous poser la question du prix d'un médicament. Même si cet argument ne doit pas être le seul, ni le principal, à entrer dans le choix du prescripteur», précise Yazdan Yazdanpanah.
Évaluer le coût-efficacité
Certains médecins ont déjà choisi de renoncer à certaines molécules, jugées trop chères au regard de leur apport. Notamment en cancérologie. «À l'hôpital Cochin, nous ne prescrivons pas l'ipilimumab dans le mélanome métastatique, car il est efficace seulement chez 10 % des patients et nous ne pouvons pas savoir à l'avance lesquels. Surtout, il est très toxique et très cher. C'est un jugement, cela peut se discuter, mais c'est la décision médicale de Cochin», assume le Pr François Goldwasser, chef de service de l'hôpital.
Le problème du coût-efficacité va prendre encore plus d'ampleur avec la diffusion massive des thérapies dites ciblées. «La cancérologie favorise ces médicaments de niche. Mais ce n'est pas parce qu'un médicament est efficace chez 1 000 malades plutôt que chez 1 million, qu'il doit être payé 1 000 fois plus cher», s'insurge le Pr Jean-Paul Vernant, hématologue à la Pitié-Salpétrière, à Paris. La solution, selon certains spécialistes, serait de remettre en cause une stratégie trop centrée sur le médicament pour favoriser la prévention ou d'autres formes de prises en charge. «Contre le cancer du poumon par exemple, mieux vaut sans doute investir dans la prévention du tabagisme que de développer de nouveaux traitements», estime le Pr Alain Astier, pharmacien hospitalier à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil).
À l'heure des restrictions budgétaires, les coûts pour la collectivité de ces médicaments innovants devront de plus en plus être justifiés. Le problème n'est donc plus seulement strictement médical. Il est politique. Certains pays, comme l'Angleterre, ont tranché. Là-bas, les malades n'ont pas accès à tous les nouveaux médicaments. Ainsi dans la leucémie myéloïde chronique, ils ont accès à deux traitements sur les trois qui existent. Lorsqu'ils veulent, malgré tout, bénéficier du traitement qui n'est pas pris en charge, ils doivent payer de leur poche! Tous ne le peuvent pas, car il faut alors débourser l'équivalent de 36 000 euros par an. Le débat est donc posé: est-on prêt, en France, à cette médecine à deux vitesses? Le dossier est sur le bureau du prochain secrétaire d'État à la Santé, qui doit être nommé mercredi.
sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/08/22202-medicaments-innovants-sont-ils-trop-chers