La force des mots

J'ai lu un livre très intéressant  :  Devenir heureux ces épreuves qui font notre force de Karine Le Marchand. 

Il m a appris des choses sur moi ; j'en ai discuté avec maman et je désire aussi avoir votre avis. 

Le voisin se maman m a prêté son ordinateur portable ; pas facile avec mon tel.

Les psychologues qui répondent à l'animatrice de télévision disent que :

-les femmes stressées de façon continue vont davantage stocker de la graisse, surtout ds la région abdominale. Tout se passe comme si elles se fabriquaient un cocon protecteur contre le stress. Idem pour la déprimée qui, envahie par un sentiment de vide, s emplit d'aliments à défaut de se garnir de pensées positives.

Les problèmes au lycée en seconde et 1ère puis le décès de papa qd j'avais 17 ans à la fin de ma seconde ; ensuite les problèmes au travail dont le harcèlement moral que j'ai vécu il y a quelques années me "gonflent". A 18 ans, j'avais déjà un peu de ventre.

- cette confiance en soi va se construire ds le regard des parents et ds leurs encouragements et donc peut aussi se fragiliser si ceux-ci étaient trop inquiets ou déçus. L'enfant perçoit très finement le doute de ses parents.

Maman était tjs inquiète pour moi car j'étais tt le temps enrhumée alors elle me couvrait trop (2 maillots de corps et 1 combinaison en coton). Elle avait tjs peur pour moi car j'étais ce qu'elle avait de plus important ds sa vie (mais elle ne me le disait pas et ne me le montrait pas) que je ne pouvais rien faire car elle avait peur que je me fasse mal. Du coup, j'ai peur de descendre ds les pentes et même les escaliers. Je dois me tenir ou me faire aider.

J'ai eu 4 maîtresses d'école différentes au CP (maman était malade ; j'ai changé d'école 3 fois et 1 maîtresse est revenue de son congés de maternité). Je n'ai aucun souvenir du CE1 et au CE1 la maîtresse me laissait faire ce que je voulais : donc rien...

Au CM1 / CM2, j'ai eu une super maîtresse qui m'a redonné un peu confiance en moi.
Mes parents ne me l'ont pas dit mais ils étaient très déçus de mes résultats scolaires qui malgré mes efforts les 2 dernières années n'étaient pas bons. Cependant, ils n'ont jamais pensé que cela pouvait provenir de tt ce qu il s'était passé pour moi pendant la maladie de maman ni du fait que maman était devenue très dure avec moi (gifles) après sa dépression.

- lors d'une séparation avec l'être aimé, lorsque l'on n'a pas fait le deuil de sa blessure d'enfant (maladie de maman), d'adolescent (mort de papa), c'est celui qui s'accroche en dépit des sentiments plus partagés qui va d'autant plus souffrir qu'il va s'attacher à sa souffrance et l'entretenir pour pouvoir pleurer ses blessures anciennes.

C'est mon cas, j'ai mis 3 ans à me remettre qd je me suis faite larguée. Il a fallu que je rencontre mon copain de cure pour m'en remettre.

J'ai posé des questions à maman et voici ses réponses par rapport au livre :
Mes parents ne m'ont jamais dit qu'ils m'aimaient ni que j'étais belle.
Lorque j'étais bébé, maman me parlait mais ne m'embrassait pas.
Mes parents s'amusaient avec moi.
Maman n'a pas eu une vie facile et était stressée ; je ressentais son stress.

- l'amour prend du temps mais ns donne des ailes.

- donner de l'amour sans en attendre en retour (ex : à un chat, des amis, aimer les jardins) ; sans amour, on est rien du tt.

J'aime mes amis, maman, papa (même s'il est mort), mes amis du forum, la mer, la campagne, Paris, les jardins, les chiens, les chats, etc... Depuis peu seulement, je m'aime (pas tjs...)...

- si l'autorité à l'adolescence est extrême, la réaction de l'adolescente sera elle aussi extrême.

Cela a été le cas pour maman avec un engrenage jusqu'à mes 18 ans (gifles).

- le plaintif, en excitant la compassion, recherche le plaisir d'être consolé. Une consolation qui a peut-être manqué à ceux qui se considèrent victimes de la vie. Souvent leur enfance leur a fait mal et personne n'a pu entendre leur plainte. en se plaignant de la vie, ceux qui n'ont pas pu se libérer du poids des douleurs du passé cherchent peut-être désespérément à se faire entendre de quelqu'un qui n'a pas su les écouter au bon moment.

Je pense à maman qd j'étais enfant et ado (gifles).

- faire le deuil de la maternité

J'ai tjs regretté de ne pas avoir eu d'enfant (ni de mari pour cela). Maintenant, à 52 ans et avec juste un amour de cure (qui me convient car j'ai du temps pour moi et ne me convient pas car j'aimerai le voir un peu plus) impossible.

- si les vivants ne vivent pas, que peuvent faire les morts ?

Je peux vivre du mieux que je peux par rapport à la fibro.

- le bonheur, ce n'est pas seulement être bien, c'est se sentir quelqu'un de bien. Le bonheur, c'est un peu ce qui reste qd on a traversé chaque épreuve. La flamme qui couve ne tarde pas à reprendre vie. Tout enfant a le potentiel pr être heureux. Cette capacité se développe ou s'étiole en fonction des aléas de la vie.

Il n'y a que très peu de temps que je me sens quelqu'un de bien.
Les aléas de la vie ont plutôt étiolé ma capacité à être heureuse.

Ils disent aussi : soi-même : soi m'aime.

Merci bcp d'avoir tt lu.

Bonne soirée.

Merci Angelina,

j'ai tout lu, c'est très intéressant mais pardon, je suis trop fatiguée pour te répondre

Douce nuit à toi

angélina je suis touchée par ce que vous avez écrit.

je vous embrasse

bonne nuit gigi.

bisous

moi aussi je viens de vous lire ANGELINA, merci et suis d'accord avec vous l'amour est le plus beau cadeau que l'on peut et dois se faire à soi et aux autres, bonne nuit ANGELINA, EMMILIA, GIGI, DIDINE, LE SAGE, et tous les autres qui passeront 

Merci beaucoup à vs 3. Cela me touche bcp. 

Je vs embrasse. 

Merci, Angélina,

Merci Didinedu. 

Angelina la vie commence pour toi, je suis passée par là et maintenant je goûte des moments de bonheur bien mérités.