@chatdoc  Bonjour, soit... mais on croirait au fil des jours que vous préparez un dossier scientifique.

Passez aussi un bon week-end.

@Stefan  Bonjour ’

Vous dites parler de traitements et non de médicaments,  pourriez vous préciser votre pensée .

Si je comprends vos dires,  il s’agit entre autres de l’hydroxychloroquine  (HCQ), de l’azithromycine (AZM) et peut-être de l’ivermectine (IVM).

* HCQ : vieux médicament d’abord prescrit pour la paludisme qui a vu son efficacité décroître de pas la résistance grandissante de certains plasmodium.  . lors de son utilisation comme antiparasitaire il y eut des observations d’efficacité chez certains patients atteints d’autres maladies d’où des essais et validation et extension d’AMM pour la polyarthrite rhumatoïde,  le lupus érythémateux  et des lucites. A l’occasion de certaines épidémies virales en ce début de 21ème siècle,  de nombreuses (anciennes) molécules ont été testées in vitro pour vérifier une éventuelle efficacité et pouvoir être prescrites rapidement du fait de la connaissance de leurs caractéristiques pharmacologiques à condition que la posologie soit équivalente. L’HCQ (ainsi que plusieurs dizaines de produits) ont montré une efficacité in vitro en particulier vis-à-vis du coronavirus actuel. 

Restait à démontrer une efficacité in vivo chez des malades,  de façon à envisager une extension d’AMM. En effet un médicament obtient une AMM à  une (ou des) posologie définie et pour une indication précise.  Toute prescription hors cadre réglementaire doit être justifiée par des données scientifiques  et engage la responsabilité du prescripteurs (idem pour les deux autres molécules dont nous parlerons ultérieurement).

Et là,  la discussion peut s’engager,  quelles sont les arguments scientifiques et surtout leurs valeurs pour la prescription d’HCQ lors de la COVID ?

Un médicament est toujours pour une indication donnée,  a priori même en "vente libre " 

*l’AZM, antibiotique de la cldes macrolides prescrit principalement pour infections respiratoires hautes et basses du fait de particularités pharmacologiques intéressantes telle une concentration tissulaire marquée et une rémanence.  Lors de son utilisation,  comme pour l’HCQ, il fut constaté un effet anti-inflammatoire nette, en particulier au niveau pulmonaire d’ou l’idée de la prescrire lors de COVID.  A cela, s’ajoute une certaine activité antivirale comme sur certaines papillomatoses. Comme pour l’HCQ, cette activité a été constatée in vitro.  . les premières études publiées sur la COVID n’ont pas répondu aux espoirs pour plusieurs raisons. 

*l’IVM est un antiparasitaire d’abord utilisé chez l’animal pour diverses affections parasitaires, du fait des résultats obtenus elle a été évaluée chez l’homme pour certaines verminoses internes et aussi la gale.  Comme les deux molécules précédentes,  lors de testing à grande échelle,  du fait des progrès de la science,  son efficacité a été trouvée in vitro.  Les essais terrains pour lutter contre la COVID sont plus que discordants, et selon les dernières publications son manque d’efficacité en clinique serait due au fait qu’une concentration tissulaire pulmonaire efficace nécessiterait un posologie 10 fois supérieure et que les études d’innocuité et de toxicité à cette posologie n’existent pas.

Certes, comme vous le dites,  je ne connais pas grand chose sur le sujet** et je ne demande qu'à ce que vous eclairiez ma lanterne. Je vous suis reconnaissant, par avance, de perdre de votre temps pour cela. 

Bon week-end 

** du mois de février à juin 2020, il a été publié plus de 14000 articles scientifiques sur la COVID,  et imaginez depuis, et effectivement durant cette période j’ai du seulement en lire un peux plus de 1%

@bibimet75  non je ne prépare pas de dossier,  j’essaie seulement  de maintenir un minimum mon savoir dans un domaine qui fut celui de mon exercice professionnel  pendant plus de 40 ans 

@chatdoc  Dans ce cas vous trouverez des informations et lectures plus pointues dans des revues scientifiques et médicales, plutôt que sur un forum... ou auprès d'anciens collègues. 

Bonsoir, l'ANSM donne des informations importantes:

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins

 

Données hebdomadaires de pharmacovigilance

Période du 23/04/2021 au 29/04/2021

 

 

 

@chatdoc très bien, vous maitrisez le copié-collé, vingt lignes, c'est pas mal. Et le coloriage, vous maitrisez aussi ?

@bibimet75 Bonjour, un gros merci pour vos encouragements, j'étais en bonne santé sauf que je doit faire de la dialyse, mes reins sont en phase terminal. Peut être que si le vaccin aurais existé quand j'ai eu la covid je n'aurait pas été hospitalisé et je n'aurais pas de problèmes respiratoire. J'ai eu le vaccin il y a presque un mois et c'est la seule dose que j'aurai. Ici au canada si tu as eu la covid tu as juste une dose. Bonne journée

@Stefan pas très beau joueur, il n'y a pas de copié- collé, vous pouvez vérifier . . 

Tourner en dérision a ses limites, quand répondrez vous de façon argumentée aux questions ?

@chatdoc Ne vous enferrez pas, c'est moche, vous avez adopté jusqu'ici une position intenable :tout pour le vaccin et silence sur le reste, c'est un peu tard pour retourner sa veste.

@Stefan actuellement les vaccins sont de loin les médicaments qui portent le plus d’espoir. 

Vous auriez parlé de la dexamethasone  ( ou d’autres corticoides comme l’hydrocortisone), des Ac polyclonaux voir du clofoctol (médicament ancien) testé par l’Institut Pasteur de Lille ou de nouvelles molécules en stade 2 ou 2 - 3 en respectant des procédures sérieuses, la discussion aurait été tout autre.

Pas de silence mais je constate que vous n’avez toujours pas dit à quels traitements vous vous referiez ni quels arguments supportaient leur prescription ou utilisation . Soyez fiers de vos arguments et exposez les.

Faites de beaux rêves 

L'homme sage est celui des actes qu'il a accomplis et non celui des actes qu'il a rêvés.