Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)

bonjour j'ai été moi aussi victime d'un avc en 2004 je pense que seule les personnes qui ont subit un avc peuvent nous comprendre parce que ce qui parait simple pour les autres , nous demande un effort cosidérable car ilfaut une concentration extrème pourchaques gestes  merci pour tous vos témoignages!!!

Bonjour,

j'ai 47 ans, j'ai fait un Avc sas m'en  rendre compte, mes sequelles sont surtout des troubles de memoires.

Y aurait -il d'autres personnes dans le meme cas que moi?

Merci d'avances pour vos temoignages.

Bonjour à Tous

mon AVC ischémique date de 2009,il semble que je fasse des crises de tétanie depuis peu,j'essaie de ne pas focaliser sur ce sujet,car les crises sont plus fréquentes rien que d'y penser,ces crises m'épuisent.Y -a-t-il des témoignages,je me refuse à prendre les neuroléptique de crainte d'être encore plus ramolo.Bon WE à Tous

après AVC en 2011 , ce sont des crises d'épilepsie que je fait à cause de la "blessure" au cerveau.Les médicaments inévitables, m'ont endormie en début de traitement , maintenant, je pense que la fatigue est plus causée par l'AVC que par le traitement.

Après un AVC ischémique il y a 3 semaines je souffre d'une perte latérale de mon champ visuel à gauche. Je voudrais savoir:

- qu'elles sont les probabilités statistiques de récupération spontanée dans les mois qui viennent

- s'il y a des techniques de stimulation de ce processus ( magnétique ??.....etc.....)

- J'aimerais avoir le témoignage de neurologues ou de patients connaissant et ayant utilisé le NEUROAID II avant de tenter de prendre ce complément alimentaire  pour faciliter cette récupération

Merci

bonjour 

ce jour, je suis en deuil, mon beau frere age de  60 ans vient de mourir suite a un avc sequelles cervelet et tout ses organes 6 mois d hopital tres dur pour ses enfants  cela fait reflechir , de mon cote j ai eu aussi un avc j ai recupere mais je fais souvent des ait et comme en plus je suis bipolaire donc aux yeux de certains medecins incredibles je n ai plus envie de me soigner ou du moins je ne sais comment faire pour etre enfin reconnue avec aussi ces ait  j ai des maux de tete horribles je sais que cela ne vient pas de mes yeux je viens de voir un ophtalmo mais c est vrai que j ai peur !!! je dois aller soutenir mes neveux je dois me battre 

a bientot 

Je vous admire tous quand je lis avec quel courage vous affrontez votre maladie

Témoignage d'un miraculé !

En 2 parties: ce que TOUT le monde devrait savoir dès l'age de raison, puis mon histoire pour les victimes, proches et intéressés patients:

L'AVC tout le monde en a entendu parler, l'AIT (accident ischémique temporaire ) moins mais seuls les spécialistes peuvent les différencier alors

au moindre doute Composez le 15 car c'est une URGENCE ABSOLUE !!! Vous ne les dérangez pas.

Il existe quelques tests simples et rapides pour ceux qui hésiteraient encore.

Voici maintenant mon histoire, veuillez pardonner quelques imprécisions, ma chance et ma bêtise !

J'ai 53 ans, suivi médical très précis pour mon métier-passion et comme seul facteur le tabac.

Un soir de janvier 2015 mal être général au point que ma famille veut appeler le 15. Tête de bois je refuse. Au réveil j'accepte de nous conduire péniblement chez notre médecin de famille qui me diagnostique et veut appeler le SAMU à son cabinet ce que je refuse très connement et nous ramène crânement invisible jusqu'à notre bateau. Trou noir, je commande à mon corps de bouger mais il refuse, je le dis à ma femme mais elle ne comprend pas, j'articule je hausse le ton le lui hurle très distinctement elle me regarde ahurie. Je les vois mon fils ado et elle appeler le 15, ils semblent franchement inquiets pourtant étant casse cou ils sont habitués à mes urgences réelles et moi aussi je commence à m'inquiéter.Je suis calme, conscient, sans douleur mais sûrement un peu dans le coton.L'ambulance privée se perd dans le port, l'angoisse monte autour de moi le transbordement est compliqué mais je suis détaché. Enfin l'hôpital me prend en charge cette fois très rapidement IRM et ce que je ne connaissais pas: sûrement un AIT s'est transformé depuis la veille en AVC confirmé ça je connais: j'ai vu adolescent mon grand père en mourir en luttant courageusement.

J'ai donc un AVC ischémique avec hémiplégie droite(je suis droitier) paralysie de la glotte et muet,la mémoire en gruyère.Je suis dépendant et impossible d'utiliser un fauteuil roulant.

Un certain temps après je suis de retour en famille en appartement, fini pour moi le bateau.J'ai déjà fait des progrès même si seule mon épouse dévouée me comprend et me traduit+ me nourrit à la becquée et me fait avaler en massant ma glotte et plus gênant encore s'occupe de mon hygiène.Je passe mon temps à végéter dans mon fauteuil et fais des recherches peu optimistes sur internet. Pas d'orthophonie et peu de kinésithérapie faute de moyens et là je réalise ce que j'ai perdu et ce que je dois récupérer . Je me souviens de l'effort que le coûtait chaque pas, apprendre à marcher droit, à reculer puis à suivre un joint de mon carrelage.

6 mois plus tard, bien que handicapé je peux être autonome enfin sortir et parler sans assistance avec précaution.C'est un gigantesque progrès bien que ceux qui ne me connaissent pas me croint bourre!

Mais je savoure quand patatras nouvel AVC brutal

Cette fois pas d'hésitation le SAMU, et tout est à recommencer à zéro ! Alors je recommence mais en connaissance de cause et beaucoup d'incertitudes sur l'avenir je suis encore retombé de 3 marchés dans l'escalier. Péniblement je regravis une marche et jure que l'on ne m'y reprendra plus préférant mourir que recommencer. Là encore après de longs efforts je m'en sors plutôt bien malgré une aggravation supportable de mes séquelles.

Bien sûr je sais que les chances au 3eme seraient franchement minces mais à 5 ans beaucoup plus raisonnables et depuis le début je suis sous traitement préventif mais au début de cette année 2016 quelque chose me réveille en pleine nuit, il y a un sérieux problème et je réveille ma femme le coté droit engourdit je tente de lui parler en vain, lui désigne ma bouche.Oui elle bouge et j'ai le fameux rictus donc un refrain déjà trop connu:le SAMU, une nuit à dormir dans le premier couloir disponble, la neurologie, des jours d'attente pour l'IRM positf eh oui sous mes cocotiers ils ne montrent pas l'hôpital sur les cartes postales ! Et là sans m'accrocher à tous prix à la vie et mon ancienne résolution et fatalisme assumés, je lui fais comprendre que je ne me rendrai pas sans combattre et me revoilà en train de regravir l'escalier..Enfin ils ont construit un centre de rééducation /réadaptation et mon accident à l'air curieusement moins grave que les précédents . Aussi je peux assez rapidement réaliser et  rencontrer d'autres patients infiniment plus plus touchés que moi dès le premier accident et quelle chance insolente j'ai pour le moment.

Il est bien difficile de d'accepter handicapé mais on s'y fait très bien et je ne peux que vous inciter à la prudence, à l'espoir quelques soient vos croyances éventuelles . La réadaptation peut sembler si longue et désespérante . Pour ma part je n'ai pas forcément réalisé ou oublié mais le sentiment le plus terrible pour ceux qui ne peuvent pas s'exprimer est d'être prisonnier à l'isolement a l'intérieur de soi mais même là prison à une fin! Courage

Mercredi j'ai pleuré..

Moi qui suis un homme sur, limite froid, entraîné à faire face à tout imprévu...

En 2 semaines des tests neuropsycholigiques, devant ma feuille insoluble sauf pour un gamin! Le nez m' piqué puis les larmes ont couléesndoucement dans que je puisse ou veuille les retenir.Ca s'est arrêté et on a tous fait comme si de rien n'était mais l'ambiance avait changée. l'ambulance m'a ramené et m'a demandé le chemin et..j'avais oublié.J'ai raconte à ma femme et les larmes se sont remises à rouler sur mes joues sans un soupir.Moi qui était un grand homme, un exemple responsable et fier..

J'ai vu mourir mon père d'alzheimer, mon grand-père d'AVC. Je n'ai jamais craint la mort que je fréquentais, mais la déchéance.

.y a t il une relation? En dormant la douleur de ma main droite paralysée m'a réveillée alors que je suis sous morphine.Le 15 m'a dit d'attendre l'évolution, ce matin c'étaient bras et jambe. Nous sommes un long week-end avec un seul hôpital délabré et surchargé.

Comme dit plus haut je suis un miraculé, c'est certain. Mais un jour l'ampoule va griller et mes enfants ne sont pas sortis d'affaire, le seront ils vraiment un jour pour les parents?

J'ai 53 ans, une vie riche d'émotions et d'expériences.Je ne me plains pas. Mais j'aime savoir, connaitre.

Qui a déjà eu 3 avc? Depuis quand? Comment vous en sortez vous? Merci .

Bonjour,

J'ai eu un AVC il y a 4 an (en fait 2 consécutif).

J'ai dans mon malheur de la chance parce-que je n'ai rien perdu sur le plan intellectuel. Je peux toujours faire mon boulot comme avant.

Par contre j'ai eu des pertes sur le plan émotionnel. Je pleure sur des films télé comme à mes 10 ans dés qu'il y a des moments poignants, j'apprécie et même aime regarder des dessins animés. Au boulot je suis chef de service et quand les choses ne vont pas comme je l'ai décidé je pars en vrille très facilement et pour trois fois rien alors qu'avant j'étais dans le style flegme Anglais.

C'est comme si j'avais 15 ans au niveau des réaction, dur de revenir 25 ans en arrière.

J'ai des discussions par mail avec différentes personnes et même là je dis des choses qui ne plaisent pas, j'ai perdu mon tact et le pire c'est que je ne m'en rends pas compte.

C'est pénalisant et on a décidé avec mon N+1 que ça serait lui qui ferait les entretiens professionnels de ceux qui sont en dessous de moi pour deux ans déjà et peut-être plus.

@++