Greffe de foie
En général, la greffe de foie est efficace : après un an, 80 à 85% des organes transplantés fonctionnent. Si le nouveau foie ne fonctionne pas ou que l’organisme le rejette, le médecin et l’équipe soignante déterminent alors s’il est possible d’effectuer une nouvelle transplantation hépatique.
Le foie sert à combattre les infections et nettoyer le sang des déchets. Il est, de plus, fondamental pour la digestion et conserve un type particulier de sucre qui permet à l’organisme de puiser son énergie. Le foie est l’organe le plus grand de l’organisme.
Pour être candidat à une greffe de foie, l’équipe médicale effectue une série d’examen sur le patient, et contrôle aussi si le cœur, les poumons, les reins et le système immunitaire sont assez forts pour supporter la transplantation hépatique. De plus, l’état psychologique et émotif du patient est aussi évalué pour comprendre si celui-ci est prêt à vivre une greffe de foie.
Remplacer le foie d'un malade
Lorsqu’un foie est disponible, le patient doit se rendre dans les plus brefs délais à l’hôpital pour être préparé à l’intervention. Si le foie appartient à un donneur vivant, le receveur ainsi que le donneur sont soumis à l’intervention en même temps. Si, à l’inverse, le foie appartient à un donneur décédé, l’intervention commence lorsque le foie arrive à l’hôpital. L’intervention chirurgicale peut durer jusqu’à 12 heures : le chirurgien retire dans un premier temps le foie malade et le remplace avec le foie du donneur.
Le patient doit ensuite rester à l’hôpital durant une à deux semaines pour déterminer si le nouveau foie fonctionne correctement ; il doit aussi prendre différents médicaments pour prévenir les infections et le rejet de l’organe.
Durant cette période, le médecin contrôle si le patient présente des symptômes d’hémorragie, d’infection ou de rejet. C’est aussi durant cette récupération que l’équipe médicale enseigne au patient comment prendre soin de sa santé et notamment comment utiliser les médicaments pour protéger le nouveau foie. Le patient devra ensuite voir régulièrement le médecin qui contrôlera la fonctionnalité du foie. Des examens sanguins doivent, de plus, être effectués fréquemment pour déterminer si le foie est endommagé par le rejet, s’il est infecté, ou s’il est affecté d’éventuelles complications.
Si l’organisme rejette le nouveau foie, le patient peut se sentir fatigué, avoir peu d’appétit ou mal à l’estomac. Parmi les autres symptômes, on retrouve la fièvre, des douleurs dans la zone du foie, une jaunisse, des selles claires.
Dans certains cas le rejet peut être asymptomatique ; les médecins le découvrent alors lors des examens sanguins.
Si le foie est endommagé par le rejet de l’organisme, le médecin et l’équipe médicale peuvent décider de réinscrire le patient comme candidat à une nouvelle greffe de foie.
Le rejet est la réaction du système immunitaire contre le nouveau foie suite à la transplantation hépatique. En effet, il peut arriver que le système immunitaire essaye de détruire l’organe nouvellement transplanté.
Pour empêcher l’organisme d’attaquer le nouveau foie, le patient doit suivre un traitement durant le reste de sa vie, composé de médicaments immunosuppresseurs.
Sources :
- Institut National du Cancer
- Hépatites Info Service
Publié le 18 nov. 2018