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Les médicaments innovants sont-ils trop chers ?
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Bien sûr, qu' ils sont trop chèrs , toujours trop chers...la faute aux labos,... qui font leur beurre, quand on en a vraiment besoin , on paye, même si cela nous met en déséquilibre financier. et encore nous sommes gâtés , en France , avec la s sociale, un système que tout le monde , nous envie.
Utilisateur désinscrit
Sans compter les nouvelles mesures qui vont nous tomber dessus, nouvelles mesures prises par le gouvernement pour combler le déficit de la Sécurité Sociale !
Utilisateur désinscrit
les médocs pour la sep aussi, à 150€ la pikouze ça fait mal. Et malgré que la sep soit bien reconnue elle n'est pas toujours bien remboursée :/
Utilisateur désinscrit
dans les médicaments innovants qui prend en charge la recherche?? les autres labos "copient".
ninice42
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ninice42
Dernière activité le 19/11/2018 à 12:59
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Ami
coucou. Et les séjours hospitaliers en HP vous savez combien ça coute? 1 800€ par jour!!!! Tout ça pour voir un psy pendant 20 mn tous les 2 jours sauf le week end, des infirmières qui sont la uniquement pour donner des médicaments, pas d'activités, une salle commune pour la télé et les repas. Vous trouvez pas que c'est un peu cher sachant que c'est le prix d'une maison de retraite pour 1 mois? C'est hallucinant!!!
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ninice42
Utilisateur désinscrit
Ninice, c'est aussi un métier à risques les soignants y sont payés plus chers d'où le coût. Et il n'y a pas d'activités proposées car cela fait partie de la thérapie
le pote d'Héliott
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le pote d'Héliott
Dernière activité le 02/05/2023 à 14:50
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ninice, j'apprends quelque chose, en effet, c'est tout simplement hallucinant!
mocouk, crois-tu que tout ce surcoût va aux soignants? A ce moment là, pendant leurs études, ils prendraient tous spécialisation HP, mais pas Hewlett Packard!!!
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«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre»
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Heliott, étant soignante, je confirme qu'il y a une partie du coût qui va aux salaires des soignants. Les frais de fonctionnement d'un hp coûte cher contrairement aux apparences. Et tous les soignants ne peuvent faire leur carrière en hp de même qu'en soins palliatifs. Ce sont des services très lourds moralement, en moyenne les soignants font des carrières de 10 ans dans ces services
le pote d'Héliott
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le pote d'Héliott
Dernière activité le 02/05/2023 à 14:50
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Tu parles à mon pote?
Trêve de plaisanterie, ok, mais de là à justifier un coût journalier en HP de 1800 Euros, n'est-ce pas un peu abuser?
Bon après-midi
le pote et non Héliott
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«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre»
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la facture de ma dernière hospitalisation de jour avoisinne la modique somme de 1600€ (1 tous les 6mois) et pas en HP.. pr une prise de sang, une radio, une visite de la rhumato, et beaucoup d'attente(soit dit en passant), on bloque une chambre en service rhumato...ou on la rentabilise car elle est inoccupée sinon?? j'ai beau freiner des 4 fers, protester de l'inutilité de la chose...je crois de + en + qu'ils y ont plus d'intérêt que moi...
mais nous dévions du sujet ;)
948€ le traitement humira pr un mois...merci le système français, car si ce n'était pas remboursé à 100%, je me demande qui se soignerait avec ce traitement si coûteux!...
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Les nouvelles molécules qui ciblent les maladies graves sont de plus en plus onéreuses. Des voix s'élèvent pour mieux prendre en compte leur rapport coût-efficacité.
Lucentis face à Avastin. Une affaire révélée par Le Figaro, mais aussi un cas d'école: les deux médicaments sont tous deux efficaces contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Mais le Lucentis est le seul à pouvoir être prescrit dans la DMLA. Problème: il est 30 fois plus cher qu'Avastin. Coût pour l'Assurance-maladie: 400 millions d'euros par an. Certes, un décret est en préparation et doit autoriser l'Avastin, mais cette bataille pose surtout la question du prix des médicaments innovants.
En France, il existe un consensus pour financer, même à un coût élevé, un réel progrès thérapeutique. Mais aujourd'hui, dans un contexte de crise économique, de plus en plus de voix s'élèvent pour mettre en garde contre la dérive inflationniste des médicaments innovants.
Une médecine (trop) coûteuse
Derniers pointés du doigt: les traitements contre l'hépatite C. «Les derniers permettent de guérir 90 % des patients et dans dix ans nous pourrons l'avoir éradiquée», affirme Victor de Ledhinghen, secrétaire de l'association française pour l'étude du foie. Une véritable avancée mais à un coût… faramineux. En France, selon les calculs de Médecins du monde, traiter la moitié des 230 000 personnes atteintes d'hépatite C, à raison de 55 000 euros par patient, engloutirait l'équivalent du budget de l'ensemble des hôpitaux publics parisiens!
«Il faut utiliser ces médicaments, c'est évident», analyse le Pr Yazdan Yazdanpanah, infectiologue à l'hôpital Bichat-Claude Bernard, «mais vu leur prix, nous avons voulu analyser comment les utiliser pour que leur “coût-efficacité” soit le meilleur». Est, en général, considéré comme «coût-efficace» un traitement (hospitalisations, médicaments, consultations…) qui coûte moins de trois fois le PIB par personne et par année de vie gagnée, soit en France 90 000 euros. Or, selon l'équipe du Pr Yazdanpanah, prendre en charge tous les patients atteints d'hépatite C avec les nouvelles molécules ne serait pas coût-efficace. «Aujourd'hui, dans une économie contrainte, nous devons nous poser la question du prix d'un médicament. Même si cet argument ne doit pas être le seul, ni le principal, à entrer dans le choix du prescripteur», précise Yazdan Yazdanpanah.
Évaluer le coût-efficacité
Certains médecins ont déjà choisi de renoncer à certaines molécules, jugées trop chères au regard de leur apport. Notamment en cancérologie. «À l'hôpital Cochin, nous ne prescrivons pas l'ipilimumab dans le mélanome métastatique, car il est efficace seulement chez 10 % des patients et nous ne pouvons pas savoir à l'avance lesquels. Surtout, il est très toxique et très cher. C'est un jugement, cela peut se discuter, mais c'est la décision médicale de Cochin», assume le Pr François Goldwasser, chef de service de l'hôpital.
Le problème du coût-efficacité va prendre encore plus d'ampleur avec la diffusion massive des thérapies dites ciblées. «La cancérologie favorise ces médicaments de niche. Mais ce n'est pas parce qu'un médicament est efficace chez 1 000 malades plutôt que chez 1 million, qu'il doit être payé 1 000 fois plus cher», s'insurge le Pr Jean-Paul Vernant, hématologue à la Pitié-Salpétrière, à Paris. La solution, selon certains spécialistes, serait de remettre en cause une stratégie trop centrée sur le médicament pour favoriser la prévention ou d'autres formes de prises en charge. «Contre le cancer du poumon par exemple, mieux vaut sans doute investir dans la prévention du tabagisme que de développer de nouveaux traitements», estime le Pr Alain Astier, pharmacien hospitalier à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil).
À l'heure des restrictions budgétaires, les coûts pour la collectivité de ces médicaments innovants devront de plus en plus être justifiés. Le problème n'est donc plus seulement strictement médical. Il est politique. Certains pays, comme l'Angleterre, ont tranché. Là-bas, les malades n'ont pas accès à tous les nouveaux médicaments. Ainsi dans la leucémie myéloïde chronique, ils ont accès à deux traitements sur les trois qui existent. Lorsqu'ils veulent, malgré tout, bénéficier du traitement qui n'est pas pris en charge, ils doivent payer de leur poche! Tous ne le peuvent pas, car il faut alors débourser l'équivalent de 36 000 euros par an. Le débat est donc posé: est-on prêt, en France, à cette médecine à deux vitesses? Le dossier est sur le bureau du prochain secrétaire d'État à la Santé, qui doit être nommé mercredi.
sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/08/22202-medicaments-innovants-sont-ils-trop-chers