Que faire contre la dépendance à l'alcool ?

Bonjour.

L'article et les fiches sont très bien faits. Comment se soigner ou prévenir l'addiction ?

Dans le traitements des émotions, des non-dits, des deuils non réalisés et acceptés, des agressions sexuelles, de la différence faite au sein d'une fratrie, du harcèlement, de la mauvaise image de soi, de l'estime de soi dégradée, des mauvais traitements pendant l'enfance... oui ce sont des causes possibles à une addiction. Car l'addiction est la négation de soi, permet de se détruire à petit feu, Quand il n'y a pas eu auparavant T.S. (ou tentative de suicide), anoréxie ou boulimie, symptomes qui permettraient de prévenir une addiction future.

Un traitement physiologique ET psychologique aidera la personne à mieux comprendre ses réactions aux évènements et à se protéger.

Il ne faut pas avoir honte de ses faiblesses. L'être humain beau, parfait, fort et victorieux de tous les obstacles, c'est dans la science fiction, une utopie que tous les médias nous transmettent, image après image. Les wonder women n'existent pas et elles doivent savoir déléguer pour pouvoir vivre un peu pour elles-mêmes et ne pas s'oublier dans la vie de tous les jours. Les hommes n'ont pas perdu leur place mais ils ne sont plus les pourvoyeurs d'argent au sein de la famille, les protecteurs, et ils ont d'autres atouts qui sont leur crédo perso. A eux de les développer et les assumer.

J'espère que mes commentaires pourront aider certain(e)s des lecteurs.

Je reste à leur disposition pour échanger sur le sujet. Je suis animatrice d'un groupe de paroles et je leur suggère d'ores et déjà de chercher celui au plus près de chez eux. Ils y trouveront réconfort et chaleur, un endroit sans jugement et apportant des éléments pour suivre un chemin vers la liberté de consommer ou non, ce sera le choix que chacun fera pour sauver sa peau, sa santé étant ce qu'il ou elle a de mieux avec le travail. Le reste suivra.

Prenez bien soin de vous. Muriel

J'ai réussi à soigner mon addiction alcoolique grâce à un traitement au Baclofène à 60mg par jour.
Même s'il ne garantit qu'une réussite globale chez les patients d'environs 1/3, c'est vraiment une voie à explorer pour les alcooliques.
En ce qui me concerne et suite à une 5ème cure de sevrage, c'est la première fois que je ne ressent plus du tout cette envie de boire que je pouvais avoir auparavant.
Malheureusement, mon cadre de vie n'est pas idéal (en recherche d'emploi), mais même dans une situation assez déprimante, je n'éprouve plus le besoin de m'alcooliser.
C'est vraiment un traitement que je conseille à tous ceux qui ont un problème avec l'alcool.

Bonsoir,

Je ne bois plus depuis trois ans et demi, après de longues années d'alcoolisme. j'ai fait  l'essai d'une cure, j'y suis rester trois jours. Je n'aimais pas les effets secondaire des médicaments. Alors j'ai fait une psychothérapie,  et je me suis fait accompagner par un kinésiologue , un psychologue et un acupuncteur. Quelques plantes en phytothérapie, des fleurs de bach, des huiles essentielles, beaucoup de courage et d'énergie, de la patience et de la persévérance. Et des séances de sophrologie .Pour mon arrêt d'alcool, j'ai pas eu besoin de médicaments.

Bonne soirée et tout de bon.

Carmeline

Bonjour,

Je vous présente le livre que j'ai écrit suite a mon arrêt d'alcool sans cure, ni médicaments.

Mon témoignage est un message d'espoir , l'arrêt de l'alcool est possible.

Vous pouvez acheter mon livre "naturellement vivante" au prix de 12€ frais de port en supplément a caroline.leroy0128@orange.fr , et je peut vous recevoir a la roulotte de l'ophrys a Clansayes 26 130

30€ la nuit, a bientôt.

Carmeline 

Baclofène, la fin de notre addiction. Les alcooliques ne sont plus anonymes.

En vente dans toutes les librairies : http://www.baclofene.org/wp-content/uploads/2015/08/CP_livre_Baclofene.pdf

L'itw de son auteure : http://www.baclofene.net/fichiers/Presentation_livre.mp4 

Bonjour! J'ai bu durant pratiquement la moitié de ma vie ( j'ai 65 ans) et je suis abstinente " heureuse" depuis 13 ans. Sans baclofène dont personne ne parlait à l'époque. J'ai d'ailleurs tourné une vidéo sur la maladie alcoolique pour Carenity et que vous pourrez regarder ( si ça vous intéresse) dès qu'elle sera montée et mis sur ce site.

D'abord il faut se reconnaitre " malade alcoolique" ce qui n'est pas simple! Les comas éthyliques, je connais, malheureusement. La pulsion ignoble qui pousse vers la bouteille coûte que coûte aussi etc

Je trouve que si ce baclofène arrête l'envie de boire , c'est formidable MAIS de la dépendance à l'alcool, on tombe dans une autre dépendance: elle au Baclofène.

Et là c'est un peu le piège quand même!

Je suis sortie de l'alcool, d'abord en allant chez les Alcooliques Anonymes, même si je n'ai pas arrêté de boire, j'ai appris énormément de choses qui m'ont servi par la suite.

J'ai beaucoup travaillé sur moi-même, tout le temps cohabitaient en moi eux idées: boire et arrêter de boire.

Un jour il s'est passé un évènement marquant dans ma vie: ce jour là j'ai décidé( avec tout le travail en amont) que je ne boirais plus jamais.

Et ça fait 13 ans que je n'ai plus envie de boire et que je ne bois plus.

Sans Baclofène ni rien d'autre!

Courage!

Bravo !

"Je trouve que si ce baclofène arrête l'envie de boire , c'est formidable MAIS de la dépendance à l'alcool, on tombe dans une autre dépendance: elle au Baclofène." = Non. Le baclofène n'est pas un traitement de substitution comme peut l'être la méthadone qui se substitue à l’héroïne. Là il y a effectivement remplacement d'une addiction par une autre. C'est le principe de la substitution. Concernant le baclofène, aucune littérature ou observation médicale depuis 1973 (date de sa commercialisation dans le monde) ne fait état d'une moindre dépendance. Soutenir le contraire est mentir ou être ignorant de cette réalité médicale. Bien sur, le traitement par baclofène ne doit pas être arrêté du jour au lendemain. Il faut le faire en quelques jours. Mais c'est vrai de beaucoup de médicaments.  

Alors certains arrivent en effet à arrêter de boire avec ces groupes et/ou après une cure de sevrage. Pour beaucoup c'est temporaire, voire quelques années. La majorité rechute malheureusement. Quoi qu'il en soit, l'abstinence volontaire est un combat contre soi-même que l'immense majorité perd. ET c'est logique vu que l'alcoolisme est une maladie neurobiologique : dysfonctionnement du système dopaminergique. C'est ce dysfonctionnement qui provoque le craving. Que peut la volonté face à ce dysfonctionnement ? C'est pourquoi l’abstinence est une voie qui ne réussit que si peu et pour ceux qui la suivent, une condamnation à vie !!

Le baclofène supprime le craving, ce que tu cites comme "La pulsion ignoble qui pousse vers la bouteille coûte que coûte". Cette molécule est la reproduction (de synthèse) du GABA, un neurotransmetteur que le cerveau produit naturellement. Le GABA se fixe sur le récepteur GABAb qui produit la dopamine. A une certaine de dose de GABA (baclofène), le GABAb se remet à fonctionner correctement et le craving disparaît. L'alcoolisme est traité.

Maintenant, bien sur que le baclofène ne remplace pas le travail sur soi, l’introspection ou l'accompagnement psychologique pour faire son bilan et reconstruire sa vie. 

Bonjour je suis alcoolique depuis 20 ans et je viens de m'inscrire. Je cherche des personnes ayant cette maladie avec qui dialoguer. Merci d'avance. Je viens de remplir ma présentation.

@Samuel70 Mais oui je sais bien que le Baclofène sert vraiment pour s'arrêter de boire. Je ne remets pas ça en question du tout.

Est ce que tu as regardé la vidéo sur la dépendance alcoolique que j'ai faite sur Carenity?

Là j'ai 65 ans, j'ai bu pratiquement la moitié de ma vie. J'ai trop bien connu les comas éthyliques et autres réjouissances.

Je me suis battue contre moi même, pendant des années sans arriver à m'arrêter. Et puis, il a 13 ans de ça, il y a eu un déclic et je n'ai jamais rebu.

J'ai dressé mentalement un mur en acier inoxydable entre l'alcool et moi, mais au bout de combien d'années!

Merci à tous pour ce que je viens de lire. Je me suis inscrite recemment car je suis alcoolique... et ca depuis longtemps malheureusement. J'en connais un rayon sur la maladie; l'alcoolisme actif jusqu'à l'age de 26 ans, une abstinence de plusieurs années, la rechute avec les catastrophes que cela entraine... bref aujourd'hui je garde espoir en une vie meilleure. Les traitements je connais, les psys je connais, les associations je connais... mais je sais ce qui est primordial pour me rétablir; j'ai vécu 5 ans normalement meme si je deteste ce mot c'est à dire abstinente de tout alcool car pour moi alcoolique l'alcool m'est interdit à vie! J'ai reussi sur un déclic à 26 ans de vouloir vivre tout simplement. Je ne sais par quel miracle mais quand j'ai posé mon verre, progressivement, j'ai retrouvé un travail à temps plein, j'ai pu passer mon permis de conduire, j'ai rencontré un homme et avec lui j'ai fondé une famille, j'ai ainsi connu le bonheur d'etre mère... j'ai arreté de fumer très vite et j'ai vecu sans bequille medicamenteuse durant cette période. 

Il y a presque cinq ans j'ai rechuté et depuis toutes ces années de galéres inombrables je garde espoir... A l'heure d'aujourd'hui je n'ai plus bu depuis un mois et demi, j'avance un jour à la fois, j'ai un anti depresseur et un anxiolytique, je fume mais c'est pas le plus important, j'habite en foyer donc j'ai un toit c'est l'essentiel, j'ai perdu la garde de mes enfants mais je suis maman le week end et je prends ca comme une chance pour l'avenir.., j'occupe ma semaine entre hopital de jour, association d'anciens buveurs et suivi psychologique. Pour l'instant c'est ceci ma vie et je n'ai pas le choix que dy aller doucement car c'est jour après jour que je m'en sortirai... J'ai appris à relativiser ma vie, améliorer mes faiblesses, accepter l'aide d'autrui, me sentir utile par le biais des autres, réapprendre à avoir du plaisir par le biais d'activités, et biensur vivre mon role de mère à fond meme si pour l'instant je suis maman à temps partiel...

Tout cela est dejà enorme dans la mesure ou à chaque rechute j'ai failli mourir...

ESPOIR

Aline