Le diabète et les problèmes sexuels sans vulgarité mais vulgarisé

J’avoue et j’ose engager une discussion avec vous sur cette délicate et intime question, sans vulgarité, pourquoi également il est important pour moi d’utiliser et appliquer tous les moyens thérapeutiques mis à ma disposition pour équilibrer ma glycémie, prendre en charge et surveiller mon état de santé car comme le dit CARENITY, je cite « Chez les hommes, le diabète et les problèmes sexuels se concentrent souvent sur la dysfonction érectile et éjaculatoire. Cela peut entrainer des problèmes relationnels voire une dépression sévère pour les malades qui ont des difficultés à accepter leur diabète et considèrent ces problèmes comme une perte de leur personnalité ».

Mon diabète de type 2 est devenu depuis fin juillet 2013 insulino-requérant partiel et nécessite depuis environ trois mois une insulinothérapie combinée avec une injection d’insuline le midi et une le soir (7 à 8 unités.) et des hypoglycémiants oraux aux repas afin de maintenir des taux de glycémies satisfaisants par un contrôle glycémique optimal. Une éducation thérapeutique assurée par un équipe médicale hospitalière, médecin diabétologue, diététicienne et infirmière référente, complétée par un régime alimentaire et l’exercice physique régulier et quotidien (7km/jour de marche active), ainsi que les contrôles médicaux réguliers relatifs près du cardiologue, de l’ophtalmologiste, de mon médecin traitant, sont ces moyens.

Lors d’une conférence organisée par une caisse de retraite complémentaire dont le thème était la sexualité des seniors, l’animatrice qui officiait sur l’estrade, avait lancé par provocation à la cantonade avec humour, je cite « beaucoup d’hommes vivent uniquement pour avoir des érections », ce qui m’avait fait bondir et rétorquer, je me cite « non madame, à l’inverse de ce que vous dites, j’ai des érections, donc je vis ».

Qu’en pensez-vous patients et patientes diabétiques de CARENITY, ou en êtes-vous, en ce qui me concerne j’ai sans doute beaucoup de chance, tout va encore bien, je vis, j’aime et j’espère qu’en me nourrissant mieux, en pratiquant journellement ma marche, en ayant supprimé l'alcool et surtout sans tabac depuis toujours, je vivrai longtemps et mon désir sexuel pour mon épouse sera intact, sans doute moins fort, j’espère toujours sans  troubles psychologiques, pour elle comme pour moi et éviter ainsi les difficultés conjugales, le plus longtemps possibles. jolepotager.