Le diabète de type 2 touche de plus en plus de Français. Un régime alimentaire moins gras et moins sucré permet pourtant de prévenir son apparition. Cet article vous est proposé en partenariat avec SanteMagazine.fr.
Autant l’alimentation ne peut être mise en cause dans la survenue d’un diabète de type 1, “insulinodépendant”, autant elle est étroitement liée au risque de développer un diabète de type 2, “non insulinodépendant” aussi appelé diabète “gras” », prévient d’emblée le Dr Jean-Michel Cohen. Non seulement celui-ci est de loin le plus fréquent, mais il ne cesse de progresser, y compris chez les jeunes.
Accusés : la surconsommation de sucres de mauvaise qualité, qui crée un phénomène de résistance à l’insuline, et le surpoids, qui l’accentue. Il n’est évidemment pas question de bannir les glucides, puisque ce sont eux les “carburants” de l’organisme. En revanche, seuls ceux qui ne provoquent pas une augmentation brutale de la glycémie ont leur place dans notre assiette.
Les critéres pour choisir le bon aliment en cas de diabète
Choisir des aliments à faible index glycémique
Le Dr Cohen décrit l’aliment glucidique idéal : « Il doit avoir un faible index glycémique et contenir des fibres, ces deux critères garantissant un passage plus lent des sucres dans le sang et une assimilation plus homogène. Et plus ils apportent de nutriments, mieux c’est ! »
Entrent dans cette catégorie l’avoine, le quinoa, les pains à la farine intégrale, les pâtes (cuisson al dente) et le riz – complets –, les légumineuses (pois, lentilles, haricots secs…), les pommes de terre cuites dans leur peau (eau, vapeur ou en robe des champs), les fruits, mais aussi les produits à base de soja (yaourts, tofu…).
Remplacer le sucre par un édulcorant
Et quand on ne peut vraiment pas se passer de sucre dans son café ou son yaourt, comment fait-on ? « On le remplace par un édulcorant naturel, comme la stévia, ou par du sirop d’agave, dont le pouvoir sucrant est supérieur au sucre pour un indice glycémique quatre à cinq fois plus bas », ajoute le nutritionniste.
Sélectionner les graisses
Le surpoids est le deuxième facteur de risque du diabète. Il impose de prendre des mesures drastiques. Il faut alors non seulement redoubler de vigilance sur la qualité des sucres que l’on consomme, mais encore il faut maigrir.
« D’un côté, on doit limiter les graisses et ne garder que les meilleures d’entre elles : les bonnes huiles (noix, olive, colza), les viandes maigres, poissons, volailles, jambon blanc, les laitages demi-écrémés ou écrémés. De l’autre, il faut ralentir sa consommation de glucides et accorder encore plus de place aux légumes, qui sont hypocaloriques, rassasiants et dont l’indice glycémique est irréprochable. »
Respecter un rythme de trois repas par jour
Plus l’alimentation est soigneuse et régulière, c’est-à-dire organisée autour des trois repas quotidiens, éventuellement complétés par une collation l’après-midi, plus la sécrétion d’insuline est harmonieuse. A éviter : les grignotages anarchiques. Et c’est encore plus vrai quand le diabète s’est installé.
Dernière mise à jour : 21/01/2017
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