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Bonnemaison, Lambert : à partir de mercredi, la justice rouvre le débat sur la fin de vie
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Pat ..ils vont retirer tout ce qui le maintien en Survit ..ils laissent pas mourir de faim et de et l hydratation ..ils vont mettre en place un protocole de fin de vie ..sans souffrir ..généralement cela se passe comme ça ..
Utilisateur désinscrit
maintien artificiel ». Rémi Keller a rappelé que, d'après une expertise médicale de trois médecins, réclamée par le Conseil d'État, en février, Vincent Lambert était « en état végétatif totalement inconscient ». « L'alimentation et l'hydratation prodiguées n'ont d'autres effets que de le maintenir artificiellement emmuré dans son état », a-t-il affirmé. De plus, Vincent Lambert avait, selon son épouse et un de ses frères, « exprimé à plusieurs reprises son souhait de ne pas être maintenu dans un état de dépendance, si cela devait lui arriver un jour ».
Une possibilité d'euthanasie » « Nous sommes aujourd'hui dans la situation où un rapporteur public souhaite créer, dans le droit français, une possibilité d'euthanasie », a estimé Me Jean Paillot, avocat des parents. Faux, répond le député Jean Leonetti, pour qui le débat autour du cas de Vincent Lambert « n'a rien à voir avec celui relatif à l'euthanasie mais concerne la condamnation de « l'obstination déraisonnable en matière médicale », définie dans la loi sur la fin de vie qui porte son nom. Vincent Lambert « dort, se réveille, ouvre les yeux, sourit, pleure, suit du regard », a insisté devant le Conseil Me Claire Le Bret-Desaché, autre avocate des parents, alors que pour le neveu de l'intéressé, « tout tend vers l'arrêt du traitement »
aujourd'hui c est la journée des dons d'organes ...en avez vous parlez a vos proches ..c est important
kikoulo
Bon conseiller
kikoulo
Dernière activité le 02/09/2024 à 01:58
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pat!! ils ont les medecins et equipe medicale la possibité de ne pas faire duré la fin de vie de mons Lambert!! dans le silence et le respect du secret professionnel cela se passe souvent!!la nuit!!!
moi je leur dit bravo!! car a chaque fois ne croyez pas qu'ils se posent de multiples cas de conscience!!
si c'est legifere j'espère que il sera raisonnable de ne pas un medecin seul a pendre la decision!!
cela doit ce faire en equipe!!!
le cas lambert m'attriste!! si les parents aimaient leur enfant il ne reagiraient pas ainsi!!
mais le dessous de tout cela ne nous est pas divulgué!!
pour schoumi!! qui jouait sans cesse avec la mort il a du donné ses directives!! il a des assurances , ses juristes pour le protéger
et aider ses proches!!
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YLES56
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonsoir,
Un article sur le réquisitoire dans le procès de M. Bonnemaison :
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
vicjch
vicjch
Dernière activité le 26/06/2021 à 10:31
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Je suis d'accord avec Francine
Utilisateur désinscrit
Acquitté ...bravo aux jurés ..enfin la conscience d un homme a été entendu ...je rejoins aussi Xena car je suis du même avis que toi ...
kikoulo
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kikoulo
Dernière activité le 02/09/2024 à 01:58
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moi aussi je suis contente!! enfin une reaction digne de notre justice!!
je en accord avec mumu, xena!! douce soirée
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YLES56
Utilisateur désinscrit
Oui, mais il reste toujours radié par l'ordre des médecins (vieux godillots dépassés...). Un peu d'Histoire : l'Ordre des Médecins a été créé par Pétin !
Utilisateur désinscrit
Chacun ses idées , je pense qu'une petite peine de prison aurait quand meme été bénéfique , a fin que ce cas ne devienne pas une généralité , si un jour je suis vraiment mal et que je serais hospitalisé , je serais un peu moins confiant avec le personnel soignant
kikoulo
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kikoulo
Dernière activité le 02/09/2024 à 01:58
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mais c'est faire l'autruche!!! je sais que souvent la perfusion est adaptée pour "soulagée" le malade!!
pour Mons Bonnemaison j'ai entendu sur une radio privée que l'ordre des medecins va se reunir sur son cas!!
moi ma mère il y a 30 ans a été lisée comme ils disent dans le milieu professionel!! et je les ai remerciés!!
excusez mes ecris mais "le dernier jour de lucidité !! elle vomissait ses selles!la laisser dans cet état mais si nous mettons la relegion au milieu je ne pense pas que c'est ce qui nous est demandé
j'assume ce que je viens d'ecrire et les étincelles qui risque dans decouler!!!
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YLES56
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’État
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’État qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’État s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les États généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".
Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’Etat
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’Etat qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’Etat s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les Etats généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".