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Les médicaments innovants sont-ils trop chers ?
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solotude,je ne me morfond pas;j essaye juste d expliquer certaines choses,travaillant ds le domaine du medicale!!je parle juste de ce que je vois au quotidien et de ce que j entend!
Utilisateur désinscrit
Eh Cathy ! tu travailles dans le médical ? Moi, je SUBIS les conneries des soignants et soignantes depuis.... pas moins de 65 ans ! (diabète type 1 depuis l'âge d 10 ans et aussi autres pathologies). Ma terreur est d'avoir un jour à tomber sous la dépendance des soignants en vieillissant et je prie Dieu pour que ceux qui se prennent parfois bien à tort pour "les sauveteurs de l'humanité" n'aient pas à m'assurer une fin de vie intolérable (oui oui ! dès qu'on sort de la diabétologie c'est la catastrophe... euh... plutôt un véritable CATACLYSME !).
Alors, lorsque tu dis "on devrait supprimer les notices des boîtes de médocs je te réponds : ON N'EST PAS AU GOULAG EN FRANCE ! Même s'il y a des hypocondriaques (qui ne sont pas la majorité de la population française, tu en conviendras si tu es de bonne foi), on a droit à l'information, surtout des phénomènes secondaires et incompatibilités ou risques sur les notices !
ON N'EST PAS AU GOULAG !
On est encore... en démocratie... et encore parfois je n'en suis plus si sûre !
Utilisateur désinscrit
J'aime les gens qui mettent tout le monde dans le même panier, soignants ou pas d'ailleurs ..
Sinon .. http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-certains-antidouleurs-seraient-mauvais-coeur-53376/#.U1Oa_-2hwe0.twitter
Utilisateur désinscrit
positive,tu es bien agressive,il ne faut pas tout melanger!!tout le monde n est pas a mettre ds le meme panier,il y a des soignants qui sont devoues et qui travaillent dur tous les jours pour le bien etre et le confort des malades!
pour les notices,je dis simplement que tout le monde ne peut pas comprendre et prendre tout au mot,sans reflechir!!et ca,c est vrai!!l info,c est une chose mais la comprehension c est autre choses;chacun son travail!!
pour ce qui est du goulag!!!tu as raison,on n y est pas!mais parfois,face a certain comportement et reflection,on a le droit de perdre patience et de se montrer moins agreable!!
et puis aujourd hui ,c est la journee cancer du sein!!moi,je pense a celles qui en sont touchee et je m estime heureuse de ne pas avoir cette cochonnerie,donc par raport a elles,je ne suis pas a plaindre!!
pipit8457
Bon conseiller
pipit8457
Dernière activité le 09/12/2019 à 06:39
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J'ai travaillé dans différents services, cancéreux, psy, handicapés, pneumologie... et de par mon travail, je ne peux être que pour le progrès. C'est une chance de pouvoir être soigné
La France est l'un des pays au monde où l'innovation est mise le plus rapidement à la disposition des patients. Le nombre de médicaments orphelins disponibles y est l'un des plus élevés d'Europe.
Le masitinib peut soigner certaines pathologies inflammatoires dont la mastocytose (étude en cours) ainsi que l’arthrite rhumatoïde (phase IIb en projet) ou des maladies dégénératives (projet également sur la sclérose en plaque).Le masitinib appartient à la classe des inhibiteurs de protéine kinase (IPK) et agit sur les cellules du mastocyte, sorte de poste de commande du système immunitaire.
Certains pays ont renoncé aux thérapies dites ciblées. Nous avons de la chance de vivre en France. Bien sûr, de plus en plus, on préconise l’hospitalisation à la maison mais n’est-ce pas mieux pour le mental des patients. le Lucentis est le seul à pouvoir être prescrit dans DMLA. Problème : il est 30 fois plus cher que l’Avastin. Un de mes proches a malheureusement la DMLA, je suis heureuse qu’il puisse être soigné avec le Lucentis.
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julie kerespars
Utilisateur désinscrit
Ma pôvre Cathy tu me fais rire !
Car je conclue à juste titre que ce que tu viens de poster signifie que seuls les professionnels "comprennent" les notices... et tout ce qui n'est pas "professionnel" ne comprend pas. Ta position remet en cause en effet le comportement de certains professionnels dont tu sembles être. Et je ne fais pas de généralité. J'ai "fréquenté" les professionnels de tous bords pendant 65 ans. Ca m'a appris beaucoup sur les comportements humains.
Non, je ne fais pas de généralité. Nous vivons dans une société où le + important est "d'avoir l'air" (parfois de ce qu'on n'est pas en réalité). Ce n'est pas général MAIS COURANT et + qu'on ne croit.
Et je te confirme sans aucune ostentation que tous les "non professionnels de la santé" ne sont pas systématiquement débiles puisque tu juges qu'ils ne "comprennent pas" ce qui est écrit dans les notices.... et que donc il faut carrément supprimer les notices (qui mettent en garde quand même contre les effets secondaires). Je t'accord que certaines personnes ne lisent même pas les notices et/ou ne les comprennent pas mais vouloir les supprimer en considérant "qu'ils ne comprennent pas" sous prétexte qu'ils ne sont pas "professionnels" (tu as bien dit "chacun son métier").... je ne sais QUI généralise dans ce cas.
Certains "malades" comme moi, ont des diplômes et ne sont pas forcément incultes. Alors, pourquoi généraliser en estimant que seuls les professionnels ont droit à l'information ?
Ca me fatigue beaucoup d'avoir à "discutailler" comme ça !... Mais tout de même je me dois de relever certains propos que je trouve inacceptables.
Utilisateur désinscrit
je n ai pas dit que les personnes etaient debiles ou incultes,simplement beaucoup se trouvent tous les effets indesirables et arretent le traitement aussitot alors que pour beaucoup de traitement ,il faut un temp d adaptation!!
puisque mes discutions derangent,je ne viendrais plus sur ce sujet!
bye
Utilisateur désinscrit
je n'ai pas tout lu!!! mais pour moi, si la sécu n'existait pas je ne pourrais pas me soigner, entre l'appareillage pour l'apnée du sommeil, mon traitement de la fibro , et les opérations qui se suivent actuellement, dont une avec des examens très pointus, je ne pourrais pas assumer. de plus je touche une pension d'invalidité !!!
la perfection n'existe pas sur terre mais je remercie la sécu de ce qu'elle fait pour moi
Utilisateur désinscrit
je suis de ton avis furie je suis dans la meme situation que toi filou59
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Julien
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Julien
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Les nouvelles molécules qui ciblent les maladies graves sont de plus en plus onéreuses. Des voix s'élèvent pour mieux prendre en compte leur rapport coût-efficacité.
Lucentis face à Avastin. Une affaire révélée par Le Figaro, mais aussi un cas d'école: les deux médicaments sont tous deux efficaces contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Mais le Lucentis est le seul à pouvoir être prescrit dans la DMLA. Problème: il est 30 fois plus cher qu'Avastin. Coût pour l'Assurance-maladie: 400 millions d'euros par an. Certes, un décret est en préparation et doit autoriser l'Avastin, mais cette bataille pose surtout la question du prix des médicaments innovants.
En France, il existe un consensus pour financer, même à un coût élevé, un réel progrès thérapeutique. Mais aujourd'hui, dans un contexte de crise économique, de plus en plus de voix s'élèvent pour mettre en garde contre la dérive inflationniste des médicaments innovants.
Une médecine (trop) coûteuse
Derniers pointés du doigt: les traitements contre l'hépatite C. «Les derniers permettent de guérir 90 % des patients et dans dix ans nous pourrons l'avoir éradiquée», affirme Victor de Ledhinghen, secrétaire de l'association française pour l'étude du foie. Une véritable avancée mais à un coût… faramineux. En France, selon les calculs de Médecins du monde, traiter la moitié des 230 000 personnes atteintes d'hépatite C, à raison de 55 000 euros par patient, engloutirait l'équivalent du budget de l'ensemble des hôpitaux publics parisiens!
«Il faut utiliser ces médicaments, c'est évident», analyse le Pr Yazdan Yazdanpanah, infectiologue à l'hôpital Bichat-Claude Bernard, «mais vu leur prix, nous avons voulu analyser comment les utiliser pour que leur “coût-efficacité” soit le meilleur». Est, en général, considéré comme «coût-efficace» un traitement (hospitalisations, médicaments, consultations…) qui coûte moins de trois fois le PIB par personne et par année de vie gagnée, soit en France 90 000 euros. Or, selon l'équipe du Pr Yazdanpanah, prendre en charge tous les patients atteints d'hépatite C avec les nouvelles molécules ne serait pas coût-efficace. «Aujourd'hui, dans une économie contrainte, nous devons nous poser la question du prix d'un médicament. Même si cet argument ne doit pas être le seul, ni le principal, à entrer dans le choix du prescripteur», précise Yazdan Yazdanpanah.
Évaluer le coût-efficacité
Certains médecins ont déjà choisi de renoncer à certaines molécules, jugées trop chères au regard de leur apport. Notamment en cancérologie. «À l'hôpital Cochin, nous ne prescrivons pas l'ipilimumab dans le mélanome métastatique, car il est efficace seulement chez 10 % des patients et nous ne pouvons pas savoir à l'avance lesquels. Surtout, il est très toxique et très cher. C'est un jugement, cela peut se discuter, mais c'est la décision médicale de Cochin», assume le Pr François Goldwasser, chef de service de l'hôpital.
Le problème du coût-efficacité va prendre encore plus d'ampleur avec la diffusion massive des thérapies dites ciblées. «La cancérologie favorise ces médicaments de niche. Mais ce n'est pas parce qu'un médicament est efficace chez 1 000 malades plutôt que chez 1 million, qu'il doit être payé 1 000 fois plus cher», s'insurge le Pr Jean-Paul Vernant, hématologue à la Pitié-Salpétrière, à Paris. La solution, selon certains spécialistes, serait de remettre en cause une stratégie trop centrée sur le médicament pour favoriser la prévention ou d'autres formes de prises en charge. «Contre le cancer du poumon par exemple, mieux vaut sans doute investir dans la prévention du tabagisme que de développer de nouveaux traitements», estime le Pr Alain Astier, pharmacien hospitalier à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil).
À l'heure des restrictions budgétaires, les coûts pour la collectivité de ces médicaments innovants devront de plus en plus être justifiés. Le problème n'est donc plus seulement strictement médical. Il est politique. Certains pays, comme l'Angleterre, ont tranché. Là-bas, les malades n'ont pas accès à tous les nouveaux médicaments. Ainsi dans la leucémie myéloïde chronique, ils ont accès à deux traitements sur les trois qui existent. Lorsqu'ils veulent, malgré tout, bénéficier du traitement qui n'est pas pris en charge, ils doivent payer de leur poche! Tous ne le peuvent pas, car il faut alors débourser l'équivalent de 36 000 euros par an. Le débat est donc posé: est-on prêt, en France, à cette médecine à deux vitesses? Le dossier est sur le bureau du prochain secrétaire d'État à la Santé, qui doit être nommé mercredi.
sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/08/22202-medicaments-innovants-sont-ils-trop-chers