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Patients Douleurs chroniques
Interdire le cannabis thérapeutique, un refus de soins ?
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Candice.S
Animatrice de communautéBon conseiller
Candice.S
Animatrice de communauté
Dernière activité le 21/11/2024 à 15:08
Inscrit en 2020
5 435 commentaires postés | 30 dans le forum Douleurs chroniques
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Bonjour à tous et à toutes,
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Les essais cliniques concernant le cannabis thérapeutique vont officiellement démarrer en début d'année 2020 !
Découvrez notre article à ce sujet : CANNABIS THÉRAPEUTIQUE : L’EXPÉRIMENTATION VA ENFIN DÉBUTER EN FRANCE !
Que pensez-vous de l'utilisation du cannabis thérapeutique dans le traitement de la douleur ?
N'hésitez pas à partager et à échanger en commentaire ci-dessous !
Belle journée,
Candice de l'équipe Carenity
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Candice.S
cali29s
Bon conseiller
cali29s
Dernière activité le 10/10/2024 à 22:43
Inscrit en 2013
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Bonjour, la France est toujours trop frileuse pour ce genre de produit.
Nous allons devoir attendre plus de 2 ans. Alors que ce produit est distribué dans tous les pays européens.depuis des années.
mais en France, le PRIX est toujours mis en avant.
la dernière proposition du Sativex a échoué car il ne proposait que 70€ alors que l’Allemagne accepte + de 300€ par mois
donc là je suis septique !!!!!!!!!!!!
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cali29s
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Vivre avec des douleurs chroniques
Incompréhension de l'entourage, se sentir seule face à la douleur
Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Ric.spa
Compte tenu des différents symptômes de la maladie, j’ai essayé de catégoriser les traitements possibles selon les atteintes.
💊 Médicaments sur ordonnance : en cas de poussée, et peu importe la localisation, il existe plusieurs type de médicaments pour soulager la douleur :
- Antalgiques : du type paracétamol ou paracétamol codéiné (selon l’intensité de la crise)
- Anti-inflammatoires + oméprazole : afin de soulager ponctuellement à l’inflammation
- Anti-dépresseurs : certains médicaments comme l’amitriptyline (Laroxyl) sont prescrits pour rendre la douleur « plus supportable » psychologiquement.
Pour tous ces médicaments, il convient de consulter votre rhumatologue et d’adapter le traitement selon votre sensibilité et vos besoins.
🏊🏻♂️ Physiothérapie : le sport est d’importance primordiale pour réduire les douleurs axiales. Encore faut-il choisir prudemment l’activité pour ne pas créer l’effet inverse. A ce stade, je recommande deux sports :
- La natation : deux nages idéales dans ce cas, le crawl et le dos crawlé.
- La kinésithérapie : je vous conseille de consulter un kinésithérapeute du sport qui saura vous construire un programme adapté à vos besoins et à l’état actuel de votre spondylarthrite.
La maladie étant imprévisible, la pratique du sport peut donner lieu à des scénarios très différents : vous pouvez avoir mal durant l’entraînement et ne plus avoir mal après, ne pas avoir mal avant mais avoir mal pendant, avoir mal avant mais ne pas avoir mal pendant etc… Il est donc essentiel d’écouter son corps. Si une légère douleur pendant l’entraînement peut être acceptable, vous devez cependant mettre une limite et cesser votre séance si la douleur est insupportable.
🧴 Crèmes : plusieurs crèmes sans ordonnance peuvent être pertinentes pour remédier aux douleurs, notamment périphériques (genoux, talons etc…) :
- Baume du tigre rouge : naturel et agréable avec son effet chauffant, il a cependant l’inconvénient de tâcher vos vêtements à cause de sa couleur.
- Voltaren Actigo.
🧊 Douches froides : certes peu agréables sur le moment, elles peuvent cependant casser la douleur inflammatoire. Pour maximiser les effets, je vous recommande d’en prendre une par jour pendant 1 mois. Pour qu’elles soient plus supportables, il est préférable de les prendre l’après-midi ou le soir et de privilégier les mois chauds.
💡 Mon conseil ultime : créer une fiche avec chaque douleur répertoriée, et les traitements associés pour y remédier. Cela vous aidera vous, mais également vos proches s’ils doivent vous aider.
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Dadou67
Bonjour à toutes
Il faut souvent du temps pour que les proches acceptent la maladie. Il nous en faut d'ailleurs aussi quand le diagnostic tombe.
Pour ma part j'ai 42 ans et j'ai une polyarthrite rhumatoïde étendue à toutes les articulations et le déclic chez mon mari c'est fait au passage du traitement par injection. Je pense que l'effet seringue me rend plus malade à ses yeux.
La maladie m'a appris à penser plus à moi, à m'occuper de moi et les laisser se débrouiller pour les tâches du quotidien, à profiter de la vie car ma vie de maman m'a relégué au second plan pendant 15 ans.
Je n'attends plus de la compassion, de l'aide de mon mari et mes enfants par contre dès qu'une crise survient je deviens égoïste, je me soigne, me repose et étonnamment tout ce petit monde se réveil et vient prendre soin de moi.
Alors peut être que c'est ça le secret....penser à soi!E n tout cas chez moi ça a marché.
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Louise
Bon conseiller
Louise
Dernière activité le 11/06/2021 à 09:00
Inscrit en 2018
2 069 commentaires postés | 36 dans le forum Douleurs chroniques
18 de ses réponses ont été utiles pour les membres
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Selon le Comité éthique et cancer, il n'existe aucune raison de s'opposer à la consommation de cannabis thérapeutique par des adultes atteints d'une maladie grave qui disent en tirer un bénéfice, même si ce bénéfice n'est pas démontré de façon rigoureuse.
Y-a-t-il des raisons éthiques à s'opposer au cannabis thérapeutique ?
Le Comité éthique et cancer, une instance consultative, n'a pas trouvé de raison de s'opposer à l'usage du cannabis par
des adultes atteints d'une maladie grave qui disent en tirer un bénéfice, même si ce bénéfice n'est pas démontré de façon rigoureuse. Une patiente atteinte d'un cancer, qui affirme que la consommation de ce produit la soulage de douleurs intenses et chroniques et de ses nausées, avait saisi le Comité en l'interrogeant sur le caractère éthique ou non de l'interdiction du cannabis dans un contexte thérapeutique. Pour cette patiente, l'interdiction actuelle est un refus de soins.
Malgré les données encore insuffisantes sur les effets thérapeutiques du cannabis, le Comité s'est attaché à déterminer s'il existe des raisons éthiques de s'opposer à la consommation de cannabis par des malades qui s'en disent soulagés. Suite à leur étude, aucun des arguments possiblement en défaveur d'une telle consommation ne lui est apparu de nature à continuer de l'interdire. Aucun effet néfeste avéré ne leur semble assez sérieux pour s'opposer à cette pratique chez des adultes atteints d'une maladie grave et potentiellement mortelle. Néanmoins, le Comité recommande de ne pas le fumer mais de privilégier d'autres formes de consommation.
Encadrer l'accès au cannabis par les autorités de santé
Selon le Comité, il conviendrait que l'accès au cannabis ou à ses substances actives puisse être encadré par les autorités de santé, afin d'apporter aux personnes malades les garanties nécessaires quant à la qualité, aux concentrations et aux modalités d'utilisation optimale du cannabis ou de ses substances actives. Cet encadrement permettrait de surcroît aux personnes malades de se dispenser de faire appel à des circuits parallèles pour s'en procurer et leur éviterait également de risquer des poursuites pénales du fait de leur consommation.
Un comité d'experts de l'Agence du médicament ANSM remettra ses premières conclusions d'ici à la fin de l'année sur l'intérêt de mettre en place en France un accès à du cannabis thérapeutique, au-delà de l'huile de CBD.
Qu'en pensez-vous ?
Seriez-vous prêt(e) à essayer le cannabis thérapeutique ?
À en consommer plutôt que de l'huile de CBD ?