la Sclérose latérale amyotrophique se manifeste initialement par la difficulté de bouger certains muscles, en général ceux d’une seule jambe. Ces premiers symptômes sont souvent interprétés comme de la fatigue passagère par les patients. La sonnette d’alarme est tirée lorsque, durant une promenade ou une course à pieds, le sujet tombe ou trébuche régulièrement, sans qu’il n’y ait d’obstacle sur le chemin.
Ensuite (les périodes varient de patient à patient), d’autres symptômes de la SLA peuvent commencer à se manifester comme des crampes et atrophies, même dans les parties hautes du corps, dans les bras par exemple, qui empêchent d’effectuer certains gestes normalement simples, comme boutonner sa chemise, ouvrir une porte avec une clé ou écrire. Les personnes touchés au niveau des muscles du visage commencent, elles, à avoir des difficultés à parler et à avaler. Les symptômes s’aggravent progressivement, jusqu’à la complète paralysie, dans un premier temps de la zone touchée, et ensuite de tout le corps.
Les symptômes de la SLA évoluent lentement et sont variés
La Sclérose latérale amyotrophique provoque ainsi un large éventail de handicaps. La capacité du cerveau à contrôler les mouvements volontaires est progressivement perdue, contraignant les patients à ne plus pouvoir bouger les bras, les jambes et le corps entier.
Les muscles les plus touchés sont ceux volontairement déplacés (bras, jambes, etc.), mais pour la majeure partie des patients, après quelques années (3 à 5 ans) les muscles involontaires se bloquent à leur tour, comme ceux de la cage thoracique, contraignant alors le patient à dépendre d'une machine respiratoire pour sa survie. Il n’y a cependant pas de conséquence sur les capacités intellectuelles, la personnalité du patient, sa mémoire ou encore sur ses sens, car seuls les muscles moteurs sont touchés.
Sources : Orphanet
Dernière mise à jour : 21/06/2018
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