Fibromyalgie et fatigue : comment gérer quand d'autres pathologies s'ajoutent ?

@Candice.S

Bonjour je suis fibromialgique depuis 4 ans environ(diagnostic)ou peut être plus non diagnostiquée. Pour moi la fibro est un handicap bien sûr mais tout dépend del'état psychologique car très important... la moindre contrariété accentue et si on se laisse aller et ce dire malade la fibro est amplifiée alors j'ai moi de la chance de vivre dans le sud et pouvoir aller dans l'eau de mer,que je trouve bénéfique ! L'eau est un remède ! Du moins atténue mes douleurs.

@Candice.S

Bonjour,

La Fibromyalgie seule, c’est compliqué. Avec d’autres pathologies, c’est pire. Difficile de faire la part des choses. C’est pourtant nécessaire, pour ne pas passer à côté de choses importantes et guérissables.

La fatigue, je la subis. Je prends parfois des vitamines, je limite mes activités à mes capacités physiques et intellectuelles. Et je vise des activités qui me plaisent, qui me motivent un peu, pour surmonter la fatigue. Mais je dois souvent procrastiner. Ce dont j’ai toujours eu horreur.

Mes pathologies, je les distingue afin que chacune soit médicalement prise en compte, pour la soigner ou en soulager les symptômes.

La Fibromyalgie reste de côté, parce que le corps médical ne sait pas. Alors je me débrouille pour éviter les médicaments peu efficaces, pas faits pour le long cours, et aux effets délétères, dont j’ai été gavé au début. Je suis content de m’en être sevré.

Le répit, c’est lorsque j’écarte le stress et les contraintes inutiles. C’est lorsque je reste dans ma zone de confort. C’est lorsque je fais des choses qui me plaisent. C’est en devenant bienveillant avec moi-même. Pas facile au début.

La journée commence avec des corvées : se laver, s’essuyer. Les bien portants ne se rendent pas compte de ce que cela représente. J’ai alors hâte de m’asseoir et de faire quelques pages de mots fléchés. Puis je peux m’habiller, en plusieurs étapes.

Moi qui étais actif, sur investi dans mon travail, soucieux de réaliser beaucoup de choses dans mon Foyer, j’ai du mal à traîner mes pathologies, qui, à 72 ans pèsent lourd.

Converser avec Carenity, donner du sens et une utilité à mes maux et, si possible, à mes mots, me font du bien.