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Patients Dépendance à l'alcool
Ma fille est alcoolique, comment l’aider ?
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Candice.S
Animatrice de communautéBon conseiller
Candice.S
Animatrice de communauté
Dernière activité le 22/11/2024 à 17:44
Inscrit en 2020
5 457 commentaires postés | 5 dans le forum Dépendance à l'alcool
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Bonjour @Vyvy80,
Je vous remercie pour l'ouverture de ce sujet. J'invite ici quelques membres Carenity à y prendre part : @Vyvy80 @Mano59 @Hélènesophro @Marimba @Leina64 @Sarrahh @Ange7777 @melissa3006 @sylpop @Shirley.C @Gisela95 @Camima @mary24 @Davidsin @Elodiemaeva1989. @Information @Babeth66 @liline56 @MaxGouBr @Isadoramaelys45 @isa4545 @Clochette51 @Bibiche88 @Coco83 @Nanisha @Larlyse @Linouna @Gatoune18 @Diablo44 @Raymonde @Lily85 @Lydia27 @Hoops64 @Morning @IKAOPIA @Lolita2* @chabiT @lost.soul @Veronique6692 @B2A7831 @YBEL56 @Bettyb51 @CLAPOTIS @miaou14 @Laupys @Margaux26 @shiro-chan @Colorada973 @galilee @Raniny @xyzabc @cachou1982 @Yrikia @Odin_dagorn @Cathy48 @anne25 @zouka09 @bermudes007 @florefaune @anna91 @celima @fafanette @maried40 @joelle04 @doome07 @solitaire7 @lanzarotte @flowers1961 @mimu2409 @FBB2014 @mmaagg @squatt @JoeTrinity80 @noupy88 @dianevic @ptites35 @lilou6906 @pepette19 @odyssee52000 @le sage 56 44 @ange85 @TENZIG
Bonjour à tous et à toutes,
Comment aider un proche dépendant à l'alcool qui ne souhaite pas forcément l'être ? Comment se préserver en tant que proche ?
N'hésitez pas à partager et à échanger en commentaire ci-dessous !
Belle journée,
Candice de l'équipe Carenity
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Candice.S
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Leina64
Leina64
Dernière activité le 07/02/2024 à 08:53
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2 commentaires postés | 1 dans le forum Dépendance à l'alcool
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@Candice.S bonjour,
On ne peut sauver quelqu'un de lui même seulement s'il ou elle y consent malheureusement. Pour mon mari, cela a pris 22 longues années de haut et de bas jusqu'à ce qu'il décide que cela avait trop durée et qu'il était temps pour lui de faire une cure avant qu'il ne soit trop tard... mais cela a mis un terme à notre mariage, trop de choses ce sont passés là bas et il a réalisé qu'il avait besoin d'être seul pour se reconstruire !! Cela dit rien de plus positif pour nos enfants qui du coup ont un père abstinent depuis 4 mois et demi. Pourvu que cela dure car même après c'est un combat de tout les jours. Pour se préserver, je suis incapable de répondre à cette question étant donné que j'ai tenu tout à bout de bras pendant 21 ans lui compris et je m'y suis perdu, étant désormais en dépression depuis 8 mois!!!
Cordialement.
Leina64.
TENZIG
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TENZIG
Dernière activité le 24/11/2024 à 09:10
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Ami
@Candice.S , l'addiction à l'alcool n'est qu'une maladie reconnue et bien traitée. Le problème est que seul le malade lui-même peut décider de se soigner et de se faire aider. Comme tout malade, on l'accompagne dans ses soins. L'accompagner sans soins de sa part est épuisant. Amitié.
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Tenzig
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Veronique6692
Bon conseiller
Veronique6692
Dernière activité le 24/11/2024 à 16:17
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9 commentaires postés | 2 dans le forum Dépendance à l'alcool
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Bonjour,
J'ai l'exemple de ma sœur qui a vécu durant 30 ans et de manière continue sous l'emprise de l'alcool avec des comas, des chutes, des fractures, des traumatismes crâniens, des crises d'épilepsie qui se terminaient en réanimation, de nombreux passages aux urgences, sans qu'on lui propose la moindre prise en charge de son problème. Elle était considérée comme irrécupérable par le corps médical. Quand on pense qu'une personne refuse de se soigner, c'est souvent parce qu'elle n'a pas conscience de son état et que la prise continuelle d'alcool empêche d'avoir un vrai dialogue. Les hospitalisations sous contraintes font beaucoup de mal et les établissements qui accueillent les patients en hospitalisation sous contrainte ne proposent aucun traitement contre la dépendance à l'alcool, ni aucun suivi psychologique. Je parle en connaissance de cause. Il s'agit au mieux d'une mise à l'abri temporaire, mais cela ne fait pas avancer les choses. J'ai connu aussi la chambre de ma sœur, qui habitait toujours chez nos parents, transformée en véritable taudis durant toutes ces années.
Dans le cas de ma sœur, c'est un médicament qui l'a sauvée, médicament dont certains disent du mal et que peu de médecins acceptent de prescrire, surtout à dose efficace. Au début, il fallait être à côté d'elle pour qu'elle pense à le prendre et puis peu à peu l'envie de boire de façon compulsive a disparu. Cela fait 9 ans et elle n'a pas eu de rechute. Il n'y a pas une solution qui peut convenir à tout le monde dans ce genre de maladie. Il faut trouver ce qui marchera et c'est souvent compliqué, mais il ne faut jamais perdre espoir.
J'édite mon commentaire après avoir lu le témoignage de Yann. Le problème de l'hospitalisation sous contrainte est qu'elle relève de la psychiatrie sectorisée et se fait donc obligatoirement dans l'hôpital de secteur auquel est rattaché votre ville, quand bien même celui-ci n'aurait pas de service, ni de compétence en addictologie. C'est ce qui s'est passé pour ma sœur. Et j'ai eu beau faire des pieds et des mains, pour qu'elle soit admise dans un hôpital qui aurait eu les compétences, qui avait un secteur fermé (habilité à recevoir les hospitalisations sous contrainte) et qui était géographiquement beaucoup plus proche, il n'y avait rien à faire. La réponse était toujours, vous n'habitez pas dans la bonne ville et ne dépendez pas de ce secteur psychiatrique. Il n'y avait donc aucune dérogation possible, même pour raison de compétences médicales. Avant d'envisager une hospitalisation sous contrainte, il est primordial de se renseigner sur l'hôpital de son secteur, pour ne pas faire plus de mal que de bien.
Yann51
Bon conseiller
Yann51
Dernière activité le 05/11/2024 à 18:15
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Bonjour,
Les commentaires précédents sont intéressants et j'y apporte le mien en tant que malade alcoolique ( abstinent depuis 2 ans et demi )et maintenant patient ressource.
La maladie alcoolique est loin d'être anodine. Bien souvent, les malades refusent de se reconnaitre comme tels mais aussi refusent les soins avec une logique d'autodestruction ( ca a été mon cas ! ). Au dela de ce constat bien sombre, une sortie heureuse de cette maladie est possible même si le parcours peut être long et difficile ( j'ai fait une dizaine de cures.... )
Pour revenir à la question centrale de l'hospitalisation sous contrainte et pour en avoir subies certaines, il convient de savoir les choses suivantes :
- certes, ce n'est pas le plus agréable pour suivre un parcours de soins mais ce dernier devient nécessaire quand le malade peut se mettre en danger physiquement, financièrement ou mettre en danger d'autres personnes
- même si l'hospitalisation est réalisée sous contrainte, l'équipe est quand même formée pour traiter les addictions ( en tout cas, ca a été mon cas ) et les sevrages qui les accompagnent
- le malade peut prendre cette décision comme une mesure punitive ( ce qui, bien entendu, n'est jamais le cas ) et en tenir rigueur à la personne qui a mis en place cette protection ( rassurez vous, ce sentiment de punition disparait avec le temps et les soins )
- le malade ne pourra sortir de cette hospitalisation qu'avec l'accord du médecin qui le suit ou si la personne qui est à l'origine de l'hospitalisation revient sur sa décision ( cette dernière solution n'est pas la meilleure...)
- le malade devra passer devant un juge des libertés qui se déplacera dans l'établissement de soins ( il ne s'agit que d'une formalité administrative visant à s'assurer que les droits du patient sont respectés et suivra les recommandations du médecin quant à la poursuite de l'hospitalisation. Rassurez vous, ce rdv n'aura aucune conséquence juridique pour le malade )
- les soins prodigués sont pratiquement de mêmes natures que ceux réalisés dans un centre d'addictologie avec la contrainte en plus
- l'inconvénient de ce type d'hospitalisation est de se retrouver avec d'autres pathologies mentales qui n'ont rien à voir avec l'addiction ( schizophrénie, bipolarité, anorexie, etc....). Pour autant, se retrouver avec d'autres personnes souffrant d'autres maux n'est pas insurmontable et ces malades sont "fréquentables" , ils souffrent simplement d'autres pathologies
Vous concernant, il est parfaitement normal que vous soyez épuisée, culpabilisée, au bord de la dépression. En effet, cette maladie est encore très mal reconnue dans la société et très dégradante. Néanmoins, il s'agit bien d'une maladie mais cette méconnaissance entraine beaucoup de sentiments divers :
- que puis je faire pour l'aider ?
- comment l'aider ?
- qu'ai je fait pour qu'elle soit si malade ?
bref, pleins de questions auxquelles on ne trouve aucune réponse et qui tendent à nuire à votre propre santé physique et mentale
Comme toujours dans mes conseils, je préconise les centres d'addictologie pour les raisons suivantes :
- ils sont spécialisés dans le traitement des addictions
- les équipes sont pluridisciplinaires ( médecins addictologues, psychiatres, psychologues, assistants sociaux, etc...)
- ils aident également les proches, comme vous, dans les symptômes que vous décrivez
En conclusion, je vous dirais que l'hospitalisation sous contrainte n'est jamais la meilleure solution mais devient nécessaire quand le patient refuse un parcours de soins et quand il s'agit de :
- protéger le malade
- protéger les proches
- faire entrer le malade en soins
Par ailleurs, ces hospitalisations, pour ce type de pathologie, ne dépasse que rarement 1 mois.
J'ai subi plusieurs hospitalisations sous contraintes, ce ne sont pas ces dernières qui m'ont rendues abstinent mais elles y ont sans doute contribué.
A votre disposition si vous souhaitez d'autres informations
Amicalement
Yann
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EmelineP
EmelineP
Dernière activité le 27/02/2024 à 21:24
Inscrit en 2024
4 commentaires postés | 4 dans le forum Dépendance à l'alcool
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Comment s'épanouir lorsque l'un de ses proches est malade alcoolique ?
Les enfants sont de véritables éponges et bien souvent ils appliquent les règles que leurs parents leur demandent de respecter. Que celles-ci soient justes ou non. Comme d'autres enfants, par amour pour mes parents, j'ai accepté de subir certaines règles qui ne me convenaient pas. Maintenant que j'envisage de fonder moi-même une famille, je réalise combien il est important pour un parent d'être stable émotionnellement pour élever ses enfants le mieux possible.
Mon père était alcoolique. Aussi loin que je me souvienne, il l'était avant ma naissance et cela a toujours fait partie intégrante de mon héritage familial.
Malgré une femme aimante et le soutien de ses enfants, mon père souffrait d'un profond malêtre que rien ne semblait parvenir à soulager. L'alcoolisme est une maladie du silence et il est plutôt facile de tromper les apparences. Dans ma famille, chacun gérait dans son coin la maladie. Plus ou moins bien. Et la loi tacite était de n'en parler à personne en dehors de la famille, sous peine de trahir la confiance de mes parents. Pour l'extérieur, tout allait parfaitement et nous faisions tous très bien semblant. L'entourage d'une personne alcoolique est parfois démuni face à ce problème. Se confier aux amis et aux proches a ses limites. En tous les cas, ignorer le problème ne vous mènera nulle part. Bien au contraire. Il est plus sain d'avoir conscience qu'un travail de votre part est nécessaire.
Aujourd'hui j'aimerais apporter de l'aide et de l'espoir aux personnes dont un proche est alcoolique. Vous devez absolument vous déculpabiliser car vous n'êtes pas responsable de la maladie. Et, même s'il est difficile de l'accepter, vous ne pourrez pas forcer un malade à cesser de boire et à se sentir heureux. Prendre conscience de ces deux aspects m'a demandé des dizaines d'années. Ils sont la clé de votre bien être.
Mon conseil serait : « transformez votre vécu en force ». Personne n'a une vie simple et parfaite. Vous forgerez votre caractère et construirez votre propre équilibre à travers vos choix, tout au long de vote existence. Etre fataliste ne vous mènera nulle part. Concentrez-vous sur les aspects pouvant être améliorés et sur lesquels vous pouvez réellement agir. Ne gaspillez pas votre énergie à essayer d'influencer le comportement d'un proche alcoolique. Le déclic doit venir de lui.
L'entourage est indirectement victime de la maladie alcoolique. Mais victime néanmoins.
Pensez à vous, votre équilibre, et ne vous laissez pas happer par la maladie de votre proche alcoolique. Je ne vous conseille pas l'indifférence ou l'égoïsme, loin de là. Juste une distance qui vous permettra de vous préserver et vous évitera de sombrer avec le malade alcoolique.
A partir de mes 35 ans, j'ai enfin fait la paix avec mes parents en mon for intérieur et je ne ressens plus de colère envers eux. J'associais l'alcoolisme à une faiblesse. Et je ne parvenais pas à la tolérer. La jeunesse nous rend parfois intransigeants, en particulier vis à vis de nos parents. Puis les épreuves de la vie nous aident à comprendre que personne n'est égal face à la difficulté. Et que le courage ne se manifeste pas de la même façon chez tout le monde. Un malade alcoolique essaie de faire face, à sa manière, à différents traumatismes. Et l'entourage fait comme il peut pour vivre à ses côtés.
Si vous ressentez le besoin d'être soutenu, n'hésitez pas, car vous battre seul vous épuisera. Une lutte collective est plus efficace. Sachez que d'autres ont traversé ou traversent les mêmes épreuves.
J'ai rencontré de nombreuses difficultés en cherchant des structures d'accompagnement et d'écoute destinées à l'entourage, et non au malade alcoolique. Selon votre préférence, différents types de structures existent. Comme il n'est pas évident de trouver facilement des informations pratiques sur internet, voici celles qui m'ont été utiles :
CSAPA et centres d'addictologie => l'avantage de ces centres est qu'ils proposent des rendez-vous individuels ou en famille. A noter : les créneaux de rendez-vous peuvent être rares et l'ambiance est très « médicalisée » donc un peu impersonnelle. Si vous avez besoin d'informel et de chaleur humaine, je vous recommanderais plutôt les groupes de parole Al anon.
Al anon => l'avantage de ces groupes de parole est d'échanger, dans l'anonymat, avec des personnes bienveillantes vivant des expériences similaires, qui vous comprennent et ne vous jugent pas. Vos proches ne sont pas toujours les mieux placés pour vous écouter et vous ne serez pas aussi libres de vous exprimer face à eux que dans un groupe Al anon. A noter : les groupes de parole se réunissent parfois dans des salles de paroisse et comme le concept vient de chrétiens protestants, Dieu est évoqué. Si cela vous met mal à l'aise ou ne correspond pas à vos croyances, choisissez une autre option. Votre première session de groupe de parole sera gratuite, mais à terme chaque participant a l'habitude de contribuer à hauteur de ses moyens, lors d'une quête à la fin de la session. Le montant de votre contribution est libre. Vous pouvez également acheter un livre pour suivre les sessions, mais aucune obligation.
Psychologue ou psychiatre => vous pouvez avoir besoin d'un suivi psychologique individuel sur le long terme et si prendre la parole devant plusieurs personnes n'est pas envisageable, orientez vous vers des professionnels qui vous guideront pour y voir plus clair. L'avantage par rapport à un centre CSAPA sera une prise de rendez-vous plus facile et certainement une proximité géographique qui simplifiera vos déplacements.
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Bonjour
Ma fille a 36ans elle est alcoolique depuis 11 ans avec une période d’abstinence d’un peux plus de 2 ans entre deux . Voilà 5 ans qu’elle a replongé avec une cure qui n’a absolument pas fonctionné il y a 2 ans . Elle travaille et s’alcoolise sur son lieu de travail , vit seule dans un studio qui s’apparente à une décharge.
Je suis seule à la tenir a bout de bras ,je suis épuisée et rongée par la culpabilité et sombre dans une dépression ce qui ne me ressemble pas . Mon généraliste me dit de la faire hospitaliser de force , mais elle est adulte et je n’aime pas ce sentiment de la forcer , comment une cure peux fonctionner sans que le malade soit volontaire ?