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700 génériques retirés du marché : concrètement, ça change quoi ?
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S'il y a une pétition, je la signerai.
Utilisateur désinscrit
J'ai déjà signé une pétition contre (ou pour) les génériques chez mon pharmacien. Je pense que beaucoup d'entre vous a dû être informé de cette démarche. Bien sûr cela n'est pas suffisant, il faut bien aller plus haut comme le dit damedepic
cloclo10
cloclo10
Dernière activité le 24/02/2024 à 11:18
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"La possibilité de continuer à recevoir un des traitements retirés est envisageable sur dérogation , si jamais il existait des cas sans alternative "
Vous remarquerez que le recours au médicament d'origine est proscrit , pourquoi un tel acharnement à imposer un générique à tout prix .
Si ce générique n'est pas conforme à l'original , il y a forcément tromperie , puisse qu'on nous a affirmé au départ ,qu'ils étaient conformes
Utilisateur désinscrit
@cloclo10
Bonsoir,
Cette phrase ne s'applique pas à la France, mais à l'Allemagne et à l'Angleterre.
Il est envisagé dans ce paragraphe le cas où le générique retiré du marché serait le seul médicament de ce type, c'est-à-dire que ni le princeps ni aucun autre générique ne seraient plus commercialisés dans ce pays. Dans ce cas seulement, et sur dérogation, on pourrait continuer à administrer le générique retiré. J'imagine qu'une surveillance médicale particulière serait alors mise en place pour les patients recevant ce générique.
Je trouve que vous vous surexcitez tous au sujet des génériques. Vous dites qu’il aurait été plus simple de laisser les médicaments princeps à tous les malades. C’est-à-dire, finalement, de ne pas autoriser la fabrication et la mise sur le marché de médicaments génériques.
Comme vous le savez, les princeps sont protégés par l’obtention d’un brevet de propriété intellectuelle. En général, ce brevet assure au propriétaire l’exclusivité du droit d’exploitation commerciale du princeps pendant 15 ans après l’autorisation de mise sur le marché. Passé ce délai, des sociétés concurrentes peuvent utiliser le principe actif pour fabriquer un générique "à leur façon", mais en, conformité avec la réglementation.
Pendant des années, nous avons été nombreux à critiquer cette exclusivité et les prix des princeps, que nous jugions trop élevés. Et maintenant, au fil de cette discussion, vous en venez à regretter cette période d’exclusivité qui, selon bien des personnes inscrites sur le site Carenity, je le parie, permettrait aux laboratoires de s’enrichir abusivement. Il faudrait savoir ce que vous voulez !
Les médicaments génériques permettent d’économiser des millions d’euros par an, entraînent souvent la baisse du prix des princeps et ne présentent, généralement, pas un risque d’emploi notablement supérieur à celui des princeps (à ce sujet, personne ne parle des génériques qui engendrent moins d’effets secondaires que le princeps…). Il est, peut-être, possible que certains génériques soient moins efficaces que leurs princeps, mais cela est-il démontré scientifiquement ?
Une fois encore, essayons de garder la tête froide !
Cordialement.
Utilisateur désinscrit
@florinda , la pétition dont je parlais à la page précédente ne concernait en rien un pour ou contre les génériques ! Elle concernait le mode de fonctionnement de la Sécurité Sociale par la réintroduction d'élus "simples usagers" la la Sécurité sociale dans les conseils d'administration de ses différentes instances.
Quand j'en avais parlé à l'époque où cette pétition tournait, très peu d'inscrits de Carenity avaient manifesté leur intérêt à cette idée.
C'est tout ce que j'ai dit.
Utilisateur désinscrit
@damedepic , je me suis certainement mal exprimée ou du moins contentée de ce que je pensais des génériques.
J'approuve totalement ce gros problème de mode de fonctionnement de la sécurité sociale, qui serait bien à revoir. Il est bien dommage que cette pétition n'ait porter plus d'intérêt de notre part, nous les internautes de Carenity. Je ne me souviens pas de ce sujet, à mon grand regret. Il est vrai que je ne lis pas tous les posts à chaque fois.
Utilisateur désinscrit
Je l'avais peut-être signée.
Utilisateur désinscrit
Je ne pense pas @angelina car alors j'aurais eu besoin d'une adresse mail, à tout le moins, pour te l'envoyer.
Utilisateur désinscrit
Je n'avais peut-être pas vu ce sujet.
Utilisateur désinscrit
@damedepic , peut-être qu'il n'y a pas eu beaucoup de signatures pour la simple raison, de dévoiler nos adresses mails, car nous sommes là, sous un pseudo, justement pour garder notre anonymat.
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Julien
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Julien
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Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens, revient pour Sciences et Avenir sur les conséquences du retrait massif de médicaments génériques du marché européen.
Vendredi 21 août 2015, 700 médicaments génériques à travers l'Europe ont été retirés des officines. Un retrait des autorisations de mise sur le marché décidé en juillet 2015 par l'Agence européenne du médicament (EMA). Une décision prise après plus d'un an passé à réévaluer quelque 1.000 génériques dont les tests de bioéquivalence menés en Inde avaient révélé des entorses aux bonnes pratiques cliniques. Ces tests sont conçus pour évaluer la conformité pharmacologique du générique avec le médicament princeps. Une procédure dont nous vous expliquions les tenants et les aboutissants à l'annonce de l'Agence européenne du médicament.
"Il y a des alternatives pour chacun des génériques retirés du marché" - Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens
Mais concrètement, comment ces retraits vont-ils se traduire pour les patients concernés ? "En France, ce n'est vraiment pas un souci, explique Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l'Ordre des Pharmaciens (CNOP). Il y a des alternatives pour chacun des génériques retirés du marché. Par ailleurs, il y a déjà eu une première alerte il y a quelques mois, à la suite de laquelle les laboratoires concernés avaient agi", précise-t-elle, confirmant ainsi les dire de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui avait prévenu qu'en France, ces retraits n'auraient pas d'impact. Par ailleurs, "sur cette liste de 700 génériques retirés, la France n'est concernée que par une infime partie, une trentaine je crois", ajoute-t-elle.
Cet épisode montre que les génériques sont surveillés de la même façon que les princeps" - Isabelle Adenot
La présidente du CNOP voit même un motif de satisfaction dans ces retraits successifs l'année passée (25 génériques retirés en décembre 2014, puis 8 en janvier 2015 et, donc, 700 en août 2015) : "Je me réjoui d'une chose : c'est que les grandes agences du médicament (Etats-Unis, Australie, Europe, Canada...) fonctionnent main dans la main et se font mutuellement confiance. Ce qui me rassure, c'est que le mode de contrôle a fonctionné. Tout n'est pas parfait bien évidemment, mais cet épisode montre que les génériques sont surveillés de la même façon que les princeps ; et c'est plutôt rassurant", fait-elle valoir. Une façon peut-être légitime mais optimiste de voir les dysfonctionnements survenus dans les tests de bioéquivalence menés en Inde.
Dans le reste de l'Europe, certains pays sont néanmoins touchés à plus grande échelle par ces retraits : "En Angleterre ou en Allemagne, ce sont entre 100 et 200 médicaments qui sont concernés", précise Isabelle Adenot. Mais même là, "la possibilité de continuer à recevoir un des traitements retirés est envisageable sur dérogation si jamais il existait des cas sans alternative", ajoute-t-elle. Les dysfonctionnements constatés dans les tests de bioéquivalence ne mettant pas en jeu une éventuelle dangerosité des produits.
Sciences et Avenir