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Les médicaments innovants sont-ils trop chers ?
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Je crois qu'entre la réalité d'un patient et la réalité d'un soignant il y a un grand pont
Utilisateur désinscrit
mieux vaut un pont qu'un gouffre! ;) la réalité est la même, mais chacun la voit de son côté du pont tout simplement... nous ne pouvons pas tous poser le même regard sur les choses, mais nous pouvons chacun respecter celui de l'autre..
pr ma part, je ne remets pas en cause le coût d'une chambre... ce que je conteste, c l'utilité parfois discutable de recourir à une hospit de jour pr des examens que je pourrais faire en consult externe, et ainsi éviter une prise en charge par la sécu de frais importants.
ninice42
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ninice42
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Ami
Je suis desolee mais je ne vois pas de justification pour un tel tarif. Les infirmières étaient toujours dans leur salle a discuter. On ne les voyait que pendant les repas pour donner les médocs. Et pendant mon hospitalisation je n'ai pas vu les risques... Quand on est en depression ce n'est pas de rester coucher toute la journée qui aide. Ça enfonce encore plus les malades. Alors qu'en clinique c'est différent! Il y a beaucoup plus d'activités. Si j'avais su j'aurai préférer la clinique. Enfin c'est mon point de vue de malade atteinte de depression!!!
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ninice42
Utilisateur désinscrit
ne sois pas désolée, ton point de vue se comprend!! il y a malheureusement des fossés, et plus des ponts;) entre des services similaires ds des hôpitaux ou cliniques différents.. chacun a sa politique de prise en charge (ds le tien, je ne suis pas sure que ça s'appelle "prise en charge", plutôt "gardiennage"??) et propose des activités pr redonner l' "envie"... je te souhaite de trouver mieux s'il y a une prochaine fois...
Utilisateur désinscrit
"la santé n'a pas de prix"
ce postulat étant posé, vite que nos chercheurs du monde entier trouvent des solutions à toutes ces maladies qui pourrissent et envahissent sournoisement nos bébés, nos enfants, nos ados, les adultes, les personnes âgées et des familles entières...et malgré tous les efforts les conduisent en souffrance vers la fatalité.!
merci pour eux...et que nos gouvernements ne laissent pas partir non plus toutes nos "têtes" pensantes...par ex vers les USA ( le fils de mon ami est parti justement aux USA pour travailler sur la recherche sur le SIDA et "qd on a besoin d'une éprouvette on n'est pas obligé de remplir xxx exemplaires....) ils ont tout mais aussi une obligation de résultats !
bonne journée à vous toutes et tous..
ninice42
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ninice42
Dernière activité le 19/11/2018 à 12:59
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A toi Sidonie. J'espère qu'il n'y aura pas de prochaine fois! J'espère un jour sortir de cet enfer!
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ninice42
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Je suis patiente et soignante de profession, j'ai les 2 casquettes et 2 façons de voir. Après il y a les professionnels qui sont consciencieux et les autres ...
le pote d'Héliott
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le pote d'Héliott
Dernière activité le 02/05/2023 à 14:50
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Je suis désolé mocouk, sans parler des personnes plus consciencieuses que d'autres (comme dans tout), je rejoins sidonie et ninice, il y a tout de même un certain abus sur les prix, pour ne pas dire un abus certain.
Hôpitaux, cliniques et même certains spécialistes, savent très bien que nous avons une très bonne couverture sociale en France, sans quoi il reverraient très certainement leurs prix à la baisse.
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«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre»
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Je suis d'accord malheureusement c'est cher la santé en France, nous sommes dans une société où il faut du rendement. Pour autant des fois c'est cher pour certaines raisons aussi et qui celles ci sont légitimes.
Utilisateur désinscrit
Et la bouffe il n'y a pas d'abus non plus ??
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Les nouvelles molécules qui ciblent les maladies graves sont de plus en plus onéreuses. Des voix s'élèvent pour mieux prendre en compte leur rapport coût-efficacité.
Lucentis face à Avastin. Une affaire révélée par Le Figaro, mais aussi un cas d'école: les deux médicaments sont tous deux efficaces contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Mais le Lucentis est le seul à pouvoir être prescrit dans la DMLA. Problème: il est 30 fois plus cher qu'Avastin. Coût pour l'Assurance-maladie: 400 millions d'euros par an. Certes, un décret est en préparation et doit autoriser l'Avastin, mais cette bataille pose surtout la question du prix des médicaments innovants.
En France, il existe un consensus pour financer, même à un coût élevé, un réel progrès thérapeutique. Mais aujourd'hui, dans un contexte de crise économique, de plus en plus de voix s'élèvent pour mettre en garde contre la dérive inflationniste des médicaments innovants.
Une médecine (trop) coûteuse
Derniers pointés du doigt: les traitements contre l'hépatite C. «Les derniers permettent de guérir 90 % des patients et dans dix ans nous pourrons l'avoir éradiquée», affirme Victor de Ledhinghen, secrétaire de l'association française pour l'étude du foie. Une véritable avancée mais à un coût… faramineux. En France, selon les calculs de Médecins du monde, traiter la moitié des 230 000 personnes atteintes d'hépatite C, à raison de 55 000 euros par patient, engloutirait l'équivalent du budget de l'ensemble des hôpitaux publics parisiens!
«Il faut utiliser ces médicaments, c'est évident», analyse le Pr Yazdan Yazdanpanah, infectiologue à l'hôpital Bichat-Claude Bernard, «mais vu leur prix, nous avons voulu analyser comment les utiliser pour que leur “coût-efficacité” soit le meilleur». Est, en général, considéré comme «coût-efficace» un traitement (hospitalisations, médicaments, consultations…) qui coûte moins de trois fois le PIB par personne et par année de vie gagnée, soit en France 90 000 euros. Or, selon l'équipe du Pr Yazdanpanah, prendre en charge tous les patients atteints d'hépatite C avec les nouvelles molécules ne serait pas coût-efficace. «Aujourd'hui, dans une économie contrainte, nous devons nous poser la question du prix d'un médicament. Même si cet argument ne doit pas être le seul, ni le principal, à entrer dans le choix du prescripteur», précise Yazdan Yazdanpanah.
Évaluer le coût-efficacité
Certains médecins ont déjà choisi de renoncer à certaines molécules, jugées trop chères au regard de leur apport. Notamment en cancérologie. «À l'hôpital Cochin, nous ne prescrivons pas l'ipilimumab dans le mélanome métastatique, car il est efficace seulement chez 10 % des patients et nous ne pouvons pas savoir à l'avance lesquels. Surtout, il est très toxique et très cher. C'est un jugement, cela peut se discuter, mais c'est la décision médicale de Cochin», assume le Pr François Goldwasser, chef de service de l'hôpital.
Le problème du coût-efficacité va prendre encore plus d'ampleur avec la diffusion massive des thérapies dites ciblées. «La cancérologie favorise ces médicaments de niche. Mais ce n'est pas parce qu'un médicament est efficace chez 1 000 malades plutôt que chez 1 million, qu'il doit être payé 1 000 fois plus cher», s'insurge le Pr Jean-Paul Vernant, hématologue à la Pitié-Salpétrière, à Paris. La solution, selon certains spécialistes, serait de remettre en cause une stratégie trop centrée sur le médicament pour favoriser la prévention ou d'autres formes de prises en charge. «Contre le cancer du poumon par exemple, mieux vaut sans doute investir dans la prévention du tabagisme que de développer de nouveaux traitements», estime le Pr Alain Astier, pharmacien hospitalier à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil).
À l'heure des restrictions budgétaires, les coûts pour la collectivité de ces médicaments innovants devront de plus en plus être justifiés. Le problème n'est donc plus seulement strictement médical. Il est politique. Certains pays, comme l'Angleterre, ont tranché. Là-bas, les malades n'ont pas accès à tous les nouveaux médicaments. Ainsi dans la leucémie myéloïde chronique, ils ont accès à deux traitements sur les trois qui existent. Lorsqu'ils veulent, malgré tout, bénéficier du traitement qui n'est pas pris en charge, ils doivent payer de leur poche! Tous ne le peuvent pas, car il faut alors débourser l'équivalent de 36 000 euros par an. Le débat est donc posé: est-on prêt, en France, à cette médecine à deux vitesses? Le dossier est sur le bureau du prochain secrétaire d'État à la Santé, qui doit être nommé mercredi.
sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/08/22202-medicaments-innovants-sont-ils-trop-chers