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Bonnemaison, Lambert : à partir de mercredi, la justice rouvre le débat sur la fin de vie
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Pas faux , vicjch , je n'y avais pas penser
Utilisateur désinscrit
epeedargent tu as dis la dernière phrase chaque cas et particulier ...et je comprends ton point de vu même si je suis pas de ton avis
mon avis a moi je vois que cet urgentiste va en procès et une seule famille est contre lui ...tous les autres lui ont sautés au cou car il a enlever des souffrances en toute dignité..de voir souffrir des malades en fin de vie surtout un de nos proches qui ont un regard qui vous dis stop et gémir de souffrances se sentant partir ..je l ai vécue 4fois et j étais a leur cotés et j aurais bien voulu connaitre cet homme a ce moment là de ma vie et des celles des miens ..je l aurais jamais balancer au contraire car plein d autres le font sauf que cela reste silencieux ..c est un monde d hypocrites ....et j espère que l'urgentiste sera expliquer ses gestes si on le juge alors la famille doit être juger aussi pour complicité???pour moi c est pas un geste anodin mais un geste de conscience pour éviter la souffrance et j espère qu'une loi sera mise a notre disposition cas par cas pour pas avoir de débordement Epeedargent je reviens a ta phrase chaque cas et particulier et laisser donc il faut absolument soulever le tabou déjà dans notre famille ..pour mon compte j aimerais le suicide assisté si je vois pas le bout du chemin pour ma guérrison ma famille est déjà au courant ..et au nom de qui ?on m empêcheras de choisir ma fin de vie afin de ne plus souffrir ...
Utilisateur désinscrit
Je comprend votre volonté xena2444, je ne vais pas contre , ces votre vie , si a un moment , ce que je ne vous souhaite pas , elle vous devient vraiment pas possible , que vous souhaitiez partir dans la dignité , c'est humain , j'ignore moi meme , si quand le moment sera venu , je garderais mes positions , mais , ce que je ne souhaite pas , ces qu'une loi , légalise cette pratique , j'ai peur des débordement , par exemple , si des organes était a prélever , a fin de les donner a une personne plus jeune ou plus riche .
Par deux fois dans ma vie , il m'a été donné de voir a la tv des suicides assisté , le dernier était sur Arte , alors je vous raconte , moi ,j'ai eu du mal a m'en remettre , on ne peu rester insencible a ces choses la : J'avais pris le reportage en cour , il y avait un homme qui marchait dans la neige un fumant un ennorme cigare , comme je venais de tomber sur ce reportage , sans savoir ce que je regardais , je pensais :"Mais , ma parole , il est fou , il va ce tuer avec ça"
Quelque minute plus tard , je retrouvais ce monsieur dans une maison , avec un autre homme , des gens de sa famille sont arrivés , ils ont parlé avec lui , puis se sont assis sur des chaises , aprés on a vue sa femme , qui l'embrassait souvent , enfin est arrivée ce qui semblait étre sa soeur , elle était éssouflée , ainsi elle demanda:"-Je ne suis pas en retard au moins?
-Non , répondit l'homme qui était avec lui , maintenant que vous étes tous la , nous allons pouvoir commencer
-J'aurais une question, dit l'homme au cigare
-Je vous écoute
-Quand ce sera fait , je resterais propre ? Je ne me ferais pas dessus?
-Il n'y a pas de soucis , vous resterez propre , alors voila , j'ai ici deux produit , vous allez commencé par prendre celui la , vous pourrez ensuite dire au revoir a votre famille et vos amis , et meme si vous le souhaitez arreter la procédure , ensuite , je vous donnerez cette autre fiole , aprés l'avoir bue , il vous restera 5mn , le temps pour vous de vous coucher sur se lit"
A ce moment la , j'ai compris ce que je regardais , je crois que mes cheveux se sont dressaient sur ma tete .
Tout ces passait comme prévus , il a bue la premier fiole , il est passait dire adieu a tous , puis , il n'a resté dans la pièce que , le médecin , sa femme et lui , il s'est assis sur un lit , a bue la deuxièmme fioles ,puis c'est étendu, la suite m'a donnait chaud , voila ce qu'il a dit a sa compagne:"-Ah! Je ne sens plus mes jambes , je ne sens plus mon ventre , je ne sens plus mes bras..." Sa femme la prit une dernière fois dans ses bras et la il apoussait son dernier souffle en faisant un rictus de la bouche , qui me glace encore le sang , rien que d'en parler .
Effectivement après , son corps n'était pas dégradé , il paraissait apaisé.
Lui , peut étre , moi pas , je ne pourrais jamais oublier
Utilisateur désinscrit
Certes c est dur a voir mais là il y a un apaisement et un en revoir et aussi un choix de mort ..un mot que l on a du mal a dire ...mais j ai bien dit j aimerais si j avais un choix chez moi c est pas un sujet tabou car on parle bien de mort ..a force de voir mes êtres aimés partir dans une atroce souffrance chacune a sa sensibilité ...c est pour cela que je suis pour l euthanasie ..je suis d accord pour une loi d un encadrement et comme vous dites et pour les dons d organes je le dit dans mon post du haut ..il faut garder sa position et je ne veut surtout pas que vous changé votre regard sinon il y a plus d échange ..la seul chose c est que l on sait pas se qui nous attend ..mais pour l affaire de l urgentiste il a pas prit la décision seul !!!!...alors qui condamné ?
scoobidoo
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scoobidoo
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Le problème qui est jugé en ce moment, c'est que, justement, M. Bonnemaison a pris sa décision et a agit seul.
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Voila , scoobidoo , ces ça qui me fait peur , ces patients ou victimes , savaient elles ce qui les attendaient ? Les personnes qui souhaitent partir dignement , si c'est vraiment un souhait , ça ne se discute pas , chacun est libre , a mon idée , si il le peu de décider de sa mort, ainsi que du devenir de son corps , mais la dans son cas , meme si ses patients étaient en stade terminal , meme si peut étre , il ne leurs été plus possible de parler , il y en avait peut étre qui espèraient encore , il ne leurs a pas laissé le choix , ce choix , il l'a prit lui, il ce peu que c'était mieux ainsi , mais personne n'a le droit de s'improviser Ange de la mort
scoobidoo
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C'est pour ça qu'il passe en jugement. personne n'a le droit de décider et d'agir seul.
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
scoobidoo
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Bonjour,
Un témoignage très émouvant lors du procès de M. Bonnemaison:
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
bonsoir ..
j ai lu avec émotions les témoignages des autres médecins car c est une affaire qui me passionne ..il est difficile d avoir un jugement après tous ces témoignages des médecins et plus celles des familles ..et je persiste j aurais voulu connaitre ces personnes au moment ou j en avait plus besoin pour éviter de voir trop de souffrances que j ai vécue auprès de mes êtres chères j aurais moins d images et de cauchemars que j ai souvent dans ma tête.... merci Scoubidoo d avoir mis ce lien ..
scoobidoo
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Je n'ai jamais vu l'agonie d'une personne, ce qui est raconté dans ce témoignage m'a bouleversée.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’État
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’État qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’État s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les États généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".
Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’Etat
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’Etat qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’Etat s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les Etats généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".