Ma prise de conscience

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Si on en prend pas conscience, les autres vous le disent les croires

Carmeline

J'allais très mal mais je ne comprenais pas pourquoi. Je pensais faire de la spasmophilie. Un jour j'ai décidé de savoir ce que j'avais réellement par tous les moyens. J'en ai parlé à mon médecin traitant: pas de réponse satisfaisante ( j'ai appris ensuite qu'il était malade alcoolique). Je suis aller voir un guérisseur qui a baladé son pendule sur mon corps: pas de réponse non plus;

Et puis je me dis" Je vais aller assister à une réunion des alcooliques anonymes et je verrai bien".

Dès la première séance j'ai compris que j'étais malade alcoolique.

Bonjour tout le monde!

Oui, j'ai été malade alcoolique pendant 30 ans et maintenant je suis malade alcoolique SOBRE depuis 15 ans. Je suis persuadée qu'il n'existe pas de recette miracle pour sortir de l'enfer de l'alcool. Déjà, il faut accepter de se reconnaitre malade alcoolique et vouloir s'en sortir. Si ces deux choses n'existent pas, les gens ne s'en sortent pas.

Et même quand je me suis reconnue malade alcoolique, j'ai mis 20 ans avant d'arrêter de boire. Ne vous découragez pas en me lisant, chaque cas est particulier et vous pourrez peut être y arriver plus vite que moi.

Dans la maladie alcoolique deux choses comptent: la pulsion qui nous pousse quotidiennement vers la bouteille et le DECLIC qui fait que l'on va arrêter de boire.

Cette pulsion est terrifiante parce qu'il nous est impossible d'aller contre. C'est comme si on se retrouvait dans le désert, mourant de soif et que vous voyiez apparaitre une oasis avec de l'eau, même croupie. On se précipite vers cette eau et rien au monde ne pourrait nous empêcher de la boire.

Quant au déclic il est différent pour chacun d'entre nous, mais c'est lui qui, enfin, nous fait arrêter d'une minute à l'autre et alors, on est sauvé.

Si ça vous intéresse, je pourrai continuer.

Bonne journée à toutes et à tous!

@agatha7759‍  je suis depuis peu parmi vous dans la rubrique "dépression" .. je ne sais pas si c'est la dépression qui m'a conduite a boire où si c'est parce que je bois que je suis dépressive..  peut-être aucun rapport.. ce que je sais c'est que au début un verre me faisait dormir ça ne me disais rien l'alcool.. puis en faisant des soirées avec des personnes de la famille j'ai remarqué qu'en buvant j'étais bcp plus sociable et puis ça m'aidait sexuellement.. après plusieurs années la journée ça ne m'attire pas mais chaque soir je bois un certain nombre de verre calculé pour ne pas que ça soit trop si je bois un verre de plus j'ai trop de mal a me lever le matin pour travailler.. j'essaye de me mettre des challenges de me dire au moins les jours ou je travaille le lendemain je bois pas.. mais c'est difficile a tenir car ça m'aide a dormir et surtout qd MR veut se "soulager" il fait ce qu'il a a faire sans même que je m'en aperçoive.. c'est un peu glauque mais triste réalité.

Bonjour, j'arrive ici, un peu désespérée de voir que malgré que j'habite en région parisienne, aucun addictologue ne peut me recevoir assez rapidement. J'ai doucement sombré en utilisant en août de cette année 2020 pénible en utilisant l'alcool comme excitant car je parvenais avec à réviser meys cours plus longtemps dans la soirée (j'ai repris des études longues de 4 ans après 40 ans et un ado et un boulot à plein temps...). Bref, j'étais hyperactive avant. Fin novembre 2019 j'ai été arrêtée d'office pour Burnout reconnu comme maladie professionnelle au bout de 8 mois.

J'ai tenté au mieux de continuer de suivre les cours en visio grâce au covid, mais l'examen mi novembre, je n'y étais pas prête et je ne m'étais pas non plus rendue compte que ma consommation avait été crescendo avec l'angoisse de l'examen oral final. Bref, je l'ai raté, entrée alcool, anti dépresseurs et anxiolytique que je m'étais envoyé jusqu'au passage, c'est un peu normal. Sauf que je ne voyais pas le problème. Et puis dix jours avant cet examen, une de mes plus proches amies m'annonce un cancer à 35ans qui est à très mauvais diagnostic. Bref, j'ai toutes les excuses pour boire encore. Environ 8 verres de vin avec du sirop par jour + get 31 si besoin pour digérer en fin de soirée. 

Sauf que examen raté = je dois le retravailler. Et là je me rends compte que c'est l'alcool qui au final m'avait complètement épuisée au point de ne plus être capable de travailler. Donc nouvel arrêt maladie et là je tente désespérément de trouver de l'aide et je suis pourtant suivie par un psychiatre depuis 18 mois pour le burnout... 

Comment est-ce possible de laisser les gens alcooliques dans une telle détresse ??? Il ne me reste que des médocs qui m'abrutissent et ma seule volonté qui franchement un plutôt un vrai combat de chaque minute !!

Merci de m'avoir lu. En tout cas j'ai écrit, et c'était important pour moi.