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Phobie sociale - Anxiété sociale - Personnalité évitante
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Le courant doit passer un minimum avec le thérapeute/professionnel. Après une nouvelle agression, je n'osais plus regarder une personne dans les yeux. Pragmatique, je m'en excusais auprès de mes supérieurs dans mon boulot et pouvait alors communiquer. Je ne voyais en tous mes interlocuteur une menace physique potentielle. Je le masquais assez bien. Le courant passait peu avec le thérapeute qui m'a traité cela n'a pas empêché qu'en deux trois séances, l'évolution était évidente. Quelques séances d'EMDR et c'était réglé, idem en 'hypnose eryiksonnienne' pour retrouver un minimum d'estime de soi deux trois séances. Bémol: cela ne règle pas tout. Mais c'est déjà cela. Dommage que ces méthodes ne soient pas plus banalisées : elles pourraient apporter à bien des catégories de personnes Un confort de vie après un choc émotionnel. Cela ne m'empêche pas de devoir prendre mes médocs !
GRAM84
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GRAM84
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Ami
Bonjour à tous,
Je passe après une assez longue absence.
Guy Je te remercie car tu nous apporte des infos sur de nvelles méthodologies. comme tu dis dommage qu'elle ne soient pas plus banalisées, en accompagnement des médicaments.
Personnellement je vais me forcer à reprendre mes séances de psy. que j'avais lâchées pour différentes raisons : difficulté voire angoisse à chaque rdv, sentiment de parler à un mur, et surtout devenue phobique à avoir un mal de chien à sortir de chez moi. Quelque part heureusement que je doive, comme je dis "remplir mon frigo" ce qui m'oblige à....sortir faire au moins mes courses.
Cette phobie et ses angoisses s'ajoutent à une dépression ancienne et récurrente, boostées par un énorme choc émotionnel pour lequel je prend une molécule spécifique depuis plusieurs années. Malheureusement les éléments du traumatisme étant tjs matériellement parlant toujours là, bien qu'un peu aguerrie à force, je passe régulièrement de bien mauvais moments.
Personne ne sait, personne ne comprend, tout le monde interprète ma façon d'être et d'agir à la petite lueur de leur incompréhension et je trouve qu'en fin de compte je suis plutôt costaud. Ceci dit j'ai décidé de reprendre mes séances de psy à la rentrée, en espérant que le filling sera de nouveau au rdv.
Bon courage à tous
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gram
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous.
Content que Gram84 trouve un coup de pouce dans ma contribution.
Mon quotidien est assez similaire (remplir le frigo, acheter un journal) mais je travaille toujours et cherche des stratagèmes pour me " forcer à faire des choses".
Par contre, je passe l'essentiel de mes loisirs à dormir car j'espérais quand j'ai repris le boulot ne pas être confronté à trop de personnes. Cela s'est révélé différent. Pour positiver, j'ai décidé de considérer mon activité comme un travail thérapeutique... personnel.
Ayant changé un peu d'environnement, je découvre avec surprise qu'il existe toujours des gens aimables dans mon organisation, voire prévenants !
Il n'y a pas de raisons de désespérer plus de soi que des autres, ou vice-versa C'est sans doute mathématique : si déjà on est un peu pessimiste, le phénomène s'amplifie à mesure que l'on croise de moins en moins de gens.
Cela n'empêche pas de rêver à son .
Ma stratégie est de refuser de me fixer sur le négatif dans les conversations.
Pour broyer du noir, pas besoin que l'on en rajoute - la morosité ambiante et mes ruminations suffisent . D'ailleurs, lorsque je ne me sens vraiment pas bien, je le signale éventuellement et de façon anecdotique à l'une ou l'autre personne sans appuyer ( car ce sentiment peut exister chez chacun) et surtout sans que cela ne devienne le centre de la conversation.
Les choses les plus anecdotiques me surprennent : quelques vêtements de couleur pour remplacer un costume et tout le monde vous trouve en forme. C'est n'importe quoi, mais c'est sympa.
A mon prochain élan d'écriture. Et merci de votre réaction positives.
Pour revenir à mon précédent message, je rappelle que ne suis prescripteur de rien. Vous l'aviez bien compris. Se laisser conseiller par un pro qui profitera de votre dynamique pour la consolider, aider à dénouer nos contradictions, ou nous réorienter.
A+.
Utilisateur désinscrit
Tiens, j'ai utilisé deux fois le mot anecdotique...
GRAM84
Bon conseiller
GRAM84
Dernière activité le 28/09/2024 à 13:05
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Salut Guy Belgique ne t'inquiètes pas tout le monde a bien compris que tu n'étais prescripteur de rien.
Tu semble avoir trouvé la 'positive attitude' pour t'aider dans le boulot. finalement, à part le coup de bambou du fameux traumatisme, ça allait à peu prés comme toi j'essayais de trouver des astuces pour -aller mieux- et ça marchait. La tête dans le boulot pas de place pour la saleté de déprime.
Le plus dur maintenant que suis à la retraite est de trouver des motivations, et même de répondre aux sollicitations. Le pas envie quoi. mais courage ça finira bien par s'arranger !!!
Belle journée tout le monde
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gram
Utilisateur désinscrit
J'ai la phobie sociale, je n'ai aucune vie sociale à cause de cela, aucune petite amie alors que j'ai 21 Ans passé..
J'ai consulté un psy sans succès , je ne sais plus quoi faire pour sortir de cette spirale négative..
Utilisateur désinscrit
bonsoir
pour moi ça fait 30 ans que je souffre de ,crises d'angoisse invalidantes,je vis en reclue par ce que je peu en avoir une à tout moment,je me met à transpirer de la tete aux pieds,je tremble,j'ai le cœur qui s'affole,les mâchoires coincées,si je suis chez moi je m'allonge,et je laisse passer ,cela m'est arrivée en plusieurs endroits différend les gens vous regarde comme une bête de foire,la première foi que mon mèdecin traitant m'a vue en crise il m'a envoyé aux urgences,segolinette parle de son mari,le mien il s'en fout royalement,pas un mot gentil rien,pendant les crises j'ai mal partout et après je suis une loque,parfoit je me demande ce que je fais sur terre...
Utilisateur désinscrit
À tous, présents et à venir Salut
Bien que je m'impose une vie sociale, j'ai mes périodes de repli dans lesquelles j'en arrive à une forme de phobie de ma boîte mail ... Et vous ?
Utilisateur désinscrit
@manuella87 depuis le temps de ton dernier message cela va t il mieux pour les crises d'angoisses. Je suis sûr que ce sont des alarmes positives et que tu as dû changer certaines choses dans ta vie pour te sentir moins angoissée. Je l'espère.
@Guy.Belgique moi aussi la boîte mail cela me le fait et en plus j'ai une boite mail au boulot. Donc j'ai mis des outils en place et je suis moins embêtée, moins sollicité, et moins stimulée donc j'ai moins de stress, je garde la technologie sans les désavantages. J'ai le même souci avec face de bouc hhhh
Faut faire comme avec le telephone, la porte d'entrée, la boite à lettre, faut mettre des filtres hhh
Se protéger, se recentrer sur soit, ses. Besoins, s'accorder du temps, du plaisir, c'est dejà le début de la guérison. Par contre moi je m'entraîne à regarder les gens dans les yeux pour plein de raisons.
Bonne route à tous
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Bonjour,
Née en 1982, je souffre de troubles anxieux généralisés (TAG), de Troubles de l'humeur (dysthymie, avec évolution dépressive chronique) et d'un important trouble d'anxiété sociale évoluant de la personnalité évitante ("je asociale, inadaptée, je suis comme ça et je m'adapte") à la phobie sociale invalidante ("j'ai peur de toutes les situations m'exposant au regard des aux autres et je suis en grande souffrance, je voudrais changer mais j'ai peur, je suis nulle etc".
Le trouble de la Personnalité évitante est une sorte de sentiment diffus de ne pas être "adapté" à la société, pas "à la hauteur" des attentes de celle-ci. On est "hypersensible". Ce trouble conduit souvent à éviter les situations impliquant éventuellement le risque d'être critiqué ou évalué par autrui (on pense que ça sera de toute façon négatif, alors à quoi bon?). On est réticent à nouer des relations avec d'autres personnes, à moins d'être sûr et certain de ne pas être rejeté (preuves difficiles à trouver, même auprès de sa propre famille). On a tellement peur d'avoir honte! Ou d'être ridicule... ou les deux.
On est donc anxieux face aux autres et on se replie sur soi, tout en trouvant de "bonnes" raisons à ça. Parce que le principal trait de ce trouble c'est qu'on pense qu'on est "comme ça", que c'est dans notre personnalité et qu'on ne pourra rien y changer. Du coup ça limite l'accès aux soins, même s'il existe une souffrance psychique marquée. Et même le patient n'abordera pas ses ressentis face aux thérapeutes, justement de peur d'être ridicule ou "faible" etc.
Quand on souffre de trouble de la personnalité évitante, on considère souvent que notre douleur psychique vient des autres, du monde, du "système". On essaye de rationaliser ses réactions anxieuses aux situations sociales. Et comme la souffrance vient de la vie qui nous est extérieure, et bien on l'évite. Du coup on reste à un niveau d'anxiété supportable, voire inexistant, juste parce que on évite tout ce qui serait susceptible d'entraîner de l'anxiété. Mais ce n'est pas conscient.
♦♦♦
Quand on commence à prendre conscience des choses, du fait que cette souffrance est "anormale" et qu'on souhaite changer, on entre dans l'anxiété sociale (tolérable) voire le trouble Phobie sociale.
Le trouble de la personnalité Phobie sociale se manifeste par des troubles anxieux sévères lorsque le sujet est confronté à une situation sociale voire potentiellement sociale. Le sujet est parfaitement conscient de l'aspect irrationnel et disproportionné de son angoisse face à la situation, mais c'est plus fort que lui. Il a conscient d'être malade et voudrait cesser de souffrir. Souvent il a des comportements d'évitement (conscients) des situations anxiogènes et parfois il parvient à mettre en place des attitudes de contournement (se faire accompagner, n'aller que dans des endroits "connus", etc).
C'est une maladie très dure, très invalidante.
J'ai longtemps oscillé entre la personnalité évitante et la phobie sociale. C'est à dire choisir de vivre dans le déni ou bien regarder la vérité en face et accepter de me faire aider (quelle horreur!!! quelle honte!!!).
Il y a maintenant cinq ans, après avoir vus se succéder les uns après les autres des psys (psychologues, psychiatres, pédopsychiatres, infirmières scolaires etc...) qui ne me comprenaient pas, années après années... c'est mon médecin généraliste qui a posé le diagnostic.
Plusieurs psychiatres ont confirmé, tests à l'appui, la maladie.
Je ne peux pas la détailler dans un seul billet.
L'excellent site Internet AnxiétéSociale en donne une description très détaillée.
♦♦♦
En ce qui me concerne je souffre à la fois d'anxiété d’interaction et d'anxiété de performance. C'est très douloureux psychiquement et physiquement. La phobie sociale entraîne des troubles anxieux généralisés, qui provoquent eux-mêmes des somatisations diverses.
Bref.
Je souffre de phobie sociale invalidante.