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Bonnemaison, Lambert : à partir de mercredi, la justice rouvre le débat sur la fin de vie
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vicjch
vicjch
Dernière activité le 26/06/2021 à 10:31
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4 commentaires postés | 4 dans le groupe Revue de presse
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Bonjour,
En ce qui me concerne, je ne vois pas l'aveuglement devant ce sujet à ne pas prendre conscience que la vie n'est pas éternel, et qu'il faut bien partir un jour, j'imagine que les personnes qui parlent de cette façon, ne savent pas ce qu'est la souffrance. Pour ma part je suis pour l'euthanasie, il y a beaucoup d'hypocrisie dans ce monde.
Utilisateur désinscrit
Tout comme vicjch , je suis pour l'euthanasie . Tout a une fin , et nous les hommes avons cette possibilité de finir dignement . Il faut prendre exemple sur la Suisse mais aussi la Belgique . Il n'y a rien de plus beau que de voir l'apaisement sur un visage quand enfin on donne cette possibilité . Partir en ayant choisi son moment et entouré des siens , n'est-ce pas le dernier cadeau que l'on peut donné à la personne aimé ?
verveine
Bon conseiller
verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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Tout à fait d'accord sur le suicide assisté, entouré des siens, la souffrance est parfois intolérable, et tout un chacun a le droit de partir dans la dignité.
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VERVEINE
Utilisateur désinscrit
Tout à fait d'accord pour l'euthanasie. En fait, on est plus "humains" avec les animaux, lorsqu'on voit qu'il n'y a plus d'espoir et qu'ils souffrent trop, on abrège leur vie. C'est une question de bon sens, pourquoi s'acharner surtout lorsque la personne concernée émet ou a émis lorsqu'elle le pouvait encore, le souhait de partir dans la dignité, refuse un acharnement thérapeutique qui finalement ne mènera à rien si ce n'est qu'à la prolongation de la souffrance physique et morale.
cali29s
Bon conseiller
cali29s
Dernière activité le 10/10/2024 à 22:43
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Le Droit de Mourir dans la Dignité doit être respecté
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cali29s
Utilisateur désinscrit
D'ailleurs, moi, je vais rédiger un courrier à mon médecin signifiant que je ne désire pas que l'on s’acharne sur moi au cas où je sois complètement paralysé et sans capacité à communiquer, je ne veux ni devenir un légume, ni une charge pour la société. Pour moi, l’euthanasie est une évidence et devrait être un droit !
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonsoir Cactus,
Voici un lien avec un formulaire à remplir, quelque soit le choix qu'on fait. Il est recommandé de le donner, rempli, au médecin. Tu peux en mettre un exemplaire dans ton portefeuille, sur ta table de chevet et en confier à tes proches. Tu auras plus de chance de voir ta volonté respectée.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
nonnajo
Bon conseiller
nonnajo
Dernière activité le 07/10/2024 à 08:15
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Ami
Personnellement je ne voudrais pas d'acharnement thérapeutique pour moi car je pense aux douleurs que ma famille devrait supporter de me voir ainsi au fond d'un lit comme un légume. Même si cela devrait être un de mes enfants dans cet état je crois que je demanderai de stopper les machines qui maintiennent en vie. La dignité doit être pour tout le monde !!!
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GMottier
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonsoir Nonnajo,
Pour ça, il faut bien remplir les directives, voir le lien dans le message au dessus.
Il faut aussi en parler autour de soi, avec les proches, c'est mieux de le faire "à froid".
Parler de la fin de vie ne porte pas malheur.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Je ne suis pas contre vos idées , mais dans le serment d'Hippocrate , il n'est jamais question de donner la mort, ainsi je pense , que ce n'est pas aux médecins que revient le droit de juger si nous devons ou non mourir .
Pour ce qui me concerne , je suis pour l'acharnement , car si une personne est dans le comma a ce jour , qui prouve que dans quelque temps les avancées de la médecine ne lui permettrons pas de vivre une vie heureuse plus tard?
Et puis meme si il y a de la souffrance , quant on vie on vie , le jour ou nous venons a mourir , fini , tout ça pour ça , je ne puis l'admettre
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’État
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’État qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’État s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les États généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".
Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’Etat
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’Etat qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’Etat s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les Etats généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".