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Bonnemaison, Lambert : à partir de mercredi, la justice rouvre le débat sur la fin de vie
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonsoir Epéedargent,
Toutes les opinions sont respectables, d'ailleurs le formulaire dont je parlais permet d'exprimer également cette opinion. Il y a des questions auxquelles on répond par oui ou non. Je t'encouragerais donc, au moins, à le regarder.
C'est important de dire ce qu'on veut. Moi je l'ai fait pour ne pas imposer cette responsabilité à mes proches.
Bonne soirée
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
girofle
girofle
Dernière activité le 19/01/2024 à 07:06
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Ma lettre est faite et ma famille prévenue, pas d'acharnement thérapeutique et qu'on laisse ce médecin Bonnemaison tranquille lui qui a soulagé ses patients avec cœur et humanité. Que l'on fasse une loi depuis le temps qu'on en parle.
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Couchot
GIGI
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GIGI
Dernière activité le 24/11/2024 à 22:30
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Ami
Bonsoir Girofle,
Tout à fait en accord avec ton message.
Belle soirée.
pomme123
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pomme123
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pas d'archarnement thérapeutique pour moi non plus, je ne suis pas pour une euthanasie active, mais pour une euthanasie passive ,en prenant compte des douleurs du patient(morphine en seringue électrique)en pensant à son confort( changes, changement de positions)à son anxiété, en parlant, en lui tenant la main,le toucher apaise, en perfusion pour hydrater et ne pas mourir de soif, et autoriser la famille à rester nuit et jour pour accompagner le patient, préparer la famille les accompagner aussi et tout se passait bien dans mon service hospitalier où j'ai travaillé, il faut être à l'écoute
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pomme123
Utilisateur désinscrit
Francine , ces fait , j'ignorais que cela puisse étre possible , merci.
Pomme123 , votre vision me conviendrais assez , car elle respect la personne , quand je vous entend parler de la soif , il me semble que j'avais entendu un reportage tv , ou des médecin avaient laissé partir un jeune sans lui donner a boire pendant 3 jours , j'ai vue aussi aux urgences chez moi , car étant moi meme malade , deux cas , celui d'une femme agée qui devait subir une intervention , une nuit et une demi journée sans boire , si je n'avais pas été branché a ma perfusion , je serais de suite allé lui chercher de l'eau , ainsi qu'un jeune d'a peine 15 ans qui ne parlait pas trés bien , alors que j'étais sur le point de partir , que j'attendais mon VSL , sa mère est entrée me voir dans la salle d'attente ou j'étais seul , elle était révoltée , avec un verre de soda qu'elle avait achetait a un distributeur , depuis la veille au soir , pas une infirmière avait eut l'idée de lui donner a boire.
Pour la fin de vie , peut étre quand meme ici , que beaucoup parle sans savoir , quand je fais mes crises d'une maladie , encore non élucidée , il m'arrive d'avoir les doigts qui se tournent a l'inverse de ce qu'ils devraient , je me paralyse et le pire est que je ne peu presque plus respirer , ce n'est pas de la spasmophilie ou autre maladies de ce genre a chaque fois , mon pronostique vital est en jeu , je puis vous assurer , que la dernière chose don j'ai envie a ce moment la , ces de vivre , et non de voir un pseudo professeur venir me finir , avec du produit , pour soulager sa conscience , ce médecin dont il est question plus haut , tout ce que je lui souhaite , meme si mon avis ne plaie pas a tous , ces de ne plus avoir le droit d'avoir des patients , je dirais meme plus , je trouverais bien qu'on lui fasse ce qu'il a fait a ses victimes , tout en prenant soin de le réanimer après , ça le ferait peut étre réfléchir , prenez conscience vous tous , que rien n'est plus précieux que la vie , pardon pour ceux qui ne partage pas mes idées , chacun voie midi a sa porte , je dis juste ce que je vis .
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Bonjour Epéedargent,
Non, la loi du talion n'est plus de rigueur, si on fait au gens ce qu'il font, on devient comme eux !
Monsieur Bonnemaison a déjà été radié de l'ordre des médecins, il ne peut plus exercer. Je ne le jugerai pas, je ne suis pas juré du procès. Simplement, je ne pense pas qu'on puisse faire ça tout seul, sans, au moins, l'avis de la personne ou de ses proches.
Je suis pour une loi qui permette, sous condition, une euthanasie passive dans le confort maximum possible ou active. Il faut que cette loi soit correctement faite pour qu'il n'y ait pas de dérive.
Tu ne veux pas de ça pour toi mais, contrairement à certains(es), tu ne cherches pas à l'imposer aux autres. J'ai déjà parlé de ce document à remplir sur le forum. Certaines personnes m'ont accusée de prosélytisme, d'essayer de convaincre de donner son accord pour une fin de vie volontaire. Comme tu as pu voir en remplissant le document, ça n'est pas du tout ça.
Le respect de la personne, c'est aussi lui assurer un confort maximum de fin de vie. Je me souviens quand ma grand-mère est partie, j'ai demandé aux infirmières ce qu'il y avait dans sa perfusion. Rien m'ont elles répondu, c'est juste pour l'hydrater et éviter qu'elle souffre inutilement.
Bonne journée
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
pomme123
Bon conseiller
pomme123
Dernière activité le 24/11/2024 à 21:44
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bonjour, je pense que ce médecin est en souffrance et ne supporte pas de voir souffrir les autres ,c'est mon point de vue, il a fait cela par compassion, il faut du dialogue avant d'accomplir un geste comme cela être en accord avec les proches, les autres membres de l'équipe mais on injecte pas des produits comme cela pour détruire la vie, il y a d'autres moyens, ce n'est pas à nous de décider d'une fin de vie brutale, , mon mari était condamné pour un cancer,on lui donnait très peu de temps et voilà 6 ans de gagné, heureusement qu'il n'a pas reçu cette piqure léthale
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pomme123
Utilisateur désinscrit
Merci Scoobidoo de ce document que je cherchais et n'ai jamais trouvé. Cela permettra de ne pas commettre de fautes.
Utilisateur désinscrit
Ah! Je constate que j'ai élevé le débat , en effet , nous avons , a mon avis , tous le droit de choisir , quand le moment sera venu , notre façon de partir , je suis d'accord avec ceux qui veulent partir dans la dignité , sans souffrance , la ou je ne suis pas d'accord , ce serait qu'un texte de loi , soit imposait par ces gens aux autres , car pour ma part , je garde une grande confiance en la médecine , ainsi qu'a ses avancées , temps d'exemple pourrait étre donnés , ce qui parait perdu a ce jour , pourra étre réparer demain , ne jugeons pas trop vite si une personne doit mourir ou non , temps qu'il y a de la vie , si infime soit elle , il demeure toujours un espoir , ne perdons pas ça de vue , je comprend la souffrance des malades , de leur famille , mais parfois , le jeu peu en valoir la chandelle, mais je le répète , je n'oblige personne a étre en accord avec mon point de vue , chaque cas et particulier
vicjch
vicjch
Dernière activité le 26/06/2021 à 10:31
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c'est un vrai débat, et nous sommes tous différent, chaque message donne place à de nombreux avis, aussi le mien si vous voulez savoir, je n'aime pas la souffrance et si j'en aie encore la possibilité je le ferai moi-même. Je pense que pour Dr. en question il y a qu'une seul personne qui à porté plainte, aussi n'es-ce pas une personne qui veut avoir son nom dans la presse ?enfin j'espère bien que non ?
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’État
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’État qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’État s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les États généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".
Après une légère accalmie ces dernières semaines, le débat très passionnel sur la fin de vie devrait repartir de plus belle à partir de cette semaine en France. Deux décisions de justice devraient en effet relancer le débat. Dès mercredi tous les regards seront portés sur Pau. L'urgentiste de Bayonne, Nicolas Bonnemaison, doit en effet comparaître du 11 au 27 juin devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Le médecin, âgé de 53 ans, est accusé d'avoir abrégé la vie de sept personnes âgées, cinq femmes et deux hommes, entre mars 2010 et juillet 2011, dans une unité du service des urgences de l'Hôpital de Bayonne. Il comparaîtra libre durant ce procès, à l'issue duquel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A Pau, le procès Bonnemaison du 11 au 27 juin
Dénoncé par des infirmières et une aide-soignante en août 2011, Nicolas Bonnemaison a toujours assumé ses actes, estimant qu'il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes". Se défendant d'être "un militant de l'euthanasie", il a affirmé "avoir sa conscience pour lui" et ne pas "revendiquer ce qu'il a fait". D'après l'enquête, le praticien aurait utilisé de l'Hypnovel, un psychotrope, et au moins une fois du Norcuron, à base de curare, utilisée en anesthésie-réanimation. "Il a toujours expliqué avec franchise et honnêteté ce qui s'est passé", rappelle son avocat, Me Arnaud Dupin. "Il est tenaillé par la crainte de ne pas être compris". A ce jour, aucune famille de victime n'a porté plainte. Une seule s'est portée partie civile, se disant choquée par le comportement du Dr Bonnemaison.
Au delà du cas de l’urgentiste, c’est tout le débat sur l’euthanasie qui va refaire surface, alors même que le gouvernement repousse de mois en mois sa réforme. Le procès de l'urgentiste, radié en avril 2014 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, intervient en plein débat sur l'opportunité d'une réforme de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Le député UMP Jean Leonetti et l'ancien ministre de la Santé Bernard Kouchner, plutôt favorable au contraire à une légalisation du suicide assisté, sont d’ailleurs attendus à Pau parmi quelque 70 témoins appelés à ce procès.
A Paris, l’affaire Lambert devant le Conseil d’Etat
Dans l’intervalle de ce procès, le débat se nourrira aussi de la prochaine décision du Conseil d’Etat qui doit se prononcer sur l’interruption ou non des soins à Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif dont la famille se déchire à propos de son maintien ou non en vie. L’audience aura lieu le 20 juin. Et pour rendre sa décision, le Conseil d’Etat s’appuiera sur les conclusions d'une expertise qu'il avait ordonnée en février et qui confirme l'incurabilité de Vincent Lambert.
Là encore, au-delà du cas individuel, le verdict de la haute juridiction administrative est très attendu, car il devrait déboucher sur une interprétation plus ou moins large de la loi Léonetti. Ce n’est qu’ensuite -peut-être pas avant la rentrée- que le CCNE devrait remettre son rapport de synthèse sur les Etats généraux de la fin de vie. En attendant, le gouvernement, qui a déjà reçu plusieurs avis, poursuit ses consultations. Un texte pourrait intervenir d'ici la fin de l'année pour honorer la promesse de François Hollande qui en janvier encore a souhaité une loi qui permette, "dans un cadre strict", à un majeur atteint d'une maladie incurable de demander "une assistance médicalisée pour terminer sa vie en dignité".