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Patients Prostatite
Une prostatite chronique depuis janvier 2015
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ThierryLH
ThierryLH
Dernière activité le 30/08/2024 à 04:19
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@Foufou19
Pour le traitement, j'ai eu 8 semaines d'antibio 2 fois par jour d'ofloxzcine 200 mg ( également appelé oflocet)
Il faut minimum 6 semaines minimum d'antibio pour le mycoplasme genitalium à partir du moment où il a infecté la prostate, car les antibios ont dû mal à rentrer dans la prostate qui s'est calcifiée par endroit pr se protéger.
tawan77
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tawan77
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Salut,
J'ai eu un RDV avec un uro qui m'expliquait ne pas être sur que ces calcifications soient un résidu infectieux. Il semble que certaines personnes en développent même sans avoir eu de prostatite.
@Momo1414 Les symptômes lors de mes rechutes de prostatites (en ce qui me concerne) sont :
- urine trouble et vessie sensible (comme irritée)
- douleur au niveau du rectum (sensation de balle dans l'anus, chaude et génante), aggravée en position assise. C'est le symptôme le plus embêtant
- chaleur et gêne scrotale
- petits spasmes dans la prostate
Des qu'on traite, par antibio, les troubles urinaires s'en vont en premier.
J'ai eu une phase qui a durée environ 5 ans ou j'étais tout le temps ou presque sous antibio. Puis ça s'est amélioré tout seul, en renforçant mon immunité et en prenant de la phyto.
La je repart pour une crise bien douloureuse. Donc antibio...
J'ai demandé a l'uro si une opération était possible (résection de la prostate). Il n'est pas trop partant car je n'ai rien de réellement visible à l'échographie (pas de foyer infectieux ou abces) et pas de grosse prostate non plus...
C'est très embêtant ces problèmes car ils ont un impact sur la qualité de vie. Mais il faut rester positif car d'une façon ou d'une autre ça s’améliore en général avec le temps.
Momo1414
Momo1414
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Merci pour votre reponse tawan77
vous n’avez pas de brulure urinaire ?
moi j’ai des gouttes retardataire ...
meatite en permanence voir écoulement uretral tres clair et jamais rien de retrouvé au prelevements ....
dois je prendre des antibio?
tawan77
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tawan77
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Salut Momo,
Le forum ne peut que donner des hypothèses et le mieux serait de demander au docteur un autre examen urinaire (ECBU ou mieux, un test de stamey pour les prostatites)
Les brulures urinaire peuvent avoir plusieurs origines. Cela peut etre lié à une infection en cours ou terminée. (dans ce cas l'inflammation persiste quelque temps).
L'écoulement uretral clair est souvent témoin d'un chlamydia. Si tu as eu des rapports à risques (car c'est une MST) Peut etre que tu devrais demander une serologie pour cela. Les médecins ne demandent pas systématiquement de tests pour ce germe.
Momo1414
Momo1414
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Bonjour tawan77
pour t’expliquer mon parcours j’ai fait une infection à ureaplasma en octobre 2018 et depuis les signes évoqués persistent ...
j’ai fait ecbu 1er jet 2em jet
prelevement uretral
speemoculture
prelevement après massage prostatique
et on ne trouve jamais rien ....
inflammation persistante tu dis ? Meme apres 18 mois ?
tawan77
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tawan77
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salut Momo,
On ne peut que partager nos expériences ici donc encore une fois, on est pas docteur et il faut bien prendre avec des pincettes ce que les membres d'un forum peuvent dire (moi ou d'autres...)
J'ai malheureusement pu constater que beaucoup de médecins ne sont super calés en problemes de prostate. Particulièrement les médecins généraliste. Donc parfois (souvent) , ils ne donnent pas les bons examens et les bons traitements pour ce probleme.
"toute infection urinaire chez l'homme devrait etre considéré comme une prostatite" www.revmed.ch/RMS/2017/RMS-N-558/Infections-urinaires-basses-non-associees-aux-sondes-urinaires-chez-l-homme.-Uretrite-cystite-et-prostatite
Il y a 4 types de prostatites.
Catégorie 1: prostatite aiguë bactérienne
Catégorie 2: prostatite chronique bactérienne
Catégorie 3: prostatite chronique/douleur pelvienne chronique (PC/DPC)
Catégorie 4: prostatite inflammatoire asymptomatique
On peut passer d'une catégorie à l'autre. Tu a pu avoir une prostatite aigue, ou bactérienne, puis passer en catégorie 3, ou 4
Pour ta situation, il faut voir les choses de manière cartésienne (ce qui n'est pas facile, surtout lorsqu'on a mal ou qu'on est très dérangé par ce probleme) :
Si tu as eu une bactérie visible à un examen, à un moment donné, c'est que le laboratoire a pu la découvrir. Tu avait donc une infection urinaire qui a probablement évolué vers une prostatite 'catégorie 1 ou 2)
Tu as eu un traitement antibio et tu as refait par la suite tous les bons examens pour vérifier qu'aucun germe ne se cache pas dans la prostate.
Cela donne déja une piste quand à ta situation.
Autre chose aussi c'est : Est ce que ta situation s'aggrave sans antibiotiques ou pas ?
Car si elle s'aggrave, il y a de fortes chances que la bactérie se multiplie et cause des problèmes plus important. A contratio, si il n'y a pas d'aggravation hors traitement, c'est un signe que le problème peut ne PAS être bactérien...
Si le problème n'est pas lié à une bactérie, tu es peut etre rendu dans la catégorie 3 : Le syndrome douloureux pelvien.
Le fait d'etre dans la bonne catégorie donne plus de chances de bénéficier du traitement adapté.
A ta place, je ferai encore des tests de manière extensive pour etre sur à 100% de ne plus avoir de bactérie (avec un infectiologue peut etre) et je tenterai des traitements pour soulager les symptomes que tu as.
Bon aprem !
Momo1414
Momo1414
Dernière activité le 03/02/2021 à 20:30
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Encore merci pour vos reponses et votre temps
oui j’ai bien conscience que ce sont de vos expériences dont vous faites part et c’est justement de ça dont j’ai besoin.
Vous évoqué les 4 différents types de prostatite mais considerons que je sois passé dans la 3 (sdpc) au vu des résultats négatifs des analyses ...
comment expliquer la meatite persistente ? La perte d’urine ?
cela expliquerai les douleur mais pourquoi une inflammation du meat ?
Au vu de mes douleurs je m’oriente vers une nevralgie pudendale... car personnellement je n’ai aucun repis ... les douleurs sont constantes ... insupportables et ce depuis 18 mois ... j’ai parfois de mauvaises idees ...
vous dites refaire des examens extensifs a quoi pensez vous exactement ?
Que reste t-il ?
j’ai fait echo prostate .. endoscopie prostate ... irm prostate ... prelevement urinaire ... uretral... spermo ... prelevement après massage prostatique ...
j’ai eu des cures de quinolones ... d’augmentin ..
je dirais qu’avec ou sans antibio c’est pareil ...
merci d’avance pour tes conseils
tawan77
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tawan77
Dernière activité le 28/09/2024 à 11:35
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Salut Momo,
Je ne vois pas trop pourquoi cette meatite ne part pas. Est ce que le docteur as demandé un prélevement de peau pour voir si ca ne serait pas allergique ou inflammatoire ?
Pour les douleurs, je compatis car pour les avoir vécu (et les vivre encore par période), c'est difficile et obsédant.
As tu essayé de consulter un médecin spécialiste de la douleur ? Pour ma part lorsque la situation devient trop difficile je prend ponctuellement de l'IXPRIM (tramadol + paracetamol). Cela fonctionne super bien et laisse quelques heures de répis pour souffler un peu.
J'avais également eu du LYRICA, qui est un médicament utilisé pour les douleurs neuropathique.
Coté phytothérapie il y a la QUERCETINE et le concentré d'AIL qui sont des anti inflammatoire naturel puissant et sans effets secondaire.
Essaie de garder le moral. C'est super important. Ca va forcément aller mieux, même si ca peut prendre du temps.
Momo1414
Momo1414
Dernière activité le 03/02/2021 à 20:30
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Salut Tawan
je dois voir une dermato pour biopsie oui ...
pour les douleurs que tu dis avoir vecu et vivre encore elles étaient localisées uniquement a l’anus pour toi ? Peux-tu me les decrires si il y en avais d’autres ?
As tu egalement des gouttes retardataires ? Un jet faible ?
amicalement
tawan77
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tawan77
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Niveau douleur c'est évolutif selon la phase de la crise.
Au début c'est une gène au scrotum qui a tendance a irradier d'un coté, derrière la fesse et la cuisse.
Lorsque ca se propage, la sensation évolue vers une gène rectale, comme une sensation d'avoir une sorte de balle chaude dans l'anus. C'est ce symptome le plus embetant niveau douleur.
A ce stade, si je prend pas d'antibio, et bien les troubles urinaire peuvent apparaitre.
- urine trouble, brulure uretrale, jet "en double" car meat irrité ect...
En fait, j'ai eu une période ou j'ai été très embeté, cela a duré 5-6 ans environ (de mi 2007 à 2013). J'étais constamment sous antibio. Il y avait des périodes plus douloureuses que d'autres.
A partir de 2013, c'est parti, apres avoir bien améliorer l'hygiene de vie, et en réduisant beaucoup l'activité sexuelle.
J'ai été tranquille jusqu'a il y a un mois environ.
Une fois qu'on a eu des prostatites, il semble qu'on devienne sensible aux infections urinaires. Donc de temps en temps, j'en fait une. Cela peut etre à cause d'un manque d'hydratation, ou à la suite d'un rapport sexuel avec mon épouse (bien qu'elle n'ai pas de maladie, sa flore vaginale peut me donner des infections urinaire).
Une fois j'ai même réussi à attraper une infection en me baignant dans une source chaude....
En règle général, je traite rapidement aux antibio, avant que la bactérie arrive à la prostate.
Mais cette fois, j'ai laissé trainé et je me retrouve avec une nouvelle prostatite qui s'est installée, probablement bactérienne encore.
Donc le traitement est antibiotique mais c'est tres long à partir et ce n'est pas garanti que je n'ai pas une autre récidive à l'arret du traitement...
Il semble qu'une resection de prostate puisse améliorer les choses.
J'ai consulté deux chirurgiens. L'un m'a dit qu'il était ok pour opérer et que selon son expérience, une resection peut enlever une cause favorisante ou un nid infectieux.
L'autre est plus circonspect et vu mon age (40 ans), le fait que j'ai une "petite" prostate et l'absence de signes à l'échographie préfère qu'on attende d'avoir épuisé les quelques traitements moins invasif. Il reste cependant ouvert à une intervention si j'insiste.
A voir donc.... Mon objectif serait de gagner du temps avant l'intervention. Si je peux repousser d'une 10ene d'années ca serait cool, mais si ma qualité de vie se détériore trop, je n'hesiterai pas à passer sur le billard.
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Philippelo
Bonjour,
Je voulais à mon tour témoigner d’une guérison.
J’ai souffert d’une prostatite chronique pendant environ 10 ans, arrivée comme ça, sans événement particulier. 10 ans d’envies impérieuses, de gouttes retardataires, de stress, de déprime mais aussi de recherche… et puis ça va mieux.
J’ai lu et tenté comme tout le monde plein de recettes et méthodes … et je voulais faire part de celle qui a marché pour moi.
J’ai raisonné par pourcentage en me disant : qu'est-ce qui joue, en % sur la pénibilité de cette maladie ?
J’ai d’abord essayé d’en saisir les déclencheurs. J’avais lu que le stress, l’alcool, les exitants (caféine, théine), l’alimentation épicée étaient des amplificateurs de symptôme, sans vraiment y croire …
Avec le recul, je vois les choses comme ça (et c’est une perception totalement personnelle)
Stress (40%)
Oui, je l'ai longtemps nié mais l’aspect psychologique est très fort : il faut agir, d’une manière ou d’une autre sur le stress. La maladie se nourrit elle-même du stress qu’elle génère (t’es sûr que t’as pas envie de pisser, là ? sûr ?) … D’ailleurs rien que d’en parler … (!)
J’ai réalisé que je n’étais pas forcément conscient du stress que je subissais (ou me créais) : environnement professionnel, familial, fatigue, et maladie elle-même etc … Bizarrement ça diminuait beaucoup pendant les vacances.
J’ai appris, avec le temps, à lâcher prise d’une manière générale et les symptômes ont bien diminué … Un détail : je suis passé du caleçon au boxer, ça évite le stress de la dernière goutte ... j'ai mes petits rituels, je me nettoie soigneusement le gland avant de dormir notamment (et ça marche bien !)
M'écoutant sur cette maladie, ma femme lui a donné un nom ridicule qui l’a un peu remise à sa place (la prostatite, hein) : “la pissotte”.
Alcool (20%)
oui, des effets, sans aucun doute. Les lendemains de fête les symptômes étaient/sont plus forts, certains alcools particulièrement impactants (champagne, rhum blanc, whisky), d’autres presque bénéfiques (la bière notamment, avec un effet de purge, ou du moins l’ai-je vécu comme ça). Bon après, l’alcool, ça relaxe, donc effet sur le stress, bien sûr … mais attention les effets secondaires si trop grande quantité !
Je me suis fixé quelques règles : pas d’alcool avant le jeudi, par exemple … pas (trop) d’excès…
Alimentation (10%)
Je n’ai pas noté de vrai gros déclencheur. J’ai changé quelques habitudes : passé du thé au café puis à la chicorée mais sans me prendre la tête et en revenant à l’un ou l’autre de temps en temps … J’évite autant que possible le piment fort (ça c’est assez radical, en revanche).
Inconnu (10%)
Et puis parfois : une crise. Aucun signe vraiment annonciateur. Dans les salles de spectacle, notamment, comme si je me projetais sur scène alors que je suis dans le public ! Un peu de pression et ça recommence. J’en ai pris mon parti. Je n’angoisse plus : je sais que ça repartira tout seul.
Mécanique musculaire (20%) - j'ai pas trouvé plus parlant ...
j’ai essayé pas mal de médications mais rien n’a fonctionné. En revanche je m’astreins à faire du gainage, principalement assis sur une chaise : monter les genoux puis étendre les jambes à l’équerre : c’est quasi miraculeux ! La planche aussi, etc.
Tout ce qui permet de retenir les viscères pour éviter que “ça appuie” sur la zone sensible. D'ailleurs quand c’est trop fort je saisis les viscères à travers la peau du ventre et essaie de les remonter. Ça peut bien soulager … Parfois aussi, le travail digestif peut aider. Une gène ? je machouille un bout de pain ou autre et souvent, ça passe …
Bref, aujourd’hui, je m’estime quasi-guéri. Je sais que ça peut revenir mais aussi que ça peut disparaitre. Il n’y a pas eu de grande révolution, j’ai juste constaté un jour que je n’avais plus eu de vraie crise depuis longtemps et qu’il fallait peut-être que je partage ça avec ceux qui galèrent comme j’ai pu galérer …
Voilà : et donc surtout, relaaax !
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Philippelo
Bonjour,
Je voulais à mon tour témoigner d’une guérison.
J’ai souffert d’une prostatite chronique pendant environ 10 ans, arrivée comme ça, sans événement particulier. 10 ans d’envies impérieuses, de gouttes retardataires, de stress, de déprime mais aussi de recherche… et puis ça va mieux.
J’ai lu et tenté comme tout le monde plein de recettes et méthodes … et je voulais faire part de celle qui a marché pour moi.
J’ai raisonné par pourcentage en me disant : qu'est-ce qui joue, en % sur la pénibilité de cette maladie ?
J’ai d’abord essayé d’en saisir les déclencheurs. J’avais lu que le stress, l’alcool, les exitants (caféine, théine), l’alimentation épicée étaient des amplificateurs de symptôme, sans vraiment y croire …
Avec le recul, je vois les choses comme ça (et c’est une perception totalement personnelle)
Stress (40%)
Oui, je l'ai longtemps nié mais l’aspect psychologique est très fort : il faut agir, d’une manière ou d’une autre sur le stress. La maladie se nourrit elle-même du stress qu’elle génère (t’es sûr que t’as pas envie de pisser, là ? sûr ?) … D’ailleurs rien que d’en parler … (!)
J’ai réalisé que je n’étais pas forcément conscient du stress que je subissais (ou me créais) : environnement professionnel, familial, fatigue, et maladie elle-même etc … Bizarrement ça diminuait beaucoup pendant les vacances.
J’ai appris, avec le temps, à lâcher prise d’une manière générale et les symptômes ont bien diminué … Un détail : je suis passé du caleçon au boxer, ça évite le stress de la dernière goutte ... j'ai mes petits rituels, je me nettoie soigneusement le gland avant de dormir notamment (et ça marche bien !)
M'écoutant sur cette maladie, ma femme lui a donné un nom ridicule qui l’a un peu remise à sa place (la prostatite, hein) : “la pissotte”.
Alcool (20%)
oui, des effets, sans aucun doute. Les lendemains de fête les symptômes étaient/sont plus forts, certains alcools particulièrement impactants (champagne, rhum blanc, whisky), d’autres presque bénéfiques (la bière notamment, avec un effet de purge, ou du moins l’ai-je vécu comme ça). Bon après, l’alcool, ça relaxe, donc effet sur le stress, bien sûr … mais attention les effets secondaires si trop grande quantité !
Je me suis fixé quelques règles : pas d’alcool avant le jeudi, par exemple … pas (trop) d’excès…
Alimentation (10%)
Je n’ai pas noté de vrai gros déclencheur. J’ai changé quelques habitudes : passé du thé au café puis à la chicorée mais sans me prendre la tête et en revenant à l’un ou l’autre de temps en temps … J’évite autant que possible le piment fort (ça c’est assez radical, en revanche).
Inconnu (10%)
Et puis parfois : une crise. Aucun signe vraiment annonciateur. Dans les salles de spectacle, notamment, comme si je me projetais sur scène alors que je suis dans le public ! Un peu de pression et ça recommence. J’en ai pris mon parti. Je n’angoisse plus : je sais que ça repartira tout seul.
Mécanique musculaire (20%) - j'ai pas trouvé plus parlant ...
j’ai essayé pas mal de médications mais rien n’a fonctionné. En revanche je m’astreins à faire du gainage, principalement assis sur une chaise : monter les genoux puis étendre les jambes à l’équerre : c’est quasi miraculeux ! La planche aussi, etc.
Tout ce qui permet de retenir les viscères pour éviter que “ça appuie” sur la zone sensible. D'ailleurs quand c’est trop fort je saisis les viscères à travers la peau du ventre et essaie de les remonter. Ça peut bien soulager … Parfois aussi, le travail digestif peut aider. Une gène ? je machouille un bout de pain ou autre et souvent, ça passe …
Bref, aujourd’hui, je m’estime quasi-guéri. Je sais que ça peut revenir mais aussi que ça peut disparaitre. Il n’y a pas eu de grande révolution, j’ai juste constaté un jour que je n’avais plus eu de vraie crise depuis longtemps et qu’il fallait peut-être que je partage ça avec ceux qui galèrent comme j’ai pu galérer …
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miguel1975
miguel1975
Dernière activité le 06/05/2023 à 10:29
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1 commentaire posté | 1 dans le forum Prostatite
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Ami
Miguel, 40 ans, Nantes avec une prostatite chronique depuis début 2015
Bonjour,
Tout d’abord merci d’avoir créé un blog pour cette maladie méconnue !
Pour ma part j’ai subi en début d’année une résection du col vésical (clapet à la sortie de la vessie) qui était trop rigide et déclenchait chez moi entre 10 à 15 mictions par jour.
Cette opération a eu lieu le 12 janvier 2015 et ensuite j’ai été sous traitement anti-inflammatoire pendant 1 mois et tout se passait bien, à l’arrêt de mon traitement j’ai constaté quelques jours après des brulures lorsque j’urinais et des douleurs dans les bourses et c’était le début de la galère !
J’ai été hospitalisé dans un 1er temps pour une prostatite aigue au mois de mars 2015 pendant 7 jours ou j’ai subi un traitement antibiotiques et antidouleurs ensuite retour à la maison avec un traitement de 2 mois sous antidouleurs et anti-inflammatoires par voie orale.
Pendant cette période la douleur a toujours été présente mais supportable, le gros inconvénient est une baisse de la libido et pendant les crises aigu et une éjaculation rétrograde.
Au mois de mai de retour une grise violente avec des douleurs pelviennes insupportable (j’avais stoppé mon traitement), je rappelle la clinique et je suis de nouveau hospitalisé et recommence un traitement par voie intraveineuse d’antibiotiques et d’antidouleurs pendant 5 jours. A ma sortie un traitement par voie oral m’attendait avec du Tramadol pour la gestion de la douleur, l’antibiotique Cefixine (Oroken) pour traiter le germe et du Seroplex soit disant pour « chinter » l’information à mon cerveau que j’ai mal et eux pendant une durée de 6 mois!
Ce dernier étant un antidépresseur je pense que mon Urologue n’a pas eu le courage de me dire qu’il souhaitait traité une éventuelle baisse de morale !
Pendant ce traitement les douleurs au niveau de la vessie et des bourses ne me quitte guère même si elles sont peu douloureuses !
Aujourd’hui je suis de nouveau à la clinique, encore une crise !
Rebelote je suis de nouveau sous traitement antibiotiques et antidouleurs, 4 jours d’hospitalisation (Septembre 2015) car le traitement est par voie intraveineuse !
On va me poser un cathéter veineux par voie centrale avec une pompe afin de pouvoir me traiter sous antibiotique « Tienam » pendant un mois et bien entendu je continu mon traitement par voie oral d’antidouleur « Tramadol ».
D’autre part j’ai pris RDV dans un centre antidouleurs à Nantes (4 mois d’attente), j’ai RDV le 21 octobre 2015, j’espère qu’ils auront un traitement efficace à me proposer !
Cette maladie est compliqué car mal connu par mon entourage et cela ne se voit pas alors si physiquement je présente bien pour eux tout va bien !
C’est pourtant pas le cas, je suis fatigué et depuis le début de mon traitement en Mars il m’est difficile de tenir éveiller des longues journées et il faut que je tienne car je suis Cadre dans l’industrie et mes clients commence à dire « Il est encore en arrêt ».
Et oui même si je fais tout pour limiter mes absences au travail j’ai été obligé de stopper mon activité pendant mes hospitalisations et 3 semaines après l’hospitalisation du mois de mars car j’étais très fatigué !
Mon patron est compréhensible mais va-t-il accepter cette situation pendant plusieurs mois ou plusieurs années je le crains !
Moi je ne tiendrais pas pendant plusieurs années, je veux retrouver ma vie d’avant avec une libido épanoui, un bon moral et surtout plus de douleurs !
Si des personnes vivent ou ont vécu la même situation je serais heureux de partager un moment d’échange avec eux.
Miguel