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Patients Trouble bipolaire
Vous rappelez vous le début de votre maladie ?
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Utilisateur désinscrit
oh oui je ne m'en souviens que trop bien
je devais reprendre le travail (après les vacances de noël) , je me sentais pas bien dans ma peau
mon médecin traitant de l'époque m'a prescrit du lexomil pour 1 mois
mais sans arrêt de travail , et j'ai avalé les 3 boîtes de lexomil le lendemain matin au réveil
je ne sais toujours pas pourquoi j'ai fait cela , j'étais dans une bulle fermée , je ne voyais plus rien
une impression très bizarre
diagnostiquée bipolaire
arrêts de travail 3 ans consécutifs avec HP
sans grand résultat
puis invalidité 2ème catégorie cpam et invalidité 80% MDPH
je n'ai plus jamais travaillé , je venais d'avoir 40 ans
là je suis stabilisée depuis 2005
et très bien suivie en externe
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 216 dans le forum Trouble bipolaire
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
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Bonjour,
J'ai déplacé le sujet dans la rubrique "Ma pathologie et moi". La rubrique "Je me présente à la communauté est uniquement destinée à la présentation des nouveaux membres de Carenity.
Je vous remercie pour votre compréhension.
Julien
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Julien
Fripoune
Fripoune
Dernière activité le 24/06/2022 à 18:23
Inscrit en 2013
8 commentaires postés | 5 dans le forum Trouble bipolaire
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Bonjour,
Je me rappelle avoir déjà eu des périodes de déprime dans mon enfance, et d'autres d'euphorie. Le tout grandissant en intensité avec l'âge. Jusqu'à la naissance de mon 2ème fils où j'ai fait une sérieuse dépression, consulté et commencé les antidépresseurs. Mais ils ne m'ont pas été d'un grand secours jusqu'à ce que soit diagnostiqué un trouble bipolaire et que je prenne également du lithium.
Utilisateur désinscrit
Je me souviens de ces 2 mois ou j'ai dormi 2h par nuit. La vie me paraissait si belle, si riche, si intense, si facile. J'avais 25 ans, j'ai dit à ma parents, emmenez moi voir un médecin. Le médecin a dit à ma mère, passez à la pharmacie, donnez lui ces gouttes et surtout ne la laisser pas seule. Elle est dangereuse pour elle et pour les autres.
Hospitalisation pour recharger les batteries. Dépression pendant de longues années. Depuis quelques années, je suis bien, sereine, je revis. Toujours avec l'avis de mon médecin. Très bon suivi. Très important.
Petite on m'appelait 'Jean qui rit Jean qui pleure'
Aujourd'hui, je souris et pleure seulement quand je suis émue.
Utilisateur désinscrit
Bonsoir tout comme Fripoune je me rappel aussi avoir eu des moments de déprime, ma mère ma souvent dit qu'a l'age de 3 ans je m'isoler et pleurer souvent, puis avec l'age c'est devenue de pire en pire, crise de nerfs, panique, anxiete peur de voir du monde, idée noir, mais la ou c'est devenue grave c'est lors d'une séparation avec mon conjoint j'ai passer le mois le plus sombre de toute ma vie... mon médecin généraliste me disait a chaque consultation ou je venais le voir car jetait dépressive "tu est bipolaire!" 5 ans après j'ai fini par l'écouter, il avait raisons le psychologue et le psychiatre l'ont confirmer.
Utilisateur désinscrit
mais il est exact que bien que personne n'en parlait
et ne faisait attention
mes crises de larmes où je ne voulais voir personne
et mon repli sur moi-même ont commencé dans mon enfance
Utilisateur désinscrit
Bonsoir,
Pour moi, ça a commencé lors d'un voyage au ski en 5e avec le collège : 1ères crises d'angoisse (non diagnostiquées comme telles à l'époque). Depuis ce séjour je n'ai plus été tranquile un seul instant. J'étais victime de beaucoup de moqueries, rumeurs, mauvais coups des autres et était très mal dans ma peau. En 3e, grosse dépression, je ne mangeais plus, ne buvais plus, mes parents m'ont hospitalisée. 1ère hospitalisation d'une longue série... Scolarité fortement perturbée pour finalement abandonner en début de terminale S après une longue hospitalisation en hp. Nouvelle tentative de formation en bac pro commerce option pharmacie, ça me plaisait beaucoup mais j'ai été rattrapée par la maladie et arrêt au bout d'à peine 6 mois. Plusieurs mois après je commence une formation de bac pro secrétariat par le CNED et cette fois-ci j'ai été au bout car je pouvais gérer mes cours en fonction de mon état : travail double en phase haute qui compensait l'absence de travail en phase dépressive et pendant mes hospitalisations. Mais travailler par correspondance provoque un certain isolement, du coup, j'ai voulu retourner au lycée pour préparer un bts... mais ça n'a pas fonctionné, arrêt au bout de 6 mois pour finalement reprendre la formation par le CNED à la rentrée suivante et la terminer. L'entrée dans la vie professionnelle a été chaotique. J'ai perdu mon travail à plusieurs reprises à cause d'arrêts maladies répétés et prolongés. Maintenant je suis au chômage partiel. Je ne vois pas comment je vais pouvoir mener une vie normale, je ne vois pas d'avenir pour moi.
Utilisateur désinscrit
Bonsoir,
Les troubles bipolaires on commencés à l'adolescence selon mon psy, et il a certainement raison car quand je me souvient de mon comportement envers moi même(fugues, scarifications, prises de stupéfiants, besoin de prises de risque, violence, déscolarisation, attiré par le morbide dessinant des choses noires et étranges, replis sur moi ou exubérance dans tout les domaines).J'en voulais à la terre entière, je me sentais différente des autres et ne voulais surtout pas leurs ressembler! Les conséquences d'une enfance chaotique....? Par le suite, en grandissant avec mes premiers amours,vers l'age de 16 ans, pas simple non plus de gérer mes émotions, crises de nerfs et de larmes suivie de rires, tristes tragédie à chaque fois, qui d'ailleurs en ce point n'as pas beaucoup changer, pas dans le comportement mais dans le choix des partenaires qui s’avère êtres jusqu'à maintenant un fiasco, bref une dépression sévère c'est déclaré en 2009 avec hospitalisation etc...et enfin diagnostiqué bipolaire en 2012 et prise de lithium, en cours de stabilisation .
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Mes troubles ont commencé lorsque j'avais 12 ans. A l'époque, tout le monde pensait que ma crise d'ado était très marquée (d'autant que j'ai toujours eu du caractère), et jamais personne n'a même évoqué une visite chez le psy pour comprendre d'où venait toute cette colère, ces émotions qui me submergeaient en 2 secondes, les crises de larmes... (ce n'est "pas le genre" de ma famille...).Surtout que parfois j'étais une jeune fille drôle, enjouée, capable de tenir une conversation avec un adulte... donc, c'était la faute à "mon fichu caractère".
Toute la période 12-20 ans n'a donc été qu'une succession de crises up et down (mais je ne le savais pas à l'époque), et donc je continuais ma crise d'adolescence, puisque c'était une excellente explication...
Aujourd'hui ma fille a presque 7 ans, et je surveille, car je ne veux pas qu'elle vive la même adolescence que moi, à être écartée du groupe, se sentir seule et complètement extraterrestre... même si elle commence à emprunter mon chemin (dur de "fidéliser" ses amies à part 1, émotions en dents de scie...)
Utilisateur désinscrit
Suite à un éprouvant épisode de bouffée délirante, je me suis mis à chercher des explications à droite et à gauche.
J'ai cherché dans des encyclopédies médicales, j'ai questionné sous couvert de curiosité des gens que je savais être bîpolaires, j'ai lu Freud, je suis même allé consulter une psychothérapeute pour enfin aller confirmer ce que je pensais de mon état.
Après avoir longuement consulté ma mémoire à l'époque où je me jugeais moi-même. J'ai pris conscience que tous les instants de ma vie ont en trame de fond cette anomalie/sensibilité/pathologie/instabilité émotionnelle. Du plus loin que je me souvienne, ça a régit toute ma vie. Dès lors que j'ai pris conscience qu’apparemment tout le monde n'était pas comme ça.
Je me suis souvenu des amis que j'ai perdu, des gens que j'ai blessé, de mes comportements à risque, de mes longues périodes de solitudes forcées ou désirées. Je me suis souvenu de ma concentration vacillante. Je me suis souvenu avoir de très nombreuses fois brillé en cours et avoir été accusé de tricher. Je me souviens de mon total désinterressement pour certaines matières parce que les profs eux-mêmes m'étaient antipathiques. Je me suis aussi souvenu de cette solitude intense qui pouvait m'assaillir même au coeur d'une soirée festive avec mes amis. Je me suis aussi souvenu qu'après avoir craqué lors de ma bouffée délirante, avoir pleuré pour la première fois depuis 13 ans. Et surtout de ces périodes ô combien plus longues où je n'étais capable de rien pas même de dire bonjour correctement.
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
Bon courage à toi, n'hésites pas à revenir vers moi, je t'aiderais si je le peux et bien sûr si je ne sombre pas à nouveau dans le cœur obscur.
Mes amitiés
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ChriChrid'amour
Bonjour, http://www.psychomedia.qc.ca/tests/dsm-iv/bipolaire.
Tu peux consulter l'intérêt du test, perso moi je n'ai pas été testée.
D'après la psychiatre, les bipolaires ont tendance à faire un virage maniaque au printemps.
Dans l'euphorie, la personne bipolaire a tendance à perdre le sommeil, le plus embarrassant c'est qu'elle n'est pas fatiguée pour autant.
"Sors toi les doigts, motive toi et ca repart", jusqu'à la prochaine...:ces remarques désobligeantes ne servent à rien, ça ne fonctionne pas comme ça la bipolarité, il faut bien sûr essayer de se"mettre des coups de pieds au cul", il faut surtout se faire aider par qqn avec qui on peut échanger, exprimer ses sentiments et qui soit à votre écoute.
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grand pere
Bon conseiller
grand pere
Dernière activité le 08/11/2024 à 17:31
Inscrit en 2012
1 093 commentaires postés | 439 dans le forum Trouble bipolaire
15 de ses réponses ont été utiles pour les membres
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Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Je ne pense pas que l'on nait bipolaire, on le devient, il y a peut-être des prédispositions héréditaires, et des zones spécifiques du cerveau activées anormalement lors des phases maniaques et dépressives par des stimulis.Toujours est-il que nos traitements, molécules chimiques agissent sur notre cerveau en régulant l'infux nerveux, pour mon traitement , le lithium augmente le nombre de capteurs au niveau des synapses (connection) des neurônes.Mais la question que je me pose est de savoir quand dans votre vie vous avez senti que vous étiez différent des autres et dans mon cas c'est bien avant de commencer un traitement à l'âge de 22 ans (Haldol 5mg et Dépamide) et de mettre un nom sur ma maladie qui n'était plus un simple trouble du comportement, mis une psychose maniaco-dépressive avec perte de contact avec la réalité, La cause, ou tout au moins celle qui me paraît la plus determinante je l'ai ecrit dans mon profil, je ne vais pas radoter encore une fois, mais elle remonte à ma petite enfance, je suis l'ainé et j'ai été conditionné par l'amour de mes parents à faire en sorte de leur obéir en leur faisant plaisir à faire de ma vie ce qu'ils voulaient eux, je n'ai jamais rien choisi ( sauf mes 18 ans de rugby) je n'ai jamais pu dire JE, c'est primordial ce que je viens d'écrire seul face à mon micro...je ne l'avais jamais aussi clairement formulé..Je vous laisse continuer si vous souhaitez nous faire partager vos souvenirs....
Philippe