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Endométriose : un nouveau gène découvert et un autotest salivaire pour établir le diagnostic ?

Publié le 24 sept. 2021 • Par Candice Salomé

L’endométriose touche près d’une femme sur dix en âge de procréer. Longtemps méconnue des professionnels de la santé, l’endométriose est toujours mal diagnostiquée. 

Néanmoins, les recherches se poursuivent et de nouvelles découvertes voient le jour.  

Mais alors, quelles sont les dernières avancées scientifiques concernant l’endométriose ? 

On vous dit tout dans notre article ! 

Endométriose : un nouveau gène découvert et un autotest salivaire pour établir le diagnostic ?

Dans une étude parue fin août dans la revue Science Translation Medicine, des chercheurs de l’université d’Oxford ont réussi à identifier et à isoler le gène NPSR1 qui pourrait être responsable de formes graves d’endométriose. 

Qu’est-ce que le gène NPSR1 et quel est son rôle dans l’endométriose ? 

Les chercheurs de l’université d’Oxford ont fait des analyses génétiques sur 11 000 femmes et macaques rhésus atteintes ou non d’endométriose et ont découvert qu’un gène spécifique (le NPSR1) augmente le risque de développer la maladie.  

Les scientifiques avaient déjà découvert un lien génétique avec l’endométriose sur le chromosome 7p13-15 dans l’ADN. Ils ont ainsi poussé la recherche et cela leur a permis de trouver le gène mis en cause : le NPSR1.

Ainsi, ils ont pu remarquer que les variations du gène NPSR1, qui produisent le neuropeptide S et jouent un rôle sur l’inflammation et les transmissions nerveuses, étaient plus présentes chez les femmes touchées par l’endométriose que chez les femmes en bonne santé. 

Découverte du gène en cause, vers de nouveaux traitements ? 

Ces découvertes ouvrent alors la porte à de nouveaux traitements. Les scientifiques se penchent désormais sur un traitement non hormonal qui pourrait être prometteur. Ce dernier pourrait s’attaquer directement aux composants inflammatoires et douloureux de l’endométriose. 

Toujours au cours de cette étude, les scientifiques ont aussi mis au point un traitement empêchant le gène NPSR1 de faire effet. Les chercheurs ont pu constater, après des tests sur des souris, qu’avec ce médicament, l’inflammation et les douleurs étaient moins fortes. Toujours en développement, le traitement devra être testé sur des primates, dans un premier temps, puis sur des femmes volontaires, dans un second temps. 

Le diagnostic de l’endométriose, vers un autotest salivaire ?

Peu de temps après que les chercheurs de l’université d’Oxford découvrent le gène responsable de l’endométriose, des chercheurs de l’hôpital de Tenon, à Paris, ont collaboré avec l’entreprise d’intelligence artificielle Ziwig Health et ont fait, eux aussi, une découverte considérable, dans la détection de l’endométriose cette fois. 

En effet, au début de l’année 2021, 15 000 patientes ont répondu à un questionnaire proposé par la plateforme Endo Ziwig. Parmi elles, 200 patientes, en passe de subir une intervention, ont accepté de faire un prélèvement salivaire pour se faire tester. 

C’est alors que l’hôpital de Tenon et Ziwig Health ont pu mettre au point un test fiable à plus de 95%. La méthode, récemment élaborée, combine séquençage du génome et intelligence artificielle. Le test est à réaliser chez soi puis à envoyer par courrier pour des résultats obtenus en quelques jours. 

Les chercheurs attendent désormais les autorisations pour la commercialisation du test et le remboursement par la Sécurité sociale. Ce test pourrait révolutionner le dépistage de la maladie, il est cependant toujours préférable de consulter un médecin pour bénéficier d’un diagnostic complet. 


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6 commentaires


alimari
le 25/09/2021

En lisant l’article j’ai l’espoir de me dire qu’un jour les femmes ne devrons pas attendre des années et des années pour enfin savoir ce qu’elles ont. 

j’ai commencer il y a 1 an maintenant. Même un peu plus. Pour le diagnostic. Mon « vieux Gyneco » que je vois à peine lors des consultations est pas franchement productif. C’est grâce à un praticien qui l’aidais lors de ma dernière consultation que ça a enfin bouger. Nouveau traitement, intervention, et le fameux « je vous crois, et j’en suis sûr »… car sur chaque examen quand le médecin ne sait. C’est votre parole qu’il remet en doute. 

et si la avec un simple test salivaire on a une chance de savoir. Je dis OUI !


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Utilisateur désinscrit
le 25/09/2021

J'espère que le test sera disponible très vite.

Moi il m'a fallu 25 ans pour être déceler, ma fille souffre du même problème, elle ne peut pas faire la batterie d'examens qu'on lui demande pour être sûr du diagnostic, mauvaise couverture santé, manque de temps. Entre le boulot et ses études pas évident d'avoir du temps pour faire les examens. Ce test serait une bénédiction.

Merci pour cet article.


Mystery
le 03/10/2021

Enfin de l espoir ...merci pour  cet article. 


Isoulili
le 04/10/2021

Bon article !  Grâce à  la recherche peut-être à l'avenir d'autres solutions à nous proposées pour remédier à ces douleurs , car ces traitements hormonaux nous causent pas mal d'inconvénients ! 


Rachelle74
le 30/01/2022

Bonsoir

Je prend sawis pour soigner l'endomètriose depuis juin 2021 à ce jour, et depuis 2 mois j'ai pas de règles, je souffres du mal abdominale, mal de dos, des migraines et état dépressif. Je viens seulement me rendre compte que c'est dû à cette pilule que mon quotidien est devenue un cauchemar, je ne travaille plus je ne fais rien de beau ni de bon. Je l'ai arrêté depuis 2 jours et j'ai rendez-vous avec mon gynécologue dans une semaine. Je ne pourrais plus continuer à prendre cette pilule qui n'est même pas un contraceptif d'après mon gynécologue.

Merci de lire en espérant avoir une réponse pour m'aider à men sortir de cette situation car parfois je pense au suicide tellement je suis tombée dans une dépression je ne fais que pleurer toutes les nuits.

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