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@chatdoc pour le 3è lien (suis par le !), la causalité avec l'EBV est évoquée depuis des décennies, depuis au moins (?) 30 ans pour les gènes de prédisposition à la SEP : https://scholar.google.fr/scholar?q=HLA-DRB1*1501+1992&hl=fr&as_sdt=0&as_vis=1&oi=scholart
Je me limite à évoquer la conclusion :
"Discussion et conclusions
Il existe un ensemble considérable de preuves épidémiologiques impliquant l'EBV dans la pathogenèse de la SEP. L'infection par l'EBV semble être une condition nécessaire mais non suffisante pour développer une SEP, la séroprévalence de l'EBV est plus élevée chez les personnes atteintes de SEP, l'infection symptomatique par l'EBV (IM) est plus fréquente chez les personnes atteintes de SEP, et le génotype HLA-DRB1*1501 modifie l'effet du titre d'anticorps anti-EBV sur le risque de SEP.
Dans notre méta-analyse de l'interaction entre l'EBV et d'autres facteurs de risque, nous démontrons la preuve d'une interaction supra-additive entre le titre d'EBNA et le statut HLA dans la détermination du risque. L'absence de preuves solides d'interaction entre l'EBV et d'autres facteurs de risque dans notre analyse démontre l'importance d'utiliser plusieurs mesures d'interaction (AP, RERI, indice de synergie et interaction multiplicative) pour éviter le risque d'erreur de type 1. Cependant, le petit nombre d'études adaptées à notre analyse de l'interaction et la présence d'une hétérogénéité substantielle entre les études limitent la puissance de cette méta-analyse, et par conséquent, les conclusions sur l'interaction doivent être tirées avec prudence de ces résultats.
Nous avons observé une hétérogénéité significative dans les analyses HLA-EBNA et HLA-IM. Bien que nous ayons surmonté une partie de cette hétérogénéité en utilisant une méta-analyse à effets aléatoires, nous reconnaissons que cette hétérogénéité non seulement remet en question la validité de la combinaison de ces études, mais est également une source probable d'imprécision qui peut biaiser les estimations de l'interaction. Les sources de cette hétérogénéité comprennent les différences d'antigène EBNA et de méthode de détection, les différentes distributions de titres EBNA au sein des études, les différentes méthodes de génotypage HLA, les différentes distributions d'allèles HLA au sein des populations étudiées, les différentes méthodes de diagnostic IM, et d'autres différences entre les populations étudiées telles que l'âge, le sexe et l'exposition à d'autres facteurs de risque qui peuvent confondre les associations. Nous avons tenté de réduire l'hétérogénéité de ces estimations en effectuant diverses analyses de sensibilité pré-spécifiées (par exemple, par méthode de génotypage HLA). De manière rassurante, ces analyses de sensibilité se sont alignées sur les analyses primaires. Néanmoins, nous soulignons que nos résultats seuls ne doivent pas être surinterprétés en raison de l'hétérogénéité substantielle entre les études.
Une autre limite importante de notre étude est que, pour calculer les erreurs standard des mesures de l'interaction additive (AP, RERI et indice de synergie), des données brutes sont nécessaires concernant le nombre de participants dans chaque strate d'exposition. Pour ajuster la confusion, le nombre de participants dans chaque strate du facteur de confusion doit également être connu. Comme ces données ne sont pas disponibles publiquement, nos estimations d'interaction sont calculées sans ajustement pour la confusion, ce qui a clairement le potentiel de biaiser les estimations d'interaction au niveau de l'étude et de la méta-analyse. Il est possible de calculer les mesures d'interaction (mais pas leurs erreurs standard) à partir des résultats des modèles de régression logistique multivariés (qui sont ajustés pour tenir compte des facteurs de confusion) : bien que le nombre d'études incluses soit plus important dans ces analyses (tableaux 1-3), ces estimations ne diffèrent pas de façon spectaculaire des mesures d'interaction calculées à partir des études dont les données brutes sont disponibles (RERI HLA-EBNA : 1,94 ; RERI HLA-IM : 2,14 ; RERI Smoking-EBNA : 0,29). Ces résultats suggèrent que nos analyses ont une puissance limitée pour détecter une véritable interaction, mais ne suggèrent pas que nos résultats sont biaisés.
Le mécanisme par lequel l'EBV exerce ce risque accru reste inconnu, et notre revue systématique de la littérature met en évidence une multitude de mécanismes biologiques potentiels qui ont été à la fois démontrés, répliqués, et surtout non répliqués. Il semble probable que la voie par laquelle l'EBV exerce son effet réside dans des interactions complexes entre l'EBV et le génome de l'hôte, dont les mécanismes précis restent à élucider.
De vastes études prospectives de cohorte et de cas-témoins ont fourni des preuves solides de l'implication de l'IM dans la pathogenèse de la SEP.18 Bien que l'analyse formelle de l'interaction n'ait pas révélé d'interaction entre l'IM et le HLA, l'OR pour la SEP différait de manière frappante entre les individus IM+HLA- (OR = 1,22) et IM+HLA+ (OR = 5,11). Ces observations suggèrent que l'IM pourrait être un facteur prédictif plus significatif du risque de SEP chez les porteurs de HLA DRB1*1501. En pratique, cette hypothèse aurait des implications importantes pour la prévention ciblée de la SEP, car elle suggérerait que la prévention de la MI (par exemple avec un vaccin contre le VEB)2 devrait être ciblée sur les porteurs de DRB1*1501 pour en maximiser les bénéfices. Nos données ne constituent pas à elles seules un argument suffisamment fort en faveur de cette stratégie, mais elles renforcent l'argument selon lequel cette approche pourrait être efficace.
Nos résultats concernant la séroprévalence de l'EBV chez les personnes atteintes de SEP sont cohérents avec la méta-analyse publiée précédemment, qui a rapporté des OR de 4,47 (IC à 95 % = 3,26-6,11) et 4,51 (IC à 95 % = 2,84-7,16) pour l'EBNA et le VCA, respectivement. Nos estimations de 3,63 (IC à 95 % = 2,69-4,89) et de 3,23 (IC à 95 % = 2,05-5,10) sont plus prudentes, reflétant probablement de nouvelles études plus importantes avec des tailles d'effet plus petites et nos critères d'inclusion différents7. De même, nos estimations des mesures d'interaction entre le titre EBNA, le statut HLA et le risque de SEP sont similaires, mais pas identiques, aux estimations de la méta-analyse publiée.8 L'étude précédente a utilisé une méta-analyse à effets fixes par opposition à une méta-analyse à effets aléatoires (que nous utilisons ici) pour regrouper les estimations d'interaction, mais les autres raisons de cette divergence ne sont pas claires.
Malgré les preuves ci-dessus, tous les aspects épidémiologiques de la SEP ne peuvent pas être expliqués par l'infection par le VEB. La latence relativement courte entre l'infection putative et la SEP subséquente observée dans les épidémies des îles Féroé, et la diminution du risque chez les migrants se déplaçant des zones à haut risque vers les zones à faible risque ne peuvent pas être expliquées uniquement par l'infection à EBV - le fait est que la SEP est très probablement le résultat de multiples modificateurs de risque environnementaux. Cependant, les preuves de l'infection par l'EBV comme étape obligatoire du développement de la SEP sont de plus en plus nombreuses et, avec la vaccination à l'horizon comme intervention préventive potentielle, elles ne peuvent être ignorées.'"
Traduit avec https://www.deepl.com/fr/translator
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@SepSepien
Bonjour, ci-joint deux articles publiés récemment en complément :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/ana.26062
https://www.msard-journal.com/article/S2211-0348(21)00354-0/abstract
Si vous le souhaitez nous pouvons en discuter dans les jours à venir.
Bon week-end
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Chatdoc
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Bonjour @chatdoc ,
C'est très intéressant, merci beaucoup !
- 1er lien : j'aurais attendu des considérations sur le thymus, ou une hypothèse sur la maladie de Lyme, mais la phrase suivante interpelle : "Chez les enfants présentant une présentation similaire à la SEP, la séronégativité EBV devrait alerter les cliniciens pour qu'ils envisagent des diagnostics autres que la SEP, en particulier la maladie à anticorps MOG." https://www.chu-lyon.fr/fr/maladie-du-spectre-des-anticorps-anti-mog
Si tu as des billes là-dessus, merci+++++!
Sur https://scleroseenplaques.ca/a-propos-de-recherche/a-propos-de-notre-programme-de-recherche/travaux-subventionnes-par-la-societe-de-la-sp/109/caracterisation-du-tsnmo-et-de-la-maladie-associee-aux-anticorps-anti-mog-au-canada il est écrit (notamment) : "Retombées : L’approfondissement des connaissances sur le profil démographique et clinique des personnes du Canada atteintes du TSNMO ou de la maladie associée aux Ac anti-MOG permettra l’accélération du diagnostic de ces maladies, ainsi que l’établissement de diagnostics précis et distinctifs par rapport à la SP, ce qui aura pour effet une amélioration des résultats à long terme relativement à ces deux maladies, de même qu’à la SP. "
- 2è lien : Je veux bien recevoir un vaccin contre l'EBV, ou autre antiviral que mon neurologue pourrait prescrire. Ton article est super.
Parfois, cela fait du bien de donner sa langue au chat, parce-que chercher épuise ...
Amitiés !
!!!!!!!!!!!!!!!!
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@maritima @chatdoc @Chris31 , à tous,
@chatdoc , puisque tu éclaires bien les aspects essentiels - es-tu un professionnel de santé ? - puis-je te soumettre ce rapprochement, que je ne vois que trop superficiellement ?
- entre ce premier lien : https://sfsep.org/sclerose-en-plaques-maladies-du-spectre-de-la-neuromyelite-optique-et-vaccins-anti-covid19/ où il est écrit (notamment) "Plusieurs grands laboratoires, dans de nombreux pays, se sont rapidement mobilisés avec les chercheurs, et des milliards d’euros/de dollars ont été investis par les Etats, pour développer des vaccins permettant de faire face à la pandémie. Ainsi, le séquençage du virus SARS-CoV2 (sa carte d’identité génétique) a été connu dès janvier 2020, ce qui a permis de produire rapidement l’ARNm de la protéine de spicule qui permet au virus de pénétrer dans les cellules pour les infecter. Les procédures administratives ont été accélérées, en rendant toutes les études sur le COVID prioritaires."
- et ce 2è : http://dictionnaire.acadpharm.org/w/Epstein-Barr_(virus_d%27)-(EBV) où il est écrit (notamment) : EBV : " Virus de la famille des Herpesviridae, ./... d'une enveloppe lipidique dérivée des membranes des cellules infectées et hérissée de spicules glycoprotéiques. "
qui renvoient à mon interrogation de la p.82 https://membre.carenity.com/forum/ma-bibliotheque-sclerose-en-plaques/liens-utiles-et-recherches-globales-41517?page=82 :
Sur la même vidéo https://www.youtube.com/watch?v=IMMeKU1On7s , 3 copies d'écran (jointes), où il est suggéré que ce vaccin (Pfizer BioNTech) s'en prend à la protéine Spyke (spicule !) et pourrait être utilisé pour soigner la SEP ???
- A 47'41s, il est question du vaccin à ARNm proposé par BioNTech.
- A 48'49s, le principe général ...
Car voici un bel article : https://ici.radio-canada.ca/info/2021/03/vaccination-variants-covid-19-arn-pfizer-moderna-spicule-infection-immunite/
Bien sûr, je crois n'avoir plus d'EBV (sauf de l'ADN dans des lymphocytes B, produisant des auto-anticorps ?), mais seulement des IgG anti-VCA et anti-EBNA (4è fichier joint). Auquel cas, quel lien ? Quelle utilité ?
Mon infection par EBV est ancienne, mais mon taux d'IgG est croissant :
- anti-VCA (2014 : 39,3 IA / 2018 : 253 UI/ml / 2020 : 372 UI/ml )
- anti-EBNA (2014 : 80 IA / 2018 : 501 UI/ml / 2020 : 689 UI/ml).
Que cela signifie-t-il ? Question posée à mon neurologue.
!!!
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@maritima @chatdoc @Chris31 , à tous,
Corrélations à propos de HLADRB1*04 vs DRB1*15:01 (connus -> SEP) : ces 2 documents
1 - http://www.chu-charleroi.be/RMC/Render.aspx?doc=fSeERrCAuZ9Bvlh7ukB97w==&crc=4hVkv5P7ZA4ZcEYqvhoAUQ2
EXTRAIT : "Gènes impliqués dans l’initiation de la réponse inflammatoire auto-immune: les cellules T jouent un rôle majeur par la reconnaissance de l’auto-antigène. Leur activation et prolifération impliquent au moins deux signaux : le premier nécessite le contact entre le récepteur de la cellule T (TCR) et l’antigène présenté par un CMHII ou HLA II exprimé par une cellule présentatrice d’antigène ; le second est délivré par des molécules co-stimulatrices de type cytokines pro ou anti-inflammatoires.
Ainsi, différents gènes codant pour les molécules HLA, TCR ou les facteurs co-stimulateurs ont été étudiés comme candidats de susceptibilité à la SEP. Il a ainsi été bien démontré que les gènes de l’haplotype HLADR15 (plus particulièrement HLADR-B1*1501) augmentent le risque relatif de SEP de 2 à 4 fois. Cette susceptibilité est liée au fait que ce type de HLA est capable de lier un auto-antigène de la myéline avec une grande affinité, accroissant ainsi la réponse des cellules T auto-immunes.
HLADRB1*15 a été associé de manière significative avec un phénotype féminin et un dé-but précoce dans plusieurs études, et ce dans toutes les formes cliniques (RR, SP ou PP). La fréquence de cet haplotype est effectivement beaucoup plus élevée chez les pa-tientes atteintes de SEP que chez les malades masculins. Par contre, l’haplotype HLADRB1*04 pourrait avoir un effet protecteur contre l’inflammation et diminuer le risque de poussée. "
2 - https://www.santelog.com/actualites/covid-19-decouverte-dun-gene-protecteur-contre-la-maladie
EXTRAIT : "COVID-19 : Découverte d’un gène protecteur contre la maladie
Ces généticiens de l’Université de Newcastle découvrent une protection génique contre COVID-19 et apportent, dans la revue HLA, la première explication d’un lien génétique pouvant expliquer pourquoi certaines personnes infectées par le coronavirus ne développent pas la maladie COVID-19 : en cause le gène HLA-DRB1*04:01 retrouvé 3 fois plus souvent chez les personnes asymptomatiques. Cela suggère que ce gène pourrait conférer un certain niveau de protection contre le COVID sévère.
L’auteur principal, le Dr Carlos Echevarria et son équipe ont comparé les échantillons de 49 patients atteints de COVID sévère hospitalisés pour insuffisance respiratoire, les échantillons de 69 personnels hospitaliers testés positifs mais asymptomatiques, et les échantillons d’un groupe témoin d'une étude sur la relation entre les génotypes HLA. Les chercheurs ont utilisé une technique de séquençage de nouvelle génération pour étudier en profondeur les différentes versions, ou allèles des gènes HLA et constatent un plus grand nombre de copies de HLA-DRB1*04:01 sur le chromosome 6 chez les patients asymptomatiques.
Les gènes HLA marqueurs de l'environnement de vie
Les scientifiques savaient que le gène identifié, HLA-DRB1*04:01 est directement corrélé à la latitude et à la longitude. Cela signifie que davantage de personnes dans le nord et l'ouest de l'Europe sont susceptibles de porter ce gène. Cela suggère que les populations d'ascendance européenne seraient plus susceptibles de rester asymptomatiques. A voir si cette résistance à la maladie se vérifie bien au plan épidémiologique.
Il est bien connu que les gènes HLA se développent au fil des générations en réaction à des agents pathogènes. Les scientifiques ont documenté des relations entre la longitude et la latitude et la fréquence du gène HLA. On sait depuis longtemps que l'incidence de La sclérose en plaques augmente avec l'augmentation de la latitude. La relation s’explique en partie par une exposition réduite aux UV et donc à une diminution des niveaux de vitamine D. L'un des principaux gènes de risque pour la SEP, à savoir DRB1*15:01 , est directement corrélé à la latitude.
C’est la première preuve claire d’une résistance génétique, qui peut expliquer une partie, mais une partie seulement, des nombreux cas asymptomatiques. Mais il en existe probablement d’autres. A terme, il serait possible de concevoir un test génétique qui pourrait contribuer à prioriser les personnes pour les futures vaccinations.
C’est également une illustration de l'interaction complexe entre l'environnement, la génétique et la maladie. « Nous savons que certains gènes HLA sont sensibles à la vitamine D, et que les faibles niveaux de vitamine D sont un facteur de risque de COVID sévère … ».
!!!
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@SepSepien @chatdoc @Chris31 ( avec une pour toi) ......à tous
Si un faible niveau de vit D est un facteur de risque sévère .....est-ce qu'une supplémentation systématique est pour autant recommandée ? Pas sûr du tout !
https://presse.inserm.fr/covid-19-et-vitamine-d-ce-que-dit-la-science/42311/
!!!!
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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@maritima depuis 2008, je suis sous vitamine D :
- 2/j, puis 1/j Calcidose D3 (selon résultats d'analyse Ca)
- 1 Uvédose tous les mois
C'est recommandé pour la SEP, mais ce n'est pas un traitement de fond .
En dépit de quelques fautes d'orthographe (on écrit "Sclérose en plaques") , cette URL https://www.lanutrition-sante.ch/le-virus-epstein-barr-un-ennemi-cache-aux-mille-visages/ informe : "une carence en vitamine D diminue l’activité des cellules immunitaires antivirales (CD8) et par conséquent réduit la capacité à contrôler le virus EBV (16)."
!!!!!!!!!!!!!!!
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Sous vit. D moi aussi @SepSepien ......diabète oblige ! et la rituelle Uvédose ( tous les 2 mois)
Sinon, je ne connaissais pas tous les visages de l'EBV : aucun n'est avenant
!!!!!!!!!!!!!!
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Bonjour @maritima @chatdoc @Chris31 , à tous,
Voici un lien déjà repéré : https://www.fondation-charcot.org/fr/actualites/arn-messager-est-ce-la-piste-pour-vaincre-aussi-la-sep
Extrait : "La pandémie provoquée par le COVID-19, toujours en cours, a stimulé une recherche intense de nouveaux vaccins et en particulier de vaccins à ARN messager tels que ceux de Pfizer/Biontech et de Moderna. Vaccins à ARN messager, nouvelle arme contre les maladies infectieuses, espoir aussi dans la sclérose en plaques ?
Ces vaccins ont pour but de stimuler le système immunitaire contre une protéine de surface du virus. Ils contiennent l’ARN messager permettant la synthèse de la protéine virale, et cet ARN est incorporé dans des nanoparticules formées de lipides pro-inflammatoires (liposomes). Après injection intramusculaire, l’ARN messager est incorporé par des cellules présentatrices d’antigènes qui sont activées par la composante lipidique du vaccin. Elles vont synthétiser la protéine virale qui sera alors « présentée » aux lymphocytes capables de synthétiser des anticorps spécifiques et de se transformer en cellules « tueuses » des cellules contenant le virus.
...".
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Bonjour @maritima , tous,
https://www.ledroit.com/actualites/sante/de-bonnes-nouvelles-pour-la-sclerose-en-plaques-653d590ed71fd1918c74e4a1aac29850 est juste une annonce, j'essaierai d'en savoir plus.
C'est peut-être la suite de cette étude : https://www.ledevoir.com/societe/science/430452/cellules-souches-nouveau-traitement-prometteur-pour-la-sclerose-en-plaques-teste-au-canada
et ... à la croisée de ces études, cet article (retrouvé) : https://scleroseenplaques.ca/nouvelles-sur-la-recherche/article/application-de-la-technologie-des-vaccins-a-arnm-par-biontech-dans-le-contexte-de-la-sclerose-en-plaques?fbclid=IwAR37zalwgcJmj51z1YfyrhXU_hvqfqGir7Q20yWesYZEZqO_hQHnmmncy0M#_ga=2.35453288.897342767.1611866597-1353048031.1610485974
"Nouvelles récentes sur la recherche en SP
Application de la technologie des vaccins à ARNm par BioNTech dans le contexte de la sclérose en plaques
25/01/2021
L’entreprise allemande BioNTech, avec laquelle la compagnie pharmaceutique Pfizer a collaboré relativement à la mise au point d’un vaccin contre la COVID-19, a rapporté que certains de ses chercheurs travaillaient à l’élaboration d’une approche thérapeutique ciblant la sclérose en plaques (SP) et faisant appel, elle aussi, à la technologie d’immunisation par ARNm. Dans le cadre de travaux axés sur la mise au point d’un traitement permettant d’empêcher le système immunitaire de s’attaquer à la myéline, ces chercheurs ont traité des souris atteintes d’une maladie semblable à la SP – à savoir l’encéphalomyélite auto-immune expérimentale (ou EAE) – au moyen d’un ARN messager (appelé ARNm m1Ψ) qui code des antigènes liés à la SP. Lors de ces travaux, les chercheurs ont constaté qu’ils étaient parvenus à bloquer ou, du moins, à réduire l’activité de l’EAE. En effet, les résultats qu’ils ont obtenus ont démontré que le traitement administré aux souris atteintes de cette maladie avait permis d’empêcher la progression de celle-ci et que les souris ainsi traitées présentaient une démyélinisation moindre dans la moelle épinière, de même qu’un rétablissement des fonctions motrices, et ce, sans dépression généralisée du système immunitaire. Les résultats de recherche dont il est ici question ont été publiés dans la revue Science en janvier 2021. Toutefois, malgré son caractère fort prometteur, cette toute nouvelle approche testée chez la souris devra être mise à l’épreuve dans le cadre d’importants travaux de recherche avant d’aboutir à l’élaboration d’un traitement pour les personnes atteintes de SP.
Afin d’en savoir plus sur cette nouvelle piste de recherche novatrice, vous pouvez écouter un entretien diffusé sur les ondes de Global News Radio auquel a participé le Dr Mark Freedman, scientifique principal du programme de neurosciences de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, professeur de médecine au Département de neurologie de l’Université d’Ottawa, et directeur de l’Unité de recherche sur la sclérose en plaques de l’Hôpital d’Ottawa.
Global News Radio – Geoff Currier – The possibility of a vaccine for MS (Possibilité d’un vaccin contre la SP – 36:48) – https://omny.fm/shows/geoff-currier/go-jets-go?t=36m51s "
... et encore cet article : https://www.faire-face.fr/2021/02/01/traitement-sclerose-en-plaques/
Extrait : "Obliger à tolérer
Une maladie auto-immune se caractérise par la production, pour des raisons encore en partie obscures, d’auto-anticorps. Dirigés contre une protéine du soi et non d’un virus, ces anticorps particuliers ne protègent donc pas l’organisme mais l’endommagent. Plus précisément, dans le cas de la sclérose en plaques, ils détruisent la myéline, un constituant indispensable de nos neurones.
L’intuition des chercheurs a été d’utiliser l’ARN messager pour faire produire par les cellules de grande quantité de myéline. Non pas pour générer encore plus d’anticorps comme dans un vaccin, mais au contraire, pour saturer le système immunitaire. Le but ? Le forcer à tolérer la myéline, et ainsi stopper la libération de ces auto-anticorps qui la détruisent."
@chatdoc , à tous : Traduit avec https://www.deepl.com/fr/translator
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@sasufi
information complètement mise en doute par la communauté médicale et pas seulement française :
https://www.allodocteurs.fr/vaccins-et-sclerose-en-plaques-le-vrai-du-faux-34025.html
Vaccins et sclérose en plaques : le vrai du faux
Plusieurs vaccins sont souvent soupçonnés de jouer un rôle dans l'apparition d'une sclérose en plaques. Pourtant, aucun lien n'existe entre la vaccination et cette maladie neurologique. On vous explique.