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Bonnemaison, Lambert : à partir de mercredi, la justice rouvre le débat sur la fin de vie
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Scoobidoo c est marquant a vie ...et dans ces moments là on est plus que perdu ..on cherche toujours un med pour savoir quoi faire ..un moment cela deviens plus vivable aussi bien pour les malades que ceux qui l accompagne cela été mon cas 4 fois ..j'ai lu le dernier témoignage cela ressemble a ce qu'elle dit et c est des fois plus dure a en parler ..j ai pas envie de faire peur alors je vais garder les détails pour moi ..et pour ceux qui restent c est terribles psychologiquement entendre les cris de douleurs le regard qui pleur que tu peux plus supporté car tu as mal pour lui ou elle car beaucoup de conjoins baissent les bras et moi j ai repris la relève ..donc je comprend mieux cette situation et encore ..le fait d en parler les images reviennent ..oui c est boulversant .. voilà c est pour cela que je suis pour euthanasie ..et que je suis de son coté ...il y a pas eu de mal mais un soulagement et surtout un cas de conscience pour éviter la souffrance
Utilisateur désinscrit
Merci scoobidoo, le témoignage est poignant , du coup , bien , je ne sais plus , en faite , comment faire , pour bien faire? Qui a raison ou tord dans cette histoire? Nous en avons beaucoup parlé , en faite , aprés réflexions , je pense , qu'il serait bon que certaines choses ne se passent qu'entre le médecin et son patient , qu'elle ne soient jamais racontées , dur , dur ,franchement la , je pense que la chose devrait étre oubliée
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour,
Le sujet n'est pas prêt de s'éteindre, malheureusement :
Affaire Vincent Lambert : audience décisive du Conseil d'Etat
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
copinegateaux
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copinegateaux
Dernière activité le 09/11/2024 à 23:44
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Ami
moi je suis pour le suicide assiste moi pour le moment cela me fait mal car je vais le vivre dans pas longtemps il y a un protocole qui as ete mis en route mais je sais qu il l empecheront de souffrir mais ces tout et tout cela cher moi car il ne veut pas aller a l hopital cela me fait mal
Maria12
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Maria12
Dernière activité le 23/11/2024 à 12:20
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Bonjour,
Ce qui est important c'est que la décision (si décision il y a) ne soit jamais prise par une seule personne; c'est à mon avis la seule façon d'éviter les abus et de partager la lourde charge que cela représente.
Bonne journée à tous.
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Maria12.
Utilisateur désinscrit
si tout cette affaire n'était pas autant médiatisée...laissons les familles à leur chagrin..d'une solution ou d'une autre il y aura de la peine..(et cette médiatisation relance aussi le débat sur les paparazzis et les sommes demandées pour des exclusivités morbides..)
que l'on débatte sur des cas en général...ok mais avons nous le droit de nous immiscer dans des cas personnels dont nous ne savons pas du tout les réels tenants et aboutissants..croire les médias ??
j'admire la famille de M. Schummacher qui se préserve de tous les commentaires farfelus...
par contre que l'on légifére en notre âme et conscience...ce serait peut être faire régner un peu d'apaisement.(référendum comme en Suisse )
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonsoir,
A méditer, je ne voudrais pas être à la place des médecins.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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C'est sûr !
Utilisateur désinscrit
bonjour ..
Arnica heureusement qu'il y a des sujets médiatisés de plus ils ont l accord des familles et pour les exclusivités ils sont payés (a savoir) ..la peine et la douleur ne s'effaceront pas et seront toujours là a jamais et nous vivrons avec ...mais il faut bien se poser les bonnes questions sur la fin de vie qui maintenant pose des doutes ..il faut que cela avance et faire comprendre la charge qui ont les médecins et la famille pour une décision si lourde ..ce qui est malheureux c est de se déchirer au tribunal entre parents et sa femme et sa famille .. là c est plus que indécent ..c est pour cela qu'il est impératif dans parler aux siens et respecter leurs souhaits ...pas évident mais il faut percer ce tabou ..c est mon avis car je l ai vécu a plusieurs reprises ..et beaucoup de médecins doivent êtres rassurer par rapport a une décision de vie ou pas selon la souffrance ..moi non plus je voudrais pas être urgentiste car c est plus eux qui ont cette charge de conscience afin d apaiser le malade le plus dignement possible ...eh oui a médité ..
Utilisateur désinscrit
Je me pose quand même une question...
Ils parlent d'arrêter l'alimentation et l'hydratation de ce monsieur, donc concrètement, ils vont le laisser mourir de faim et de soif.
N'est-ce pas une fin de vie horrible en terme de souffrance ? Ou trouveront-ils des moyens de ne pas le faire souffrir ?
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’État
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’État qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’État s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les États généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".
Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’Etat
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’Etat qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’Etat s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les Etats généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".