L’épilepsie est la maladie neurologique chronique la plus fréquente. Il y a souvent confusion entre la maladie et ses manifestations, souvent impressionnantes, comme la crise convulsive accompagnée de cris et de perte de connaissance.
Il n’y a pas "une" mais "des" épilepsies, chaque type d’épilepsie posant des problèmes spécifiques de prise en charge médicale et sociale. On sait aujourd’hui que l’origine de l’épilepsie est cérébrale. Elle est liée à des décharges anormales au sein de réseaux de neurones, que l’électroencéphalogramme peut enregistrer. L’épilepsie se définit comme un « orage cérébral », une onde électrique qui se propage dans le cerveau et provoque une série de comportements anormaux.
Mais la peur de la maladie, en partie entretenue par la diffusion des idées reçues, est souvent plus lourde à porter que la maladie elle-même. On parle de double maladie : pathologie mais aussi maladie sociale du fait du regard des autres. L’épilepsie s’accompagne d’un cortège émotionnel fort, souvent abusif.
En savoir plus sur l'épilepsie
On distingue quatre types d’épilepsie :
- L’épilepsie spontanée bénigne (20 à 30 % des cas). Le patient répond bien à un traitement médical qui peut être arrêté après quelques années ;
- L’épilepsie pharmaco-sensible (30 à 40 % des cas). La rémission est permanente -sous traitement et il est possible d’envisager l’arrêt de la médication ;
- L’épilepsie pharmacodépendante (10 à 20 % des cas). L’arrêt du traitement entraîne des rechutes systématiques ;
- L’épilepsie pharmaco-résistante (20 % des cas). Forme la plus grave, cette forme d’épilepsie résiste à tous les traitements médicamenteux. Au quotidien, cela constitue un handicap lourd qui affecte la vie socio-professionnelle du patient.
Sources : Fondation Française pour la Recherche sur l'Epilepsie
Dernière mise à jour : 25/05/2018
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