Maladie Psychique : partagez vos rêves

Je pense que tant pis, ça ne sert à rien de regretter les choses du passé, celles qu'on n'a pas pu vivre. En revanche, si on peut réaliser quelques uns de nos souhaits les plus chers, au moins...c'est déjà ça.☺

On a tous des souhaits, quand-même, et moi bien sûr je voudrais guérir de mes troubles, trouver un travail stable, pouvoir déménager, et avoir assez de temps pour étudier à côté du travail...

Bonsoir à tous,

Des rêves on en a tous, plus ou moins réalisables mais c'est ce qui nous fait tenir.

Tout comme vous j'aurais aimé avoir des enfants, une famille à moi, un métier qui me passionne mais voilà j'avais trouvé ma voie professionnellement parlant en 2005 même si j'hésitais entre 2 voies celle des ambulanciers j'adore le contact j'adore aider mon prochain et j'adore conduire, l'autre concerne aussi la conduite le contact mais là c'est le transport routier et il me fallait plus de formation donc j'avais pour ambition de me lancer dans les 2 formations et de voir dans laquelle je serais prise. J'avais d'ailleurs passer mon AFPS quelques jours (à peine 3 jours avant) avant mon accident de voiture (j'avais aussi des compétences diplômées de secouriste du travail depuis plusieurs années) et travaillé en milieu médical dans ma vingtaine (à l'époque j'étais ASH et je faisais le même boulot qu'une aide-soignante ce qui n'est plus le cas aujourd'hui). 

J'avais 34 ans au moment de mon accident et beaucoup de belles années devant moi et de beaux projets, mais voilà interdite de grossesse, handicap et douleurs permanentes, deuils de tout ce que j'ai perdu, changement radical de vie, de vision de la vie, solitude, vie amoureuse quasi inexistante. Je ne fais plus de projets mais des rêves et j'essaie de les réaliser. 

D'ailleurs je vous invite à faire comme moi, voilà ce que je fais : j'ai un petit carnet et dedans je note 10 choses que j'aimerais faire. La première fois j'ai noté remarcher, regagner mon autonomie, des choses comme ça. La deuxième fois j'ai noté : aller au cirque - aller au bord de la mer - monter à cheval - etc et au fur et à mesure que j'ai réalisé ces petites choses je les ai barrés, lorsque les 10 sont barrés j'en trouve 10 autres à ma portée ou un peu plus hautes histoires de relever des défis. Qu'en pensez-vous ? Ca vous tente ?

Allez je vous laisse pour cette nuit mon défi de ce soir dormir 

Bonne nuit à tous

@mirya36‍ , bonjour , heureux de vous revoir , j'ai lus avec attention comme toujours ce que vous avez écrit , je comprends tout a fait ce que vous avez vécu, c'est arrivé dans la famille , une tante et un peu moins grave , mais du coma aussi , sur la route aussi , mon petit frère .

Pour mon frère vous avez soulevé une chose que vous ne pouvez pas , je le sais car j'étais et je suis toujours proche de lui , son dernier fils , ils l'ont fait pour savoir après ces mois d'hospitalisation , s'il pouvait encore ?

Hors , ici vous écrivez que pour vous , c'était non , cela doit être terrible, pour une jeune femme , encore plus que pour un homme a mon avis , de ne pas pouvoir avoir d'enfants faute a un accident .

Si celui qui est la cause de votre état , n'était vraiment pas en état de conduire ce jour la , si vous êtes montée vraiment contre volonté , cela mérite vraiment une sanction , vu les suites .

L'argent ne vous rendra pas la possibilité de procréer , mais contribuera a vous faire vivre mieux , ce qui serait un moindre mal .

Sincère respect

Je traverse une période de crise , mon œil gauche , me fait a nouveau souffrir , et je dois surveiller plus encore que l'hiver ce que je mange , il semble que les fruits et légumes , ainsi que la viande fraiche et les œufs de saison , ne me soit pas bénéfiques , mes nuits sont agitées , ainsi cette nuit :

J'étais dans une sorte d'entrepos  , qui avait qu'une petite porte d'entrée , et que quelque fenêtres avec du grillage  dessus pour les protéger , nous étions deux nouveau , un petit chef , vint nous trouver et nous dit : "-Je vais vous montrer ce que sera votre travail , veuillez sortir je vous pris"

Nous avons passé la porte pour nous trouver sur un grand parking vide : "-Voila vous êtes ici pour ça , dit il en levant la tête" Le ciel était d'un bleu un peu trouble , et très haut nous pouvions voir une armada d'avions : "-Qu'est ce que c'est avions qui passent dans le ciel ont a voir avec notre travail? Je ne comprends pas vraiment?" Demandais je : "-Regardez mieux"

   En regardant mieux , en effets , c'est avions n'en étaient pas vraiment, ça avait une chose qui ressemblait a une cabine carrée , de chaque coté des ailes , des tube a l’arrière formaient  formait une queue : "-En effet , j'en avais jamais vu de comme ça ?

-Pour cause , ce n'est pas de chez nous , il en vient tous les jours et de toutes sorte , dans l'atelier , vous verrez , tout ce qui s'y trouve n'est pas humain , nous vous apprendrons comment le neutraliser avec ce qui vous tombent sous la main , bien entrons , maintenant

-Monsieur , il y en a un qui descend vers nous" Dit l'autre homme prit en même temps que moi : "-Ce n'est pas grave , il n'est pas encore la , venez du travail vous attend"

Nous sommes entré dans le bâtiment, mon ami n'était pas serin :"-Ne stressez pas comme ça , il a changé de trajectoire, mais ça ne veux pas forcément dire qu'il va s’arrêter la, vous n'en aviez jamais vu avant aujourd'hui et pourtant , je vous assure , il en passent tous les jours 

-C'est vrai , je n'en avais jamais vu"

Pour ma part , je fus mi a un poste , ou j'avais une boite en plastique , un peu jeu de plage pour enfants , difficile a fermer complétement , un je devais enfermer , un pavé rouge translucide , de la grosseur d'un Camembert : "-Je vous laisse avec ce pavé , surtout , ne le touchez pas a mains nues , et , fermez votre boite du mieux possible pour qu'il ne s'évade pas "

Ainsi , je prend le pavé , avec des gants , c'est assez lourd , mais sans plus , il y a quelque formes dessus , mais ça ressemble juste a du verre rouge fondu , je me demande si on me teste pas , mais la boite en plastique elle est très dure a fermer hermétiquement , un ouvrier passe a coté de moi et me crie : "-Magne toi , faut pas jouer avec ça !" Je pense "-Oui , oui , c'est ça mon jolie , vous me prenez pour un con et en plus je devrais m'affoler ?" mais le temps que je le regarde lui et que je tente a nouveau de fermer , ma boite , le pavé était a coté de celle ci , comment il avait fait , je ne le savais pas ?

Alors que j'allais le prendre pour le remettre dans la boite , l'autre me dit : "-Pas a la main imbécile , tien prend cette couverture" Il m'envoya une couverture noir , au même moment , il se posa un frelon sur le pavé : "-Ah! Voila c'est malin , je t'avais dis de te magner , maintenant a toi d'assurer c'est ta merde mon pote!"

  Devant mes yeux apparaissait une copie conforme du frelon en double de grosseur , sur le pavé , et quand l'animal d'origine est parti , l'autre la suivi , et moi , avec ma couverture je la balançais le plus haut possible pour l'avoir , hors , il croisa un pigeon , il se colla au plafond , se déforma , devint comme une grosse goute d'eau qui peu a peu devint un pigeon , identique au vrai , mais du double de grosseur , je tentais de l'avoir , mais impossible , il me regardait et ne regardait pas ou il allait , a l'autre bout du local , il heurta en pleine tête, un ingénieur en blouse blanche , l'homme tomba inanimé , mais aussitôt, une copie géante de lui se manifesta : "-Une couverture , justement il m'en fallait une merci " dit la chose en la tirant pour me l'enlever des mains , de mon coté :"-Tu vas lâcher ça saloperie" Je dire un coup sec , cela le déséquilibre, il tombe sur une femme blonde en combinaison blanche , dont aussitôt , il prend l'apparence en grand , bon cette fois , j'ai la trouille car ça fonce sur moi .

   Je coure , la chose est derrière moi et d'un coup , je n'y pense plus car mon collègue devant une fenêtre m'appelle : "-Regardes , ils se posent bien ici , j'avais raison"

   Effectivement la belle machine blanche se pose sur notre parking , il en sort deux hommes sans cous en armure, étincelante , alors nous voyons arrivé des hommes en armures noires qui tente de les intercepter , mais c'est un bain de sang , personne n'y arrivent : "-Il faudrait aller les aider" Dis -je : "-tu viens avec moi?

-J'ai un peu peur

-Oui mais , ils ont besoin de nous , tiens je te laisse passer devant " Lui dis je en déverrouillant la porte et l'ouvrant, au moment ou il sort , je vois un homme sans cou , courir vers nous , aussi sec , je referme la porte , laissant mon collègue seul : "-Fumier tu vas ouvrir"

Hélas , je ne peu en raconter plus , je me suis réveillé .

Encore une fois , je me demande ou j'ai été cherché , une histoire aussi sordide ? Mais , ce qui était a voir était beau , par contre a mon avis , ça n'a pas de sens caché? Enfin , je défis qui veux d'interpréter      

Nuit du 1 au 2 aout 2020: Le soleil ne parait plus , le temps est gris , des particules de cendre venant des corps qu'on fait bruler en permanence des victimes de la COVID -19 , se promènent dans l'air .

Je travail dans une usine pour gagner ma vie , des mur on été installés entre chaque ouvrier afin qu'il ne puisse se parler , trop de danger , trop peu d'actif , trop de besoin , moi qui pensais finir ma vie chez moi , j'avais du retourner au travail , car aujourd'hui , les pensions , il n'y en avait plus , tu veux manger , tu bosse .

Les masques en papier et en tissus , grand publique , étaient dépassé , nous portion des masque en plastique noir , ce genre de plastique qui résiste a la chaleur , ainsi que des uniformes , composé aussi de coque en cette matière sorte d'armures contre le le virus , qui a chaque fois que nous croisions quelqu'un et que nous la retirions , elle supportait une forte chaleur, peu de temps sans se détériorer .

Mon masque était composé de verre pour les yeux , que je contrôlais en appuyant sur mon gant gauche , il y avait vue de près , vue de loin , et vue d'ensemble , chaque changement faisait un petit bruit .

Trop de pollution dans les charniers , il était interdit de prendre son véhicule , d'ailleurs , plus personne n'en avait , nous venions travailler en bus , chacun devait venir avec sa glacière .

A midi , j'étais donc dehors a me rendre dans un bureau de tabac pour acheter un journal , j'avais retiré mon masque , et je croisais sur une place , un ancien collègue de l'autre usine ou je travaillais avant de me retrouver en arrêt maladie , il était simplement vêtu, sans fioritures , juste une blouse bleu de travail : "-Bonjour Dominique , ça va ?" Lui dis -je en lui tendant la main , pour lui donner une poignée de main: "-Le coude

-Quoi?

-Le coude

-Ah! Oui , pardon , il y en a temps que je l'ai oubliée cette maladie , si non ça va?

-Je suis encore vivant , donc oui , alors tu as repris le travail?

-Eh! Pas le choix , je ne penserais pas que ça arriverait , mais ça n'a rien a voir avec ce que je faisais avec vous , on est seuls dans des boxs

-Oui mais vous au moins vous avez des tenues légères

-C'est vrai que c'est bien , et en plus comme tu peu le voir , ça ne marque pas le visage

-J'espère qu'ils nous en fournirons bientôt?

-Ça m'a bien changé la vie cette putain de maladie , j'ai du acheter , comme presque tout le monde , un sas de décontamination , que j'ai installer devant ma porte .

-Je n'ai pas ça chez moi , c'est juste un mur autour de la maison , c'est notre espace, ne rentre que ceux que je veux , si non , les autres reste dehors 

-Tu fais comment pour ton compteur , électrique et d'eau?

-Ça c'est un peu le souci , les contrôles , je demande , que les personnes qui viennent aient fait un test PCR avant de rentrer chez moi

-C'est la , l'avantage du sas , tout s'affiche a l'entrée"

Nous avons mi nos masques pour entré dans le bureau de tabac ou nous avons tous les deux pris des journaux : "-Tu te souviens avant la crise , il voulaient enlever le plastique de partout , heureusement que l'idée , leurs en est passée , je n'aurais jamais penser voir ce que je vois aujourd'hui , toutes les pages de mon journal sont plastifiée , bon , je vais aller manger , tu passera mon bonjour aux anciens la bas

-Oui , a ceux qui reste , je le ferais"

Assis sur l'herbe, je lisais mon journal , en mangeant mon jambon beurre , protéger d'un film plastique afin qu'il tombe le moins de cendres possible que je ne risque d'ingérer dessus , a un moment j'ai mordu trop , et je me suis cassé une dent .

Les dentistes , il n'y en avait plus , je suis allé a l’hôpital , j'ai étais accueillis par une infirmière qui m'a donné un médicament a boire : "-Vos dent ne sont pas belles

-Ça a toujours été comme ça

-Je vous garde , on va vous opérer , venez je vous emmène en chambre"

  La chambre était vaste , il y avait une infirmière au bout qui était la pour les malades , et si non , chaque lit , car il y en avait beaucoup sur le coté droit du mur , était séparé d'un mur , laissant la voix gauche libre , pour les consultations et la circulation , je me couchais dans ce lit a couvertures chauffantes , j'y étais bien , il y avait longtemps que je n'avais pas été si bien dans un lit , je me couvrais jusqu’au visage .

Hélas très vite , je fus dérangé par des enfants , filles et garçons, d'une dizaine d'années qui en riens essayaient de rentrer sous mes draps , j'avais peur de les regarder en face , toujours ce virus , j'appelais l'infirmière qui vint les disperser : "-Allez filez ! Aller dans votre lit ! Je suis désolé monsieur , mais pour les dents , vous êtes le seul adulte , il n'y a que des enfants ici 

-Bien la journée , ne sera pas triste , je suis heureux de ne pas en avoir eux , il sont insupportables a cet age , vous allez me garder longtemps ici?

-Il y en aura bien pour la journée , voir la nuit"

Réveille , encore une fois , frustration de ne pas savoir la suite , j'aimais bien mon uniforme , si j'étais bricoleur , j'aimerais assez essayer d'un faire un