Greffe de pancréas
Voici les 3 techniques principales de transplantation de pancréas :
- La transplantation simultanée de rein et pancréas : c’est la greffe de pancréas la plus fréquente, et constitue environ 85% de toutes les transplantations pancréatiques au monde. Les patients qui sont traités avec cette procédure souffrent d’une maladie rénale (néphropathie) significative, causée par le diabète, et reçoivent une transplantation de rein et de pancréas du même donneur décédé.
- La transplantation pancréatique après le rein : cette procédure est choisie pour les patients qui ont reçu une transplantation rénale qui fonctionne mais dont le diabète n’a cependant pas disparu.
- La transplantation du pancréas simple : Cette procédure est pratiquée chez les patients qui souffrent de diabète insulino-dépendant et qui n’ont pas de maladie rénale associée. Les candidats doivent avoir une concentration de glucose dans le sang difficilement contrôlable ou souffrir d’autres complications du diabète, telles qu’un endommagement du système nerveux (neuropathie) ou des problèmes oculaires (rétinopathie).
Décider d'une transplantation pancréatique
Les membres de l’équipe médicale décident avec le patient si la greffe de pancréas est le traitement le plus adéquat.
La décision doit tenir compte du choix du patient, de son état médical et de son âge. En général, les patients qui reçoivent une greffe de pancréas sont en mesure de suivre une vie plus sereine, avec moins de restrictions et socialement plus productive qu’avant. Cependant, la greffe de pancréas implique de nombreux aspects médicaux, émotionnels, et des changements considérables dans les modes de vie, que l’entourage du patient doit prendre en considération.
Une fois que l’opération est effectuée, il est nécessaire que le patient soit immédiatement tenu sous surveillance. Les causes les plus fréquentes de rejet du pancréas sont la réduction ou l’interruption du traitement antirejet. Ces changements dans la prise de médicament sont liés aux effets secondaires du traitement antirejet, qui poussent le patient à modifier les prises. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire d’en parler à l’équipe médicale en charge, si les médicaments présentent des effets secondaires trop contraignants.
Sources : Agence de la Biomédecine
Publié le 25 déc. 2019