- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forum Douleurs chroniques
- Traitements de la douleur
- Centres anti-douleurs : 20 millions de Français concernés par les douleurs chroniques
Patients Douleurs chroniques
Centres anti-douleurs : 20 millions de Français concernés par les douleurs chroniques
- 782 vues
- 14 soutiens
- 35 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaire
Freder
Bon conseiller
Freder
Dernière activité le 05/10/2022 à 21:21
Inscrit en 2019
2 554 commentaires postés | 40 dans le forum Douleurs chroniques
3 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
@zazou77 ........Je te souhaite de tout mon coeur que ça marche pour toi... J'en ai bon nombre pour les douleurs aux cervicales, puis aux lombaires puis aux pouces.....et même des injections d'acide hyaluronique... Peu ou pas résultats pour moi ou vraiment limités. Un petit soulagement quelques semaines et c'est limité à 3 par an ! Je 🤞🤞🤞🤞🤞 pour que ça marche pour toi.
Voir la signature
Frédérique
Utilisateur désinscrit
@Freder merci beaucoup pour ton soutien, après avoir pris conseil auprès du médecin traitant , je vais dans un premier temps faire une péridurale le 17 septembre après en fonction du résultat ,je verrais la suite à donner.porte toi bien
j'ai aussi eu droit aux injections d'acide hyaluronique dans le genou et le résultat fut très positif , un an sans douleur, à refaire.
bonne journée à toi
Donnez votre avis
Les membres participent aussi...
Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
Voir le meilleur commentaire
Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
Voir le meilleur commentaire
Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
Voir le meilleur commentaire
Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
Voir le meilleur commentaire
Articles à découvrir...
07/02/2024 | Témoignage
Association AFVD : l’association spécialisée sur les douleurs chroniques en France
08/02/2023 | Témoignage
Fibromyalgie : “Vous n’avez pas moins de valeur car vous êtes malade.”
03/03/2022 | Actualités
La neurostimulation électrique transcutanée (TENS) : tout savoir !
11/09/2018 | Actualités
Le cannabis thérapeutique, autorisé à la fin de l'année 2018 ?
30/11/2018 | Actualités
18/10/2018 | Conseils
Semaine contre les douleurs | La fibromyalgie et les douleurs chroniques
Fiches médicaments - avis...
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Louise
Bon conseiller
Louise
Dernière activité le 11/06/2021 à 09:00
Inscrit en 2018
2 069 commentaires postés | 36 dans le forum Douleurs chroniques
18 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Près de 20 millions de Français, soit environ 30% de la population adulte, souffrent de douleurs chroniques rebelles aux traitements, mais leur prise en charge au sein des 273 centres de la douleur est menacée, a mis en garde lundi l'Académie de médecine.
Les "structures spécialisées douleur chronique", ou SDC, mises en place en France à partir de 1998, sont pour 67 d'entre elles des centres dédiés et pour 206 des consultations douleur. Elle prennent en charge 5.000 patients par centre et par an, avec un délai moyen d'attente de trois mois et le nombre de demandes de consultations est en hausse. Mais plusieurs d'entre elles sont menacées en raison du prochain départ à la retraite des médecins qui les ont fondées et du risque que ceux-ci ne soient pas remplacés, faute de candidats formés à la médecine de la douleur ou du fait de non renouvellements de postes médicaux, souligne le rapport de l'Académie.
Moins de consultations suite à des départs à la retraite préoccupants
La moitié des personnels de ces centres sont partis ou partiront à la retraite entre 2015 et 2025 (115 sur 229 selon une enquête auprès de 132 structures), avec le risque que la moitié de ces emplois ne soient pas remplacés. Sur la même période, 16 SDC (13 consultations et 3 centres dédiés) sont en danger de fermeture. Les SDC, qui marient plusieurs spécialités (neurologues, rhumatologues, psychiatres, psychologues, infirmiers...) sont essentiels pour appréhender les douleurs chroniques, définies comme "des douleurs évoluant depuis plus de 6 mois et affectant de façon péjorative le comportement et le bien-être du patient".
Quel est le profil des patients dans les centres de la douleur ?
Les malades consultent essentiellement pour des lombalgies et sciatiques (26%), des douleurs neuropathiques (19%), des douleurs cancéreuses (17%), des céphalées et migraines (12%), et des fibromyalgies (10%). Le vieillissement de la population, l'amélioration du taux de survie après un cancer plaident en faveur d'un meilleur traitement de la douleur chronique. D'autant qu'elle coûte cher, notamment en arrêts maladie et en consultations. On recense cinq fois plus d'arrêts maladie de longue durée chez des malades chroniques souffrant de douleur et ils consultent deux fois plus que les autres, soit un surcoût annuel évalué à 1,163 milliard d'euros.
L'Académie de médecine préconise de consolider le réseau de SDC existants, mais aussi de renforcer les formations des médecins à la douleur et de développer la recherche clinique et fondamentale.
Qu'en pensez-vous ?
Quelle est votre expérience des centres anti-douleurs ?
Quelles améliorations apporter ?
AFP