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L’épreuve du cancer, cause de stress post-traumatique

Publié le 21 nov. 2017

L’épreuve du cancer, cause de stress post-traumatique

Dans les mois suivant l'annonce d'un cancer, un patient sur cinq souffrirait de symptômes assimilables à ceux d'un stress post-traumatique, selon une étude publiée dans la revue Cancer.

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Traverser l’épreuve d’un cancer peut laisser des traces psychologiques profondes. Une étude malaisienne menée auprès de 469 patients atteints d’un cancer montre que plus de 20% des participants souffraient d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) six mois après l’annonce. Trois ans et demi plus tard, ils étaient encore 6%.

Si la proportion de malades du cancer souffrant de SSPT dans la population générale est difficile à extrapoler sur la base de cette seule étude, ces résultats rappellent – s’il en était besoin – que l’épreuve de la maladie n’est pas que physique. Ils soulignent également la nécessité d'un suivi attentif et d'un traitement du SSPT chez les malades et les survivants du cancer.

Dans un communiqué accompagnant la publication des résultats, Caryn Mei Hsien Chan, coordinatrice de ces travaux, explique que "de nombreux patients atteints de cancer croient qu'ils doivent adopter une « mentalité de guerrier » et rester positifs et optimistes, du diagnostic au traitement, pour avoir une meilleure chance de maîtriser leur cancer. Il faut qu’il y ait une prise de conscience du fait qu'il n'y a rien de mal à obtenir de l'aide pour gérer le bouleversement émotionnel - en particulier la dépression, l'anxiété et le SSPT – après un cancer."

Besoin d'évaluation psychologique

"De nombreux patients vivent dans la crainte que leur cancer ne réapparaisse, et ils peuvent penser que le cancer est revenu à chaque grosseur, douleur, fatigue ou fièvre", précise la chercheure. "De plus, les survivants peuvent éviter de consulter leurs oncologues ou d'autres médecins pour éviter de se souvenir de leur expérience", ce qui peut entraîner des retards de prise en charge.

"Nous avons besoin de services d'évaluation psychologique et de soutien pour les patients atteints de cancer à un stade initial et à un suivi continu, car le bien-être psychologique et la santé mentale – et, par extension, la qualité de vie – sont tout aussi importants que la santé physique", conclut le Dr Chan.

Et vous, avez-vous connu un syndrome de stress post-traumatique après votre cancer ? 

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Allo Docteurs

3 commentaires


mariebleu
le 13/12/2017

Loin de moi la mentalité de guerrier,  au contraire, j'ai voulu faire la paix avec mon cancer, en faisant un accord,  une vie commune avec mes passagers clandestins.  Je suis restée positive,  farouchement optimiste,  parfois à la limite du déni pour ceux qui m'entourent. Je crois que la puissance de notre esprit est très importante pour garder cette attitude, et il y a eu bien des moments dans ces vingt ans où je n'en étais plus capable. En février dernier,  j'ai senti que je n'irais pas plus loin, c'est alors que l'on m'a proposé la Lutathérapie. Je viens de terminer la 4ème cure, j'attends le bilan en Février. Il y a déjà une diminution des TNE et je me remets debout.

Les oncologues qui m'ont suivie se sont toujours montrés attentifs à mon état moral, mais j'ai dû me débrouiller seule pour trouver un soutien psychologique. 


shana1004
le 13/12/2017

mariebleue je pense que le moral est le plus important et on doit puiser dans notre corps toutes les forces possibles, moi aussi j'ai eu des moments où j'étais pas bien, dernièrement le coup de la vésicule, mais chaque fois qu'on se relève on redouble de force, je pense que le plus important c'est de rester debout, puiser et puiser des forces, en tous cas je dis que toi tu te bats très bien surtout tu as eu de lourds traitemens , chapeau


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Utilisateur désinscrit
le 21/12/2017

Bonjour @mariebleu‍ @shana1004‍ et merci pour le sujet @Louise-T‍. Je commence à lire dans la presse que l'on évoque le stress post traumatique consécutif à une opération lourde ou vécue comme traumatisante, ou lors de la déclaration ou découverte d'une maladie.

Ce sont des découvertes liées à une meilleure prise en considération du vécu du patient. Mon domaine est assez différent. Donc, je vous écris pour vous pousser à communiquer autour de ces maladies diagnostiquées. Annoncer clairement si l'annonce est récente ou si l'on est dans une chronicisation pour que vos interlocuteurs soient sur la même longueur d'onde lorsqu'ils vous répondent ou par facilité de compréhension de la situation du rédacteur. 

Mais, bon, on peut faire ce que l'on veut et la spontanéité est aussi bien. 

Simplement, pour ma part, je rappelle qu'existent de plus en plus d'applications de suivi et où de soutien sous forme de petit logiciels. Tant que je ne vois pas vraiment mieux, je souligne l'intérêt de l'Application téléchargeable "Coach ESTP" et de rester critique pour vous assurer qu'elle répond à une attente dans votre cas. Peut-être que dans le cas d'un cancer, certains conseils ne seraient pas appropriés. Mais bon, il y a plein de conseil de relaxation, de techniques anti anxiété. 

Meme si ce n'est pas adapté, sachez que des applications sont en cours de mise au point et suivez l'actualité des créations d'applications ou parlez-en. Pour le reste, la grande différence est que mon ESPT a été généré par une cause extérieure et non médicale. N'empêche, à l'arrivée, une part du symptome necessite une bonne appréhension et gestion du stress. De ce point de vue, c'est très concret. Il s'agit évidement d'un produit non commercial. Il peut vous aider à éduquer votre entourage... à  être mieux communiquant avec vous.

Bon courage en ces périodes de Fathe de solstice d'hiver et de Noël. Nous quittons le jour le plus court pour voir les suivants se rallonger : nous annonçons l'hiver, mais en fait le quittons jours après jours pour aller vers le printemps. Bon courrage.

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