Une maladie difficile à vivre
Si les complications physiques graves sont plutôt rares, le stress psychologique causé par l’herpès ne doit pas être minoré. La difficulté à en parler à son médecin ou à son entourage, les douleurs ressenties, l’impact important sur la vie intime et sexuelle des patients peuvent occasionner un sentiment de mal-être profond voire des épisodes de dépression qui doivent être pris en charge par un spécialiste.
Des complications physiques rares
L’herpès génital ne provoque pas d’importantes complications physiques dans la majorité des cas. Cependant, dans certains cas, il peut exister des complications plus sérieuses.
- Une aggravation et un allongement de la durée des symptômes chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli.
- En période de poussée, on note que les personnes infectées par le virus ont aussi un risque accru d’infection par le VIH / Sida si elles y sont exposées.
- Un blocage du passage de l’urine chez les personnes ayant des lésions péri-urétrales.
- Chez certains patients, en particulier les nouveau-nés si une contamination a eu lieu au moment de l’accouchement, la primo-infection de l’herpès génital peut provoquer une infection de l’œil ou du cerveau et conduire à des méningites ou à des encéphalites.
- L’apparition de plaques rouges sur la peau et / ou d’érosions muqueuses. C’est ce que l’on appelle l’érythème polymorphe post-herpétique. Ces lésions disparaissent généralement au bout de deux à trois semaines mais peuvent récidiver. Elles sont très rares.
Source : Eurekasante.fr
Dernière mise à jour : 25/06/2019
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