Travail et épilepsie

L’activité professionnelle, pour les personnes qui souffrent d’épilepsie, est légèrement plus compliquée que pour les autres personnes, mais n’est cependant pas impossible. Le travail est au contraire bénéfique aux personnes épileptiques.
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En effet, il aide à sociabiliser, à coordonner les mouvements, ainsi qu’à augmenter les capacités cognitives (connaissance et conscience de ses propres limites).

Il n’est cependant pas possible d’imposer un travail à une personne qui souffre d’épilepsie, et c’est au patient de choisir le travail qui correspond à ses capacités (capacités cognitives, les problèmes de vue qui peuvent comprendre la myopie/presbytie, la perception de la profondeur, la distance des objets, la capacité de lire et écrire) qui peuvent varier en fonction des principes actifs utilisés dans les traitements suivis.

Il existe d’autres facteurs déterminants et à ne surtout pas négliger dans le choix d’un travail pour une personne qui souffre d’épilepsie. En effet, il vaut mieux éviter la présence de bruits qui dépassent une certaine intensité, la présence d’éclairages, de lumières à intensités variables et intermittentes, ou encore d’alterner les zones de travail éclairées et sombres.

De plus, il faut aussi tenir compte, chez certains sujets épileptiques, des mouvements involontaires (liés au traitement médicamenteux), qui peuvent mettre la personne en danger dans certaines activités professionnelles : le travail en hauteur, isolé ou nécessitant de conduire un véhicule est contre-indiqué.

Les travaux qui comportent un certain effort physique, doivent aussi être effectués avec prudence, car ils peuvent provoquer l’altération des électrolytes ; ainsi, l’altération de la concentration plasmatique engendre des dysfonctionnements dans le traitement de l’épilepsie. L’excès d’effort comporte une certaine activité musculaire (dilatation puis contraction des muscles) qui peut engendrer la crise d’épilepsie.

Les précautions à prendre dans le choix du travail pour un épileptique

Dans tous les cas, et quel que soit le travail effectué, il est important de cesser le travail lorsqu’une aura (signal d’alarme) se présente, car cela indique que le cerveau est en « surchauffe » et annonce alors une crise d’épilepsie imminente. Si le patient réussit à faire régresser l’aura, le travail peut être repris le jour suivant. Dans le cas où le même genre d’aura se représente en effectuant le même travail, l’activité professionnelle doit être modifiée.

Réessayer plusieurs fois de suivre les mêmes tâches, pour lesquelles se présente une aura permet de s’entrainer à mieux supporter les différents facteurs qui déclenchent les crises d’épilepsie.

Même si la personne épileptique n’a pas l’obligation de parler de sa maladie à son employeur, il est parfois préférable de le prévenir, ainsi que les collègues proches, afin d’anticiper une éventuelle crise et qu’ils sachent quelle attitude adopter.

Cependant, c’est au malade de décider s’il souhaite en parler et à quel moment.

Sources : Epilepsie France

Dernière mise à jour : 27/12/2019

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