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Patients Troubles du comportement / Maladies mentales
Phobie sociale - Anxiété sociale - Personnalité évitante
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Je pense être dans le même cas, je suis une personne solitaire, j'ai peur de sortir, car je ne veux pas que l'on me juge,j'ai peur que je panique à nouveau à cause des autres. Je ne sort pas beaucoup, je suis tout le temps chez moi, à part quand j'ai des rendez-vous il m'arrive de sortir de temps en temps, mais c'est rare.
GRAM84
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GRAM84
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Ami
je me reconnais aussi en vous lisant. quand je fais des efforts, vu mon âge et ma "pratique" de situations incontournables (travail pendant toute une carrière - mais en souffrant beaucoup) j'arrive à "affronter" les autres, voire à paraître en public.
mais à cause d'un différend de voisinage, il y a 14 ans, et l'acharnement de la "partie adverse" qui dure toujours au moment où je vous écris, je suis très mal vue puisque - et vous me comprendrez - je suis dans l'impossibilité d'aller me justifier et faire valoir ma position. Par conséquent outre mon handicap je dois subir quasiment au quotidien commentaires désagréables voire insultes, pétitions et autres méfaits tout aussi agréable dans mon état. De surcroît la disposition de mon logement fait que je suis "obligée d'entendre". Pour pouvoir dormir ou m'isoler je dois porter des boules Quiès.
Je vis seule et de surcroît ma (très restreinte) famille ne me croit pas, mettant tous ses "sévices" à mon encontre sur le compte de mon imagination et mon cerveau malade. Du coup j'évite le sujet pour ne pas être brimée d'avantage. Je n'ai guère de moments de répit et me demande si je vais pouvoir finir de vieillir en paix.
Donc moi aussi j'ai cessé de voir mon psy. qui ne peut m'aider si ce n'est en me conseillant de déménager !!
Je subis ce que j'appelle "la double punition" : la maladie + le "harcèlement" moral dont je viens de vous parler.
merci pour votre écoute car elle m'apporte un peu de soulagement.
amicalement,
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gram
chelmic1
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Je comprends tes troubles,car je me les traine en grosses casseroles(marmites)j'ai déjà du mal à etre mon médecin,mais quand meme je t'adresse un ptit truc,"la santé ne fait pas les médecins" écoutes "méditation de l'amour bienveillant 45mn-youtube" bonne chance et détends-toi bien bisou chelmic...
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chelmic1
GRAM84
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GRAM84
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merci chelmic1. C'est bien vrai. après tout le psy n'est là que pour nous faire nous aider nous-mêmes. Bon allez, on les garde quand même pour les "urgences"....
Bonne soirée à toi et à tous les ami(e)s de cette page.
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gram
Utilisateur désinscrit
j'ai demandé plusieurs fois à mon Psy si l'hypnose pouvait m'aider, il me l'a fermement interdit car j'ai besoin de repères que je respecte autant que possible. en subissant une hypnose, ça pourrait faire sauter tous mes repères... je n'ai pas insisté ; la Thérapie comportementale et cognitive me serait plus efficace mais, elle n'est pas pratiquée encore dans ma région...
GRAM84
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GRAM84
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Ami
bonjour Fredzilla, bon courage pour tes soins.
la thérapie comportementale est reconnue mais l'hypnose moins.
moi aussi j'y avais pensé, pour essayer de faire sauter quelques "verrous" mais n'en ai jamais parlé.
Je crois que je sera prête à tout essayer pour arriver à un mieux-être.
Quoiqu'il faudrait que je commence peut-être par déménager mais ce ne sera pas pour tout de suite, et puis ça ne règlera qu'une partie du "problème".
Bonne journée tout le monde!
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gram
mistikelfe
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mistikelfe
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une question: pourquoi voulez vraiment faire sauté les verrous qui bloque vos souvenir pourquoi voulez vous remuer le passé? ne pensez vous pas que cela puisse vous rendre encore plus mal?
biz la bipo déjantée
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a chaque jour suffit sa peine
GRAM84
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GRAM84
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Ami
Possible Mistkelfe! mais je veux croire que -d'après les données psychanalitiques auxquelles nous "faisons confiance"- il semblerait que cde ne serait qu'un mauvais moment à passer et qu'après on devrait se sentir mieux !?
Il semblerait que tout le mauvais fratras bien enfouit dans l'inconscient nous gouverne -de travers- et qu'une fois la ou les choses qui bloquent "déverouillées", libérées, nous devrions aller mieux !!! je ne dis pas que ça ne puisse pas être douloureux, ni plus ou moins long à "digérer" mais pourrait nous aider à les anihiler définitivement comme on supprime une vilaine bactérie qui donne de la fièvre et qu'on terrasse pour guérir.
C'est du moins ce que j'ai compris de la psychanalyse. Suis pas du métier. et apparemment n'y suis pas encore arrivée.
à vous lire, merci faire retour de vos propres expériences en la matière.
- une dépressive chronique qui semble avoir du mal à "cracher le morceau" ou à "déverouiller" si vous préferez
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gram
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous,
moi je me pose encore la question à se sujet, donc je suis partagé entre l'avis de misti et celui de GRAM
je sais que quand je vais consulter mon psychiatre, je me sent frustré de ne pouvoir vraiment converser avec lui, alors je lui pose des tonnes de questions en l’espace du court labse temps qu'il m'accorde, (un petit quart d'heure en moyenne) il répond succinctement à mes questions sans vraiment me donner "les clefs" justement, tout reste très médicale et technique
Sa femme est psychologue/psychothérapeute dans le même cabinet, un jour lors d'une consulte je lui explique que j'aimerais pouvoir "poser les sacs" et me donne donc rdv avec sa femme avec laquelle je pourrais peut être "déverrouiller" je n'en sais trop rien, mais je n'y suis pas allé....pourquoi? Je ne le sais toujours pas....
Mais je pense que tout dépend de chacun, cette démarche reste très personnelle, je pense reprendre rdv et si je vois que cela me fais plus de mal que de bien et que sa ne me permet pas d'avancer mieux, je stopperais et puis c'est tout.
mistikelfe
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mistikelfe
Dernière activité le 27/08/2016 à 10:39
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de ma petite expérience j'ai enfouis au plus profond de moi mes plus douloureux souvenir et franchement je m'en portais très bien jusqu'à ce qu'un fabuleux psy fouine et me fasse ressortir tous mes démons suite a ca j'ai été très mal dans ma vie et depuis il me hante chaque jour chaque nuit et plus possible de l'enfouir ou que ce soit. j'en souffre énormément et je vie beaucoup moins bien qu'avant.
la bipo déjantée
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Née en 1982, je souffre de troubles anxieux généralisés (TAG), de Troubles de l'humeur (dysthymie, avec évolution dépressive chronique) et d'un important trouble d'anxiété sociale évoluant de la personnalité évitante ("je asociale, inadaptée, je suis comme ça et je m'adapte") à la phobie sociale invalidante ("j'ai peur de toutes les situations m'exposant au regard des aux autres et je suis en grande souffrance, je voudrais changer mais j'ai peur, je suis nulle etc".
Le trouble de la Personnalité évitante est une sorte de sentiment diffus de ne pas être "adapté" à la société, pas "à la hauteur" des attentes de celle-ci. On est "hypersensible". Ce trouble conduit souvent à éviter les situations impliquant éventuellement le risque d'être critiqué ou évalué par autrui (on pense que ça sera de toute façon négatif, alors à quoi bon?). On est réticent à nouer des relations avec d'autres personnes, à moins d'être sûr et certain de ne pas être rejeté (preuves difficiles à trouver, même auprès de sa propre famille). On a tellement peur d'avoir honte! Ou d'être ridicule... ou les deux.
On est donc anxieux face aux autres et on se replie sur soi, tout en trouvant de "bonnes" raisons à ça. Parce que le principal trait de ce trouble c'est qu'on pense qu'on est "comme ça", que c'est dans notre personnalité et qu'on ne pourra rien y changer. Du coup ça limite l'accès aux soins, même s'il existe une souffrance psychique marquée. Et même le patient n'abordera pas ses ressentis face aux thérapeutes, justement de peur d'être ridicule ou "faible" etc.
Quand on souffre de trouble de la personnalité évitante, on considère souvent que notre douleur psychique vient des autres, du monde, du "système". On essaye de rationaliser ses réactions anxieuses aux situations sociales. Et comme la souffrance vient de la vie qui nous est extérieure, et bien on l'évite. Du coup on reste à un niveau d'anxiété supportable, voire inexistant, juste parce que on évite tout ce qui serait susceptible d'entraîner de l'anxiété. Mais ce n'est pas conscient.
♦♦♦
Quand on commence à prendre conscience des choses, du fait que cette souffrance est "anormale" et qu'on souhaite changer, on entre dans l'anxiété sociale (tolérable) voire le trouble Phobie sociale.
Le trouble de la personnalité Phobie sociale se manifeste par des troubles anxieux sévères lorsque le sujet est confronté à une situation sociale voire potentiellement sociale. Le sujet est parfaitement conscient de l'aspect irrationnel et disproportionné de son angoisse face à la situation, mais c'est plus fort que lui. Il a conscient d'être malade et voudrait cesser de souffrir. Souvent il a des comportements d'évitement (conscients) des situations anxiogènes et parfois il parvient à mettre en place des attitudes de contournement (se faire accompagner, n'aller que dans des endroits "connus", etc).
C'est une maladie très dure, très invalidante.
J'ai longtemps oscillé entre la personnalité évitante et la phobie sociale. C'est à dire choisir de vivre dans le déni ou bien regarder la vérité en face et accepter de me faire aider (quelle horreur!!! quelle honte!!!).
Il y a maintenant cinq ans, après avoir vus se succéder les uns après les autres des psys (psychologues, psychiatres, pédopsychiatres, infirmières scolaires etc...) qui ne me comprenaient pas, années après années... c'est mon médecin généraliste qui a posé le diagnostic.
Plusieurs psychiatres ont confirmé, tests à l'appui, la maladie.
Je ne peux pas la détailler dans un seul billet.
L'excellent site Internet AnxiétéSociale en donne une description très détaillée.
♦♦♦
En ce qui me concerne je souffre à la fois d'anxiété d’interaction et d'anxiété de performance. C'est très douloureux psychiquement et physiquement. La phobie sociale entraîne des troubles anxieux généralisés, qui provoquent eux-mêmes des somatisations diverses.
Bref.
Je souffre de phobie sociale invalidante.