Maladie de Parkinson : tout savoir

La maladie de Parkinson est caractérisée par un déficit en dopamine (neurotransmetteur très important dans le contrôle des mouvements) au niveau d’une structure appelée la substance noire (locus niger) située dans la partie inférieure du cerveau (mésencéphale). On ne connaît pas la cause de la maladie mais c’est ce déficit en dopamine qui est à l’origine des symptômes de la maladie.

 

 

Trois conséquences de ce déficit apparaîtront environ 5 ans après le début de l’altération de ces neurones :

- une raideur musculaire appelée hypertonie ;

- un ralentissement des mouvements (akinésie) ;

- un tremblement spécifique de repos.

 

Du fait de son caractère évolutif, la maladie de Parkinson impose une prise en charge complexe du patient. Les répercussions sur sa vie quotidienne sont très difficiles à vivre et à accepter. 

 

Du fait de la complexité de la maladie et de l’apparition aléatoire des symptômes, chaque patient est particulier dans les signes qu’il présente. L’évolution de la maladie de Parkinson est donc propre à chacun car elle dépend de nombreux facteurs (environnementaux et réponse aux traitements).

 

Le diagnostic de la maladie de Parkinson est entièrement clinique. Il est effectué lors de l’interrogatoire du patient et de son examen clinique. On lui demande de marcher, on examine ses membres pour rechercher la raideur, l’akinésie et le tremblement de repos qui n’apparaît pas forcément chez tous les parkinsoniens (environ deux tiers). Il n’est pas nécessaire de réaliser d’examen radiologique supplémentaire, seulement dans les cas où le patient est jeune et où l’on voudrait mettre en évidence un kyste à l’origine de la maladie.

 

Article rédigé sous la supervision du Dr. Philippe Boulu, neurologue à Paris et praticien hospitalier à l'hôpital Beaujon. 

 

Sources : INSERM