Comment surmontez-vous les différentes difficultés de la vie ?

@ toutes & tous.

Je trouve que je fini par me répondre à moi même ce qui peu paraitre idiot...Cela l'est!!!

Mon père m'a demandé de servir des versions édulcorées à ma mère car cela la fait pleurer. Comme je dis : tu veux la vérité ou la version diplomatique ? Donc plus de nouvelles !

Je sors de 52 jours de dépression profonde le matin précédés d'un mois d'hypomanie alors , ça va très bien . Bon le matin , il faut mettre le starter et le moteur auxiliaire , puis cela va. Bonne fin d'année . Hippolyte.

Le Celte que je suis vient de lâcher ...Deux mauvaises nouvelles dans la journée dont l'une est irrémédiable.

L'autre est est entre les mains des spécialistes de la maïeutique qui se veut plus préventive que l'obstétrique. Mais un accouchement avec deux mois d'avance , c'est plutôt de l'obstétrique .Qui prier ? Les femmes et les hommes dévoués à leur métier.

Pour moi :Sainte Benzodiazépine ! Je ne blasphème pas ayant toujours pensé à un Dieu omniprésent et omnipuissant . Quod erat demonstratum dirait @Spigelia .

Bon réveillon à tous et pensez à ceux qui ont besoin d'aide . Penser : c'est bien . Aider : c'est mieux ! Hippolyte.

@Hippolyte

Qui accouche ? Ton amie de Paris?

Il n'y a rien dautre d'irremediable que la mort...quoique ....vita aeterna est !

Bon réveillon à tous et bienvenu à 2024!!!

@Spigelia

Non . C'est la femme du fils ainé d'un ami de Rennes. Elle est à Paris avec son Hervé de mari.

Mon amie à Paris voudrait bien avoir un enfant d'ici 5 ans mais , avec l'endométriose profonde...

Je ne suis pas le seul à penser que tout pourrait aller mieux .Au fait que faisait vos ancêtres la nuit du 5 au 15 Octobre 1582 (Pape Grégoire XIII) pour les états catholiques sauf la France du 9 au 20 Décembre 1582 ? Pour info que j'ignorais , le 29 Février 1900 n'a pas existé car l'heure "normale" avait pris trop d'avance sur l'heure de la courbe de l'équation du temps.Le plus amusant est le calendrier israélite.

D'après mes humbles calculs approximatifs , il faut attendre 49 minutes à Brest pour voir le soleil se lever par rapport à Strasbourg....

A l'an que ven!Hippolyte.

@Claudia.L Bonjour,

Je parle pour mon mari.

Effectivement notre vie a changer sur plusieurs plans.

Des année n'allons plus au restaurant, les promenade compliquées juste 10 minutes mon mari marche très lentement en trainant les pied.

Les vacances en camping-car fini.

Les repas équilibrais, en couper, le sel très peut je joue avec les épices.

Parfois de la déprime, il en n'a mare de ne plus faire grand chose, il me dit qu'il est foutue.

@Claudia.L salut... avant d'être au courant de ce qui m'arrive a chaque fois des changements brutal et catastrophique m'arrive a chaque fois c'est comme la mythe de Sisyphe a chaque fois j'essaie de faire des efforts pour me contrôler sans pouvoir avoir une stabilité mentale pour un bon raisonnement.

Avant le Corona virus j'arrive comme même a gardé un certain équilibre entre l'état dépressif et l'état maniaque puisque pendant l'état maniaque je suis une personne aimée presque par tout le monde une personne agréable plein d'énergie positive et rentable au milieu professionnel et personnel a l'inverse de l'état dépressif je suis une personne déprimée sans énergie sans envie de faire quoi que ce soit bref c'était vraiment pénible maid depuis 2021 jusqu'au 2024 je vis une vie de détresse et mélancolie une épisode de dépression parfois intense je n'arrive plus travailler j'ai perdu mon énergie j'ai perdu aussi beaucoup de mes contacts je n'arrive pas à trouver un partenaire de vie et tout ça est a cause de changement d'humeur et dernièrement de l'état dépressif que je vis toujours.

Là je viens d'être diagnostiqué par deux médecins psychiatres a l'hôpital public alors que j'ai passé presque 2 ans avec d'autres psychiatres dans le secteur privé sans pouvoir cerner mon trouble bipolaire...

@Claudia.L

Bonjour,

je vais essayer d'être concise ,il y a tant à dire, et je vais sûrement partir en digressions

pardon pour cette expression mais" j'en ai un peu pris plein la gueule", toute ma vie, et surtout depuis 2016,avec plus ou moins de répercussions sur ma santé, surtout ma santé mentale

depuis 2016 c'est une cascade de problèmes de santé, je me trouve aujourd'hui minée par des douleurs chroniques, rebelles, arthrose sévère à un genou, littéralement foutu

puis une maladie rare à confirmer, et pour couronner le tout : un état anxio dépressif impossible à soigner une bonne fois pour toutes

une errance thérapeutique, "on" ne sait toujours pas faire la synthèse de tout ce qui m'arrive, et à partir de là poser un vrai diagnostic et un protocole de soins (cf les médecins, les soignants, les experts en tout et en rien)

en attendant je fais avec, médicaments, on me propose des nouvelles approches ,j'ai tellement essayé de faire en sorte que "ça marche",mais je suis un cas un peu trop complexe pour notre système de santé, ne pas rentrer dans les cases,et me heurter constamment à l'incompétence, aux limites des médecins, tout bardés de diplômes qu'ils soient

et j'ai usé une belle liste de psychiatres et psy en tout genre,je sais déjà avant eux comment je fonctionne, et que non je ne suis pas névrosée ,alors quand on me vend du "bipolaire", du "c'est dans la tête vos symptômes", et bien sûr un arsenal de médicaments, d'antidépresseurs...parce qu'ils n'ont rien d'autre à vous proposer

petite exception ; j'ai rencontré très récemment un psychiatre de formation mais qui propose un protocole de soins très innovateurs,qui touche plutôt aux neuroscience et à la neurologie

pour moi c'est totalement valable,c'est en cours, à suivre

alors la "bonne nouvelle" : la résilience, si je comprend bien c'est cette faculté assez exceptionnelle à encaisser, à survive, à me battre, et aller de l'avant, quoi qu'il en coûte

je pense que nous sommes inégaux en la matière, certains l'ont, mais pas tous.Comme un cadeau à la naissance,à nous de l'utiliser , inconciemment, parce que c'est comme ça

là ou c'est une véritable énigme pour moi, sur ma façon d'aborder les choses, il a deux aspects :essayer de réconcilier chez moi : le cerveau, le mental, et le corps. l'un est terriblement lucide, puissant et l'autre, le corps qui part en vrille,qui persiste à souffrir

aujourd'hui je déteste clairement mon corps, et par ailleurs la question me taraude , peut être pourrait-elle faire l'objet d'un nouveau fil de discussion, mais cela touche la limite de la santé, et des maladies

donc ,à quoi bon vivre, continuer à subir tant de douleur dans un corps qui "ne guérira jamais"

ma qualité de vie est très dégradée, je suis plus seule que jamais,j'ai 61 ans, j'ai vécu beaucoup de choses toute ma vie, je n'ai pas d'enfant, personne à laisser derrire moi, alors il serait temps de quitter ce bas monde

mais pas moyen de passer à l'acte. alors là je sèche : qu'est ce qui peut bien me contraindre finalement à continuer à essayer d'avancer, tout en sachant que il y a de toute façon un prix à payer,la maladie qui rôde et finira peut être avoir ma peau effectivement?

nul besoin de choper un cancer ou une situation de handicap,ce que je vis et ressens est suffisant pour me pourrir effectivement l'existence

alors ce que je répondrais à la question des méthodes, de l'instinct et des conseils :

ma foi la première chose c'est de s'écouter, suivre son instinct, le mien est franchement infaillible

cela permet de détecter les personnes , les environnements, ou les mauvaises habitudes de vie, notamment les addictions

virer tout le monde s'il le faut, surtout dans la sphère familiale ou du couple, pas facile c'est sûr mais on doit se respecter, savoir dire non, au risque de se sentir au début coupable puis abandonné

environnement : cela m'a pris plus de 30 ans pour enfin accepter pleinement que je ne suis pas faite pour vivre en milieu urbain!!!

20 ans en région parisiennet et récemment 5 ans à Bordeaux que je ne pouvais plus supporter.

je crois en l'existence des énergies négatives, si l'on est dedans, on s'arrache de là!

je vis présentement dans un village en Dordogne, c'est très chouette,avec ma minette adorée, encore mieux🐱

mais le gros challenge, et là c'est un adversaire redoutable : les addictions, perso je suis accro à la nourriture et au sucre, manger pour compenser et se nourrir

il est aussi incontournable de se faire aider, dans le domaine des addictions, l'offre de soins est assez conséquentes

sauf que prise de poids, répercussions sur ma santé et puis surtout j'ai confondu pendant un temps "se nourrir physiologiquement" car on a besoin d'apporter de l'énergie à notre corps

et "se nourrir affectivement"

zéro pointé pour la deuxième version : je ne sais pas ce que c'est que d'être aimée, d'être un minimum entourée et soutenue, famille, amis, les amours, je vous assure que c'est vrai

mais "mieux vaut être seul que mal accompagné",c'est on ne peut plus vrai, et il faut l'accepter

accepter ce qui nous semble injuste, c'est un long process qui demande bien du courage

les conseils pratiques c'est vaste : moi je ne suis bien que dans un milieu aquatique : je m'offre le plus possible des balnéothérapies, des cures thermales, des séances d'aquagym et le graal : la plongée sous marine, si possible en eaux chaudes et tropicales,

ça a un coût tout ça, c'est limitant et puis faut prendre l'avion et parfois aller loin

prendre l'avion, vu mon état actuel, je ne peux plus

mais toute activité aussi minime et basique est à privilégier : marcher dans la nature, se faire des bons repas, cuisinés soi-même, aller au cinéma, jardiner, les exemples foisonnent

mais il y en a pour tout le monde, à chacun de s'écouter et de privilégier ce qui lui convient vraiment

pour ce qui est de se délivrer de ses addictions : il est aussi incontournable de se faire aider, dans le domaine des addictions, l'offre de soins est assez conséquentes

bon courage à tous , on ne lâche rien comme on dit,j'ai ça dans mon ADN, et je ne suis pas la seule, la preuve vous êtes là

😉🤗

@Rochambeau je viens de lire ton message je sors couvert comme je peux et c'est quoi le casque que vous parlez

@lea0724 🎩

@GérardC

Bonjour,

Les échecs sont souvent porteurs, que ce soient avec les individus, les choses que l'on fait etc... ils permettent de se dépasser.

J'ai bien souvent remarqué que rater quelque chose permet de beaucoup avancer, prendre conscience et faire mieux, voir découvrir autre chose.

Les échecs relationnels permettent aussi d'identifier qui nous correspond et qui ne nous correspond pas et ensuite aller vers les bonnes personnes.

La maladie qui en soit pourrait être un échec peut permettre de se découvrir et découvrir des talents cachés et de reconstruire sa vie de façon passionnante.

C'est bien de vivre un échec, une déception etc... comme une porte qui s'ouvre.

Après comme tu le dis Gérard, il y a des choses qui sont et qui restent ce qu'elles sont et sur lesquelles on ne peut rien, sinon les oublier ou faire en sorte d'y penser sans douleur mais parfois c'est difficile. Il faut accepter le fait d'être vulnérable.

@Claudia.L difficultés à aller de l’avant surtout quand le conjoint est en parfaite santé et qu’il n’arrête pas de faire des réflexions. Je lui laisse toute sa liberté mais il me reproche chaque jour de me délasser sur internet (carenity en particulier). J’essaye de faire le ménage (avec de grosses difficultés),de repasser (avec minerve et douleurs), de faire à manger (pour lui plaire), d’accepter de faire l’amour (car il ne comprend pas qu’une laminectomie et une fraise de l’os (je ne me souviens plus du nom) est dangereux. Heureusement, il fait les courses, m’emmène chez le médecin, fait le jardin et tous les matins va voir ses copains. Enfin, il est heureux mais m’accuse d’avoir l’azheimer et de le maltraiter. Je me pose des questions car je vais avoir 75 ans.

sheimer

@Dariane

Bonjour,

Il est parfois difficile de vivre un décalage de santé et d'entrain au sein d'un couple. Vous semblez très investie dans le bien être de votre mari malgré vos pathologies. C'est une manifestation d'amour. Dommage que de son côté il semble ne pas faire preuve d'autant d'empathie à votre égard.

Peut-être ne sait-t-il pas ce que vous vivez, ce que vous ressentez, ou ne veut-il pas le savoir. Ne pouvez-vous pas demander son attention quelques minutes pour faire un point, sans reproches, sans jugement, mais simplement en lui rappelant vos pathologies, leurs conséquences et vos ressentis sur la situation ? Il a probablement aussi des choses à vous dire.

Vous avez certainement réalisé beaucoup de choses ensemble, traversé des épreuves. Ce serait formidable, mais pas impossible, de trouver l'écoute et de trouver les mots qui permettraient de comprendre et de construire un mode de vie "gagnant-gagnant".

@GérardC Il ne veut pas m'ecouter. Il hurle. Tais toi, j'ecoute la télé ! T u es toujours sur internet ! Mais j'ai besoin de parler puisque'avec lui, c'est impossible. Mon état va mieux et lorsqu'il me demande d'arreter de travailler, je lui dis que j"ai du travail. Il vient de rentrer voir ses copains. Je ne lui fais aucun reproche. Pendant ce temps, je fais le ménage, les valises car nous partons en cure jeudi, ses vetements, mes vetements, les affaires du chien, les médicaments, les affaires de toilette et d'entretien. Lui qui a été si gentil, je ne le reconnais plus. Personne ne me croira. Je pense acheter un appareil enregistreur mais simple. Lui meme ne se reconnaitra pas surtout quand il pique des crises sans raison et menace de me taper. Je commence à déprimer. A part mon chien, ma vie n'a plus de sens.

@Brenda71 J'ai eu une grave operation il y a un mois 1/2. Une laminectomie et une foraminectomie cervicale. L'enfer ! Et mon mari est heureux. Hier, il m'a dit, je t'enmène en cure et je reviens seul. Je reviendrai te chercher. J'en ai marre de toi. Mis a part mes problème de maladie, je fais tout pour pour lui donner satisfaction. IL est grand temps que j'achete cet appareil d'enregistrement car personne ne me croira. Il est si gentil avec les autres.

Bien sur, quand il a envie de faire l'amour, il est charmant. Je suis d'un naturel causeuse mais là, je n'ai plus envie d'ouvrir la bouche. Je fais bien à manger mais 2 fois de suite j'ai fait bruler. Il m'a reproché de ne pas etre restée à coté de la casserole mais mon etat ne me le permet pas. Je perds l'équilibre et il ne s'en rend pas compte. J'i encore ma maman de 96 ans. Quand mari me voit les yeux rouges, je ne sais pas quoi lui répondre. Il insiste mais ne reconnait pas son comportement et ne comprend pas mes problèmes.

@GérardC vous dites une choses vraie "les parents font au mieux (ou croient bien faire) . Parfois, ils font du mal sans le savoir". Ce n’est pas toujours facile, le métier de parent !

@GérardC

J'ai vécu avec un parent pervers.

Les autres membres de la famille me critiquaient sans arrêt à la maison.

Jusqu'au jour où j'en ai parlé à mes cousins qui sont intervenus.

Ma vie a basculé à ce moment là.

@Claudia.L moi j'ai remarqué que mon psychotherapeute me contredit depuis longtemps..resultat je me pose des questions et je m'extraie de l'histoire dramatique vécue comme si je faisais connaissance avec une victime au lieu de rester prisonnière d'une chanson triste ou d'un leitmotiv répète sans fin depuis mon enfance ainsi je déculpabiliser et me sens heureuse de l'avenir sans le fardeau psy tout en restant malade psy mais plus prudente plus méfiante et moins spontanee lors de rencontré je recule et ne saute plus à pied joints dans le problème de l'autre et j'ai appris à formuler que ce que l'autre me dit ne me concerne pas car le transfert c'est dans les deux sens...j'ai appris à cerner mais pour qui il ou elle me prend? Grâce à la psychothérapie.. car pour qu'on vous prenne pour ce que vous êtes sincèrement il faut parfois avoir pète un câble celui de l'interprétation du réel...merci

@Claudia.L bonjour Caudia pour les difficultés de la vie je n'ai qu'un truc le sport ça n'empêche pas forcément les problèmes ça les gère mieux on encaisse mieux les déboires on relative mieux on dort mange mieux ça m'a rallongé la vie de + de 40 ans !! même si j'ai eu X opérations compets ça vaut le coup pas obligé de faire des compets comme depuis que je suis devenu un vieux con!!! bon week end

Bonjour,

J'ai pas mal navigué (à la voile). Pour atteindre l'objectif, il est rare que la meilleure route soit droite. Et en chemin, on rencontre des imprévus, des changements, des contrariétés. La meilleure chose à faire est de tenir bon, de traverser la difficulté, en tenant le cap.

J'ai dirigé des entreprises : c'est pareil.

Sans prétendre être un champion en la matière, je pense qu'il faut avoir en tête des objectifs de vie, des projets, des priorités, des valeurs... auxquelles se raccrocher quand la vie vous met à l'épreuve.

Autre point : c'est le "tout va mal". Trop de problèmes en même temps ; je ne m'en sors pas. Je propose alors de trier les problèmes et de les regarder en face, un par un, en se demandant :

Est-ce un gros problème ou un tout petit ? Est-ce vraiment un problème ?

Est-ce que je peux le jeter, le contourner, faire avec ? Ou le remplacer par une autre problème plus acceptable ?

Est-ce que je peux apporter une solution ? Qui d'autre peut le faire ? Existe-t-il vraiment une solution à ce problème ? Si non, je vais peux être arrêter de me cogner dessus, si cela ne sert à rien.

Avec cette attitude analytique, on divise en petits morceaux le "tout va mal" ; on est plus fort face à chaque morceau ; on en jette peut-être, on facilite la résolution de certains et la digestion des autres !

Bon appétit !

@GérardC

J'aime bien ton analyse mais en tant que bipolaire ce sont les émotions exacerbées qui me submergent et noient mon analyse, qui vivent d'un coup de vent de bien à bâbord...que conseilles-tu ? A part d'apprendre à nager ?

Pardonne mon insubordination de moussaillon mais j' attends réponse ferme !

Merci

@Spigelia

Bonjour,

J'aimerais pouvoir vous répondre utilement. Mais voilà : je ne possède ni l'expérience ni les compétences sur la bipolarité.

Les émotions m'habitent depuis très longtemps. L'éducation que j'ai reçue et les épreuves familiales que j'ai traversées m'ont vite amené à les emprisonner et à tenter de les isoler. C'est bien dommage, parce que les écouter et les exprimer m'auraient beaucoup aidé. La communication est probablement le remède à beaucoup de mal être.

Lycéen, on m'a dit stoïque. Plus tard, on m'a dit placide. Comme quoi je cachais bien, hélas, mes émotions.

Dans ma vie professionnelle, faite de responsabilités croissantes, j'étais à la fois humains et bienveillant. Cependant, je ne devais pas céder aux émotions pour prendre des décisions. Là, je me référais aux missions de chacun, aux objectifs généraux, aux règles du jeu dont le respect était indispensable. Avec une sorte de cynisme quand il le fallait. Une sorte de dualité, donc. Mais choisie et maîtrisée.

Si vous ne pouvez pas tenir un cap, pouvez-vous en avoir deux, que vous suivez alternativement selon le coup de vent. Je me souviens d'un conférence du psychiatre scientifique PICARD. Dans une compétition d'aérostats, beaucoup de concurrents visaient un cap coûte que coûte. Lui, s'est contenté de se mettre toujours au bon niveau pour profiter du meilleur vent. Se laisser porter par le vent en mettant de côté ses projets initiaux, cela peut être un style de navigation.

Pour votre difficulté à conduire une analyse telle que celle que j'ai évoquée, cela peut se faire petit à petit, au grès des idées, voire des émotions. Et peut-être pouvez-vous avoir un interlocuteur professionnel, qui saura vous accompagner.

Je vous encourage à écrire vos ressentis. Cela fait du bien d'exprimer et de regarder les choses en face. Vous êtres alors votre propre accompagnateur.