Alcool et couple

Bonjour à tous, 

Pour reprendre les propos d Éric, mon épouse aussi à été formidable et d ailleurs elle l est toujours.... mais : "tant va la cruche à l eau qu' a la fin elle se brise" et c est ce qui m est arrivé.  Elle a entamé une procédure de divorce et je ne peux lui en vouloir.... elle s est montrée compréhensive pendant des années sans jamais me juger.... mais je comprends aussi que pour sa propre sante mentale, elle ait eu besoin de passer a autre chose ......c est bien pour elle.

Pour ma part, je vais beaucoup mieux même si le mal est fait.. en revanche, je n ai pas eu besoin de baclofene pour m en sortir.... juste une bonne introspection associée à du quetiapine et je ne bois plus depuis mars 2021.... c est très revitalisant....

Bonne chance a tous ceux qui veulent s en sortir et à leurs accompagnants qui souffrent énormément de cette maudite dependance

Vigilance avec la période des fêtes, le jour de l'an avec les copains

Bonjour,

Je suis alcoolique depuis l’age de 18 ans, cela fait 45 ans que je bois.

L’alcool à tout détruit dans ma vie, mais moi pas encore, mon couple a volé en éclat, tous mes proches m'ont quitté, j'ai écris un bouquin

"Mon cauchemar Valéria ”disponible sur Amazon qui vous montreras les dégâts de l’alcoolisme

Bonjour à tous,l’alcool est un fléau autant pour celui ou celle qui boit que pour le ou la conjoint(e). Mais ce fléau peut prendre fin avec un déclic et beaucoup de volonté. Pour vous le prouver, je vais vous raconter un passage de ma vie :Mon mari buvait tous les soirs des bières fortes (11%), il pouvait en boire jusqu’à plusieurs litres en une soirée et ce depuis 3 ans. Et quand ce n’était plus suffisant il est passé au vin …

Ayant grandie avec un père alcoolique j’ai eu beaucoup de mal à le voir se saouler ainsi. En plus, quand il buvait de trop, il pouvait être d’une méchanceté incroyable et hurlait pour un rien. Un soir, il a complètement pété les plombs. On s’est engueulé une fois de plus pour des broutilles et il m’a dit : «  si tu ne m’aimes plus, autant mourir de suite ». Il a tout cassé dans son bureau et à commencé à se taillader le bras. J’ai donc appelé les pompiers et la police pour mettre fin à se bordel. J’ai essayé de l’empêcher de se tuer jusqu’à l’arrivée des autorités, non sans insultes et sans alerter tous le voisinage.Quand les pompiers et les flics sont arrivés, ils se sont occupés de lui. J’avais dis au policier, qui était venu me voir pour vérifier que j’allais bien (j’avais du sang de mon mari partout sur mon tee-shirt et mes mains), que c’était fini, qu’il était aller beaucoup trop loin que je ne voulais plus le revoir… j’ai expliquer au policier tout ce qui s’est passé , comment ça a commencé jusqu’au moment où ils sont arrivés. Pour moi notre relation était vraiment finie. Puis un pompier est rentré dans la maison et me dit : «  j’ai un message de votre mari pour vous » alors je lui réponds que je suis certaines que ce sont des insultes. Il me dit :  «  non, ce ne sont pas des insultes. Il refuse de partir t’en que je ne suis pas venu vous dire qu’il vous aime ». Malgré tout ce qui c’est passé et mon énervement, ça m’a touché et m’a calmé un peu.

Le lendemain matin mon mari est rentré. Il était tout penaud et m’a dit :  «  je ne veux pas qu’on se quitte, je ne veux pas te perdre ainsi, je ferai ce qu’il faut pour que nous deux ça dure » j’étais déterminé à le quitter, à partir et à recommencer ma vie. On a discuter 2 heures durant. Je lui ai dit :  « je t’aime, et j’aimerai finir ma vie avec toi mais pas dans ces conditions, je veux bien te donner une toute dernière chance mais plus d’alcool, et tu prendras soin de ta santé » il m’a répondu ceci :  «  je te promets que je ne boirais plus d’alcool, c’est fini. Cette nuit a l’hôpital j’ai vu une femme pleurer la mort de son mari a cause de l’alcool et la j’ai cru nous voir tous les 2. J’ai compris que j’allais te perdre soit parce que tu serais partie soit parce que je risque de mourir à cause de l’alcool».

Depuis ce jour, croyez le ou non mais mon petit mari n’a plus bu une seule goutte d’alcool avec l’aide de notre médecin traitant. Cela fait maintenant 3 mois qu’il est sobre. On sort, on discute, on s’amuse ensemble, choses qu’on ne faisait plus. Il a eu le déclic qui l’a fait changer et arrêter.

Ce long message a pour but de rassurer les partenaires de personnes alcooliques. L’arrêt de l’alcool est possible, mais bien souvent il faut un déclic, une réelle volonté à arrêter de boire. Mais même une fois la décision prise, le début est difficile à cause des crises de manques. Dans ces cas là il faut se souvenir que l’alcoolisme est une maladie et que pour en guérir il faut souvent en passer par la.

Alors attention, je ne suis pas médecin, je parle juste de ma propre expérience.
j’espère que mon histoire vous aidera un peu.

Il ne faut pas hésiter à parler se renfermer n’est jamais bon. Ne rester pas seul face à l’alcoolisme de votre partenaire il faut en parler et ne pas se sentir responsable, c’est une maladie et certainement pas de votre faute.

Dans le cadre de ma démarche de témoignage je publie ce texte
L’ADDICTION : ENSEMBLE PLUS FORTS POUR S’EN SORTIR.
« Vous n’y pouvez rien ».
Cette affirmation est encore fréquemment délivrée aux proches démunis en croyant bien faire. Incitation à se tenir à distance de la souffrance du proche addict.
Compagnon de vie et aidant naturel (en cela rien d’extraordinaire), j’ai un autre message :
Contre sa volonté, je ne pouvais d’aucune manière changer le comportement de la femme qui partageait ma vie.
Cela ne m’a pas empêché de me tenir toujours à ses côtés et de lui venir en aide de mon mieux.
Quand j’ai découvert ses consommations cachées, réalisé la sévérité de sa maladie et sa dépendance.
« mon amour, tu es malade, tu dois te soigner ».
Ces mots, mes mots d’aidant, mes mots d’amour ont contribués à sa prise de conscience et à sa motivation pour combattre la maladie.
Si sa volonté et son long combat ne lui ont pas permis de vaincre la maladie, je sais l’importance de ma présence à ses côtés, de mon soutien de notre amour.
« J’ai peur aides moi » et toujours dès qu’elle allait mieux sa main cherchait la mienne.
Autant de vérités humaines qui disent la légitimité de notre rôle d’aidant et de notre présence aux côtés des proches qui nous sont chers.
Expliquer à nos garçons avec des mots simples : Votre maman est malade, elle est en danger et son comportement n’est pas facile à comprendre mais il ne faut pas en douter votre maman vous aime.
Faire prendre conscience, inciter aux soins, orienter, accompagner, soutenir, motiver, et remotiver devant l’échec, la sécuriser et lui sauver la vie aussi au pire de sa détresse et de notre solitude.
Ces verbes d’actions disent mon combat et mon rôle à ses côtés, celui de partenaire de vie impliqué autant que possible dans son parcours de soins.
Pour protéger ma femme malade, nos trois enfants et me protéger moi, trouver la force de refuser la résignation et ce rôle de victime, de spectateur impuissant incapable de comprendre et de changer.
Face aux silences de la mise à distance, à l’absence de dialogue et à ces multiples injonctions qui nous font savoir tous les pièges de notre codépendance, ne pas perdre espoir et continuer à combattre ensemble la maladie.
Pas mieux qu’un autre, mais de mon mieux, j’ai fait tout mon possible.
Aujourd’hui, usager engagé, militant, adhérent d’une association d’entraide, je poursuis cet engagement.
Dans mon engagement de pair aidant, de représentant des usagers aux côtés des professionnels je découvre toutes les avancées de la prévention, du soin et du prendre soin.
Le travail en réseau, le décloisonnement des structures nécessaires à l’accompagnement de la complexité des parcours. La réduction des risques et des dommages.
Et aussi tous les possibles de l’accompagnement et de l’implication de l’entourage aidé à être aidant aux côtés des professionnels.
L’Entourage partenaire incontournable de l’étayage du processus de soin orienté rétablissement.
Pouvoir dire aux personnes en difficultés et aux proches démunis qui frappent à nos portes :
Ensemble, nous pouvons y arriver.
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alcoolisme parcours de soins témoignage entourage|Pontivy|www.fh3g.net

FH3G.net Le témoignage de nos parcours de vies. Elle souffrait d'alcoolisme et de dépression, je reste son compagnon aidant. Je veux dire l’absence d’accompagnement, de soins et l’insécurité dont souffre les familles. Pour que demain l’entourage ai les moyens d’être partenaire du parcours de soins.