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Apnée du sommeil : "Avant la PPC, je faisais 33 apnées par heure."

Publié le 21 févr. 2024 • Par Claudia Lima

Olivier, 30 ans, papa d'un petit garçon de 3 ans, est un professionnel du secteur des matériaux de construction. Pour Carenity, il partage son parcours avec l'apnée du sommeil. 

Découvrez comment cette maladie chronique a impacté son quotidien et comment l'appareillage PPC y a apporté un changement significatif.  

Lisez la suite pour en savoir plus ! 

Apnée du sommeil :

Bonjour Olivier, vous avez accepté de témoigner pour Carenity et nous vous en remercions.

Tout d’abord, pourriez-vous nous en dire plus sur vous ?   

Je m’appelle Olivier, j’ai 30 ans. Je travaille en tant que commercial, depuis maintenant 7 ans, dans une entreprise de matériaux de construction. Je suis pacsé depuis décembre, ceci est une exclusivité pour Carenity, ma mère ne le sait même pas ! Et j’ai la chance d’avoir un petit garçon de 3 ans.  

J'aime passer du temps en famille, partir en vacances et découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cultures et en ce qui concerne mes hobbies, j'aime le foot : le pratiquer ET le regarder. 

Depuis fin 2023, je bénéficie de l’appareillage PPC (Pression Positive Continue), un dispositif médical pour mon apnée du sommeil

Comment avez-vous découvert votre apnée du sommeil ? Quelles étaient les manifestations qui vous ont incitées à consulter un professionnel de santé ? Quel impact cela avait sur votre quotidien ? 

J'ai découvert mon apnée du sommeil par le biais de mes proches. Plus précisément, c’est ma compagne qui m'a poussé à consulter un professionnel de santé, car elle n'arrivait plus à supporter mes ronflements. Cela a eu un impact direct sur notre quotidien ; nous étions obligés de faire chambre à part, car elle n'arrivait plus à dormir. Rajouté à cela, je me sentais tout le temps fatigué et je somnolais au volant

Comment s'est déroulé le processus de diagnostic ? Qu’est-ce qui a motivé la décision pour recourir à un appareillage PPC ? Vous a-t-on proposé des alternatives ? Lesquelles ?  

Pour savoir si je devais être appareillé, j'ai dû faire une polygraphie ventilatoire, c’est un examen avec des capteurs, qui ne nécessite aucune hospitalisation et qui est effectué à domicile, par nous-mêmes au cours de la nuit. Les résultats de cet examen ont été ensuite analysés dès le lendemain par la spécialiste, qui m'a appelé afin de convenir d'un rendez-vous 3 jours après.  

Pendant le rendez-vous, elle m'a montré les résultats de l'examen, elle m'a fait comprendre que je faisais une apnée sévère et m'a expliqué tous les risques que j'encourais si je ne faisais rien. À la suite de ce rendez-vous, la spécialiste a donc demandé un appareillage d'urgence, car je faisais 33 apnées par heure

Pouvez-vous nous décrire le changement que vous avez ressenti après avoir commencé à utiliser l'appareil PPC pour votre apnée du sommeil ? En quoi cela a-t-il amélioré votre qualité de vie ?  

Je n'utilise l'appareil que depuis 1 mois, donc je ne pense pas avoir assez de recul, même s'il est vrai que je me sens moins fatigué. La bonne nouvelle, c'est que je ne ronfle plus et que je ne dors plus sur le canapé

Avez-vous rencontré des difficultés ou des ajustements spécifiques lors de l'adaptation à l'appareillage PPC, et comment avez-vous surmonté ces obstacles ?  

L'utilisation de l’appareillage se fait assez facilement, je n'ai pas rencontré de réelles difficultés. De plus, l'intervenant qui est venu me l'installer a été très patient et a pris une bonne heure afin de m'expliquer tout en détail.  

Pour ma part, la seule contrainte est de positionner le masque de façon à ce qu'il n'y ait pas de fuites d'air, car cela peut me réveiller. 

L'appareillage PPC pour votre apnée du sommeil a-t-il impacté votre énergie quotidienne, votre concentration et votre productivité ?   

Forcément, en étant moins fatigué, je pense que cela a un impact positif sur ma concentration et ma productivité

Comment vos proches ont-ils réagi à votre traitement par PPC ?  

Ma compagne est très heureuse, pour le reste de mes proches, certains sont curieux et d'autres moqueurs, car je ne dois pas vivre trop loin d'une prise... 

Votre médecin vous a-t-il donné d’autres conseils pour la gestion de votre apnée du sommeil ? Lesquels ?  

Mon médecin m'a conseillé de perdre du poids, car il est possible de souffrir d'apnée du sommeil avec un IMC (indice de masse corporelle) normal, mais la probabilité augmente avec le surpoids. 

Basés sur votre propre expérience, pouvez-vous partager des conseils pour des membres Carenity souffrant d'apnées du sommeil ?   

Beaucoup de personnes souffrent d'apnée du sommeil mais, comme moi, ils prennent du temps à se faire diagnostiquer. Au moindre doute, je conseille de se faire diagnostiquer, car au-delà de pouvoir dormir avec sa femme sans qu'elle n’ait l'impression d'être en boîte de nuit, c’est est important, car c'est la porte ouverte à de nombreuses maladies (hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, diabète, etc.). 


Un grand merci à Olivier95100 pour son témoignage !

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Prenez soin de vous ! 
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avatar Claudia Lima

Auteur : Claudia Lima, Rédactrice Santé

Claudia est créatrice de contenus chez Carenity, elle est spécialisée dans la rédaction d’articles santé.

Claudia est titulaire d’un Executive MBA en Direction Commerciale et Marketing et continue de se... >> En savoir plus

9 commentaires


ISAASTON
le 04/03/2024

Bonjour j utilise le ppc pour l apnee du sommeil depuis une semaine je le supporte bien pourtant j aurais pas cru. Je suis passée de 60 apnées par heure à seulement 5 apnees je n en reviens toujours pas !


SAW1967 • Membre Ambassadeur
le 24/03/2024

Je n'utilise plus de ppc depuis 2013, mais ayant repris du poids, ces derniers temps , j'ai remarqué que les apnées revenaient, je me suis réveillée parfois au bord de l'apoplexie, alors j'ai demandé a ma compagne de me réveiller si elle percevait quelque chose de pas normal, la nuit dernière à été blanche, donc cette nuit crevé, sans particulièrement ronfler, j'ai respiré un peu fort, a chaque fois elle m'a réveillé, elle m'a fait passer une nuit d'enfer, vers six heures n'en pouvant plus, je lui aie expliquée qu'il fallait me réveiller uniquement quand je ne respirai plus, j'espère qu'elle a comprit, je suis fatigué


Mlg4619
le 20/05/2024

Bonjour, très bon article sur l apnée, que je fais depuis 2011. Pour ma part, mon mari, m a fait remarquer que je ronflais, mais surtout que j avais des arrêts respiratoires, j ai donc vu un pneumologue qui m a fait faire un test. Que j ai rapporté le lendemain et la lecture a montré 42 apnées. J ai eu un appareil, qui apres contrôle au bout de 6 mois , plus du tout d apnee. Plus de fatigue., je suis contrôlée tous les ans tout va bien. Il m arrive de ne pas mettre ou retirer mon appareil lorsque je suis enrhumée, ou fuite d air, je réajuste l appareil, parfois je ne le remets plus j ai bientôt 78 ans, dans l ensemble tout va bien , ce qui évite un manque d oxygène qui peut être grave . Que mon témoignage soit positif .


mvedeel
le 17/07/2024

Bonjour,

Je souffre d'apnées du sommeil depuis de nombreuses années. J'ai déjà subi diverses interventions au niveau des voies respiratoires supérieures, interventions utilisant la technologie de la radio fréquence. Mais sans résultats véritables sur mon problème de sommeil. Depuis 2 ans, après avoir déjà essayé qqs années auparavant, j'utilise une PPC mais là aussi les résultats obtenu ne sont pas ceux que j'escomptais. Souvent je dois modifier les réglages de la machine mais difficile de garder le masque plus de 4 à 5 heures consécutivement.

Fin 2023, j'ai été consulté un spécialiste ORL lequel m'a fait passer, à 6 mois d'intervalle, 2 endoscopies sous sommeil induit, dans le but de déterminer si j'étais ou non éligible pour pouvoir bénéficier d'une implantation d'un stimulateur du nerf hypoglosse, ou nerf XII (celui qui commande les mouvements de la langue). Ce dispositif consiste en un générateur d'impulsions, implanté chirurgicalement sous la clavicule, qui stimule le nerf hypoglosse sous la mâchoire avec une faible stimulation électrique en synchronisation avec la respiration pendant le sommeil.

Je viens d'apprendre par lé médecin ORL que je suis éligible. L'intervention devrait avoir lieu, au plus tôt, dans le courant du mois d'octobre. D'ici-là, je souhaiterais entrer en contact avec une ou des personnes ayant déjà subi ce genre d'intervention afin de mieux appréhender les avantages mais aussi les inconvénients.

D'avance merci de bien vouloir me contacter.

Bien cordialement,

Marc VANDERLINDEN (11400 Lasbordes)



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