Quand on interroge les Français1 sur ce qu’ils connaissent des symptômes de l’herpès génital, ils citent d’abord les démangeaisons (92%), avant d’évoquer l’apparition de petits boutons (86%) et les brûlures (86%). La douleur n’apparaît pas dans leurs réponses car ils sous-estiment son impact sur la qualité de vie des patients. Même si l’intensité ressentie de la douleur peut largement fluctuer d’un patient à un autre, il s’agit bien du premier symptôme dont se plaignent les patients atteints d’herpès génital.
Lors de la première poussée d’herpès génital, la douleur est généralement très difficile à supporter pour les patients car elle est souvent intense et les symptômes peuvent rester présents pendant 2 à 3 semaines. En plus des symptômes classiques d’herpès (douleur, picotements, sensation de brûlure, démangeaisons …), cette première poussée peut engendrer des fissures, des érosions sur les organes génitaux de même qu’une inflammation des ganglions de l’aine.
Les poussées d’herpès suivantes sont souvent moins violentes car les symptômes ne durent que quelques jours et la douleur est souvent moins vive. Mais ces crises d’herpès à répétition impactent aussi très négativement la qualité de vie des patients. Précédées par des signes annonciateurs (sensations de décharges électriques, pesanteurs douloureuses), les poussées d’herpès se caractérisent par les mêmes symptômes que la primo-infection : rougeurs, oedème et petites vésicules qui finissent par s’ouvrir et se couvrir de croûtes annonçant la cicatrisation et la fin de la poussée. La douleur associée à ces différents symptômes peut être également aggravée par certaines situations telles que les vêtements trop serrés qui frottent la peau, les réunions interminables en position assise, les activités physiques intenses. Tout cela contribue à augmenter la détérioration de la qualité de vie du patient.
Les innovations dans le traitement de la douleur
Pour soigner une maladie infectieuse, le médecin prescrit en général un traitement antiviral oral associé à un traitement local ayant pour but d’aider le patient à mieux supporter les symptômes.
Jusqu’à présent, les traitements oraux proposés aux patients agissaient uniquement sur la fréquence ou la durée des crises et les traitements locaux n’étaient pas très efficaces sur les symptômes. Mais un nouveau traitement local efficace sous forme de gel à base de triglycérides oxydés est disponible depuis quelques mois : Clareva Gel. Ce gel forme un film protecteur sur la peau ou les muqueuses, contre les agressions extérieures et les maintient en plus dans un environnement humide. Ces deux actions complémentaires réduisent le processus inflammatoire et favorisent la cicatrisation.
Ce nouveau gel n’a pas d’action sur le virus de l’herpès génital mais il permet de diminuer significativement la douleur, les sensations de brûlure, de picotements ou de démangeaisons. Ainsi, une étude publiée en 20131 a démontré que ce gel diminue rapidement de 61% la douleur et de 59% les sensations de brûlure, démangeaisons et les picotements que ces derniers ressentaient.
Associé à un médicament antiviral au long cours, ce gel peut largement réduire l’impact de l’herpès génital sur la qualité de vie des patients.
Dernière mise à jour : 28/04/2019
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