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Votre découverte de la maladie
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Bonjour,
j'ai été diagniostiqué suite à la séparation d'avec ma compagne, le choc m'a fait sombrer dans une crise maniaque, pendant prés de 3 mois. Plus de sommeil, impossible de penser correctement, impossible de se concentrer sur autre chose que la séparation, des projets délirants, plus de concentration au travail, perte de 9 kilos, plus d'apétit, des idées et des comportements délirants, bref une descente aux enfers exponentielle. Le généraliste avait au début pensé à une dépression donc, anti-dépresseurs et arrêt de travail ... ce fût pire. Hospitalisé fin juillet, un ami et ma mère m'y ont amené, j'y suis resté 3 semaines.
Et pendant ces 3 semaines, les cachets, les prises de sang puis le diagnostic : Troubles bipolaires.
Voilà
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je tiens d'abord à vous dire que tous vos témoignages me touchent énormément ... enfin je me sens compris.
à l'âge de 12 ans, nous avons déménagé de la campagne à la ville. Ce fut pour moi le début de tout. Première dépression diagnostiquée et encore il était souvent difficile pour les adultes de comprendre qu'un ado puisse souffrir d'une telle pathologie. J'ai alors pris mes premiers anti-dépresseurs en même temps que la perte de mon premier amour. Au bout de quelques mois mes envies suicidaires sont passées et je suis redevenu le gentil fanfaron qui rit beaucoup et pète souvent les plombs. J'ai longtemps surfé sur cette vague, passant d'un anti dépresseur à un autre. Les épisodes de colères se sont accentués avec le temps au point qu'il y a environ un an, sous l'emprise de l'alcool, j'ai faillit tué mon conjoint en le pousuivant en voiture. Suite à cet épisode, mon médecin traitant pensant à une bipolarité m'a conseillé une psychothérapeute qui elle-même m'a demandé d'aller voir une psychiatre. Après un an, j'ai enfin été voir cette psychiatre qui a confirmé le diagnostic de bipolarité. Je commence très prochainement un traitement au lambipol.
Utilisateur désinscrit
ET BIEN BONJOUR A TOUS !
En voila beaucoup de gens qui ont ete traité par des antidépresseurs avant d'être diagnostiqué bipolaire, tous comme moi, mais tous ces médicaments ne nous auraient-ils pas causé du tord au moment ou nous en avions besoin, non probablement pas puisque nous nous sentions mieux mais par la suite c'est plus une dépression qu"on traite mais des maniaquo dépressifs, et va-t-on s'en sortir? Et si on se disait que le mot normal n'est pas dans le dictionnaire et que la vie que nous menons influence forcémént sur nos sentiments et qu'il suffit de comprendre le fonctionnement de nos resentis à ces moment plus ou moins compliqués
Oui, accepter ce que nous sommes n'est-ce pas accepter notre fonctionnement ,si on n'est pas dangereux pour soit-même ni pour les autres, savoir canaliser son hyperactivité en dansant sur une musique forte, se reposer quand on a besoin d'isolement et le faire comprendre à ses proches, ne pas les ignorer ses proches au contraire peut-être même les faire participer quand il ya l'énérgie partager et que chacun échange ses desirs et ses point de vus
OUI facile à dire, je suis bipolaire et je tente d'aller dans ce sens là , l'acceptation de soi c'est aussi grace aux autres
Utilisateur désinscrit
BONSOIR A TOUS ET A TOUTES!
Vous avez tous des témoignage touchant, et, je me reconnais dans bon nombre d'entre eux.Il y a 7 ans sur un coup de tête , je me suis séparée de mon ex-mari, je trouvais qu'il n'avançais pas aussi vite que je le voulais alors je l'ai laissé.Nous avons vécu 9 ans ensemble et, à l'époque, je n'avais pas de traitement et, j'étais invivable.Peut être à t'il été soulagé car aujourd'hui, nous sommes restés de trés bon amis, nous mangeons l'un chez l'autres assez régulièrement avec nos nouveaux conjoint respectifs.Trés peu de temps aprés , mon madecin m'a dit que je faisais une petite dépréssion, il m'a mise sous traitement, je dois bien avouer que je ne me souvient plus ce que je prenais, en tous les cas,cela n'a pas passé dans le sens ou quand j'ai été mieux, j'ai rencontrée un homme charmand avec qui je suis mariée aujourd'hui.J'étais dans une phase maniaque, je vivais à 200 à l'heure, je ne dormais que quelques heures par jours , puis nous sommes partis tous les 2 sur le bateau d'un copain pendant une semaine sur "la vilaine "pour naviguer tranquille.A l'époque , je travaillais dans une boucherie dans un leclerc, et,de retour de vacances mes collègues trouvaient que j'avais trés bonne mine, j'étais bronzée, tout allait pour le mieux dans le meilleurs des monde, tout du moi jusqu'au soir.Dans la nuit qui à suivi, j'ai fait une attaque de panique et, à partir de ce moment là, le verdict est tombé, j'était diagnostiqué bipolaire de type 2.J'ai cumulé des arrêt de travail pendant 2 ans1/2 puis j'ai fini par être licenciée pour inaptitude.Pendant ces 2 ans1/2, j'ai fait deux tentatives de retour mais, sans succés, j'étais toujours transporter au urgences, alors j'ai renoncée.Cette période a été trés difficile pour moi, car je prenais 30 mg de valium, et, j'étais incapable d'aller à la boite au lettres et, je ne pouvais m'occuper de ma fille , je l'ai trés mal vécu, ma fille avait 3 ans 1/2, et je n'avais pas la force de la prendre ne serais ce que dans mes bras.Pour ça, je dois beaucoup à mon ex-mari qui ne m'a pas jugée, il disait à notre fille: "tu sais maman est un peu fatiguée et, il faut qu'elle se repose".Ma nouvelle histoire avec fabrice commençait pas térrible, cela faisait à peine 2 mois que je l'avais rencontrée et, il avait connue une femme trés dynamique, toujours prête à sortir, à peu dormir, et, à présent , il vivait avec quelqu'un qui n'avait plus gout à rien même pas à se laver, mais il est resté malgrés tout.Au bout de tous ce temps , je crois que ma délivrance a été le fait de savoir que je n'était plus liée à "Leclerc".A ce moment là, j'ai décidé d'agir, je me suis documentée par des livres, des conférences ou j'allais accompagnée de mon mari car je voulais bien qui comprenne ce que j'avais , et, surtout , je ne voulais pas le perdre, j'avais déjà donné.Aujourd'hui, nous avons des codes pour qu'il sache quand j'ai besoin de reconfort parce qu'une crise n'est pas loin ou bien qu'elle est déjà arraivée et, que je préfère être seule .aujourd'hui, je suis à peu prés stabilisée, je prend de l'ixel, du lamictal et du xanax.J'ai compris aujourd'hui ma amladie et, je ne cherche pas a aller contre mais je fais avec, qu'a cela ne tienne, étant donné que je suis trés créative, j'ai décoré tout l'intérieur de ma maison, 10 couleurs différentes avec en moyenne deux couleurs coordonnées dans chaque pièces, cette année j'ai de bonne idées pour le jardin.Les couleurs ne sont pas seulement à l'intérieur de la maison, j'en porte aussi beaucoup(rose, violet, vert, bleu, jaune, orange) que je coordonne à chaque fois avec maquillage, vernis , sac à main etc...Pour moi le blanc me rappel l'hopital ou j'ai fis de nombreux séjour et, c'est une période de ma vie que j'ai envie d'oublier, trop de mauvais souvenir.De plus, je suis conseillère de vente dans le prêt à porter, ça reste toujours autour des associations de couleurs, et je m'éclate dans ce boulot, même si pour l'instant, j'en ai pas.Maintenant vous savez comment tout a commencé, et je voulais ajouter que je suis vraiment ravie de pouvoir échanger avec des personnes qui me comprennent, merci.
Utilisateur désinscrit
Bonjour
Et bien pour ma part, je penses que ma bipolarité dure depuis de très nombreuses années. En fait j'ai 30 ans, et j'ai commencé à avoir des soucis psy on va dire en CM2. On a fait l'autiste autour de moi et on ne m'a aidé. J'ai géré mes phases dépréssives seules, ainsi que mes phases maniaques. Dans mon adolescence, j'ai trouvé comme refuge la drogue, puis à 18 ans dans les études, à 25 ans dans le travail et le sport d'endurance. J'ai vu une tonne de psy et je n'a jamais accroché avec aucun. A 29 ans je suis devenue maman et là tout s'est aggravé. Grosse dépression, anorexique bla bla bla. Alors que j'étais si heureuse d'avoir ma fille. J'ai eu des phases maniaques ou j'ai organisé notre mariage en 3 semaines, une fête pour mes 30 ans complétement ratée. et la j'ai eu des douleurs en plus.On m'a diagnostiquer fibromyalgique, j'ai essayé des 10aines d'antidépresseur et d'anxiolytique (merci les médecins....),, j'ai fais des séjours en médecine interne, hopital psy.... c'est mon nouveau médecin généraliste que j'estime énormément qu m'a parlé de bipolarité, et maintenant je prend du dépamide. Mais seulment depuis 1 mois, il m'a dit qu'il faudrait attendre 3 mois pour voir les effets. La je suis perdue pour le moment et je trouve que les phases maniaques et dépressives se rapprochent de plus en plus et vraiment, je suis perdue, je ne sais plus ce que je penses, je ne suis pus maîtresse de moi même.
Mon mari en subit les csq et je fais tout pour que ma fille de 18 mois ait une maman aussi normale que possible.
Ca serait super que qqn réagisse la desus et me donne son avis.
saxo80
saxo80
Dernière activité le 27/06/2022 à 08:17
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12 commentaires postés | 9 dans le groupe Vivre avec les troubles bipolaires
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Bonjour Fouine,
Je me reconnais assez dans ton commentaire, j'ai 31 ans et fait 4 crises maniaques accompagnées à chaque fois de dépressions. Elles ont commencé plus tard que toi, vers 17 ans, et assez espacées. La dernière date de novembre 2010, et depuis, la phase de dépression terminée (6 mois environ), ça va très bien. Je suis actuellement sous Zyprexa 5mg (j'ai été sous Dépamide lors de ma dernière crise en 2008 et ça avait aussi bien marché).
Dans l'une de ces phase maniaques, j'ai moi aussi voulu organiser mon mariage avec mon copain de l'époque (qui lui ne voulait pas du tout se marier!), je ne dormais plus non plus, et j'ai dû être hospitalisée trois fois, environ 2 semaines à chaque fois. En général je "redescends" très vite de mes phases maniaques et reste en hypomanie pendant quelques semaines après, mais le plus dur pour moi a toujours été les phases de dépression où je n'ai plus goût à rien et me sens nulle en tout (au boulot notamment: je suis juriste et ça demande beaucop de mémoire et de concentration, choses qui me manquent quand je suis sous un gros traitement).
Aujourd'hui je vis avec un homme que j'aime depuis l'âge de 14 ans (on est ensemble depuis 3 ans) et qui me connais donc très bien. Il m'aide énormément à mettre des mots sur mes soucis, notamment familiaux. Il est toujours là pour me recentrer quand il faut, et on parle énormément.
Je te souhaite d'aller un jour aussi bien que moi aujourd'hui, je peux en tout cas te dire que c'est possible. Il est important que comprendre les problèmes affectifs que tu as pu avoir dans le passer et qui perdurent aujourd'hui.
N'hésite pas à me contacter si tu veux en savoir plus.
Bon courage
mayasoleil
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mayasoleil
Dernière activité le 25/09/2023 à 13:01
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6 commentaires postés | 4 dans le groupe Vivre avec les troubles bipolaires
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Utilisateur désinscrit
ici au quebec on est des mouvement pour les bipolaire et as autre mouvement de recontre pour les proche atteint de maladien mental sa doit exister aussi en europe .
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
J'ai été diagnostiqué bipolaire le 6 janvier dernier.
Ma réaction a été de me sentir, dans un premier temps, soulagée,car cela fait plus de 10 ans que je traine cette maladie,et qu'aucun psychiatre n'a su me dire ce qu'il en etait au dela de "c'est une depression".
Je crois en y reflechissant bien que j'ai toujours ,plutot plus que moins, eté fragile psychologiquement...moins "armée" que les autres...Puis à l'adolescence ,il ya eu des cycles... des moments ou je prennais des responsabilités importantes et multiples (travailler pour le journal du lyçée,faire des exposés en classe qui etaient riches et ambitieux,sans aucune appréhension de m'exprimer en public-porter la flamme olympique...A ces moments connotés d'euphorie, mais ou j'etais productive ont succédé des moments d'une intense tristesse,avec des envies et meme des tentatives de suicide réélle.
Mon père etait malade, il etait lui meme maniaco-dépressif, et ma mère illétrée et peu aimante, ne prenait aucune decision.
De ce fait, je n'ai jamais été soigné,et comble de tout-pour une enfant- j'aidais mon père a lutter contre sa maladie,en l'emmenant chez des medecins spécialistes etc...
A la naissance de mes enfants qui ont 11 et 12 ans aujourd'hui, j'ai fait un post partum blues...méchant,et j'ai été hospitalisé.
Aujourd'hui, Je me sens souvent seule et imcomprise.Le 6 janvier dernier j'ai donc eu droit a ce moment de vérité douloureux...une psychiatre que je vais voir chaque semaine depuis m'a diagnostiquée bipolaire.
A cette période de ma vie,et après 2 mois d'une depression abyssale qui,une fois de plus, avait dévasté, moi et ma famille....ce diagnostic a certes été dur a entendre.j'en ai parlé a tout le monde autours de moi et cela presque chaque jour en disant "éh,oh! rendez vous compte, je suis bipolaire!"
Quand je pensais a tout ce que cela impliquait,cela me faisait terriblement peur(les medicaments,la surveillance des hauts et des bas,la culpabilité de la douleur que cela cause aux autres) oui cela me faisait mal,et c'est vrai pendant plusieurs jours j'ai eu du mal avec cette nouvelle identitée,mais le sentiment le plus fort suite a cette decouverte reste le soulagement que m'a apporté la connaissance de ma maladie.
A bientot
Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous...
Depuis la fin de mon adolescence j'alternais prises de risques inconsidérées, euphorie, alcoolisation lourde et gros épisodes dépressifs. Pourtant ma bipolarité ne fut découverte qu'en 2004 (= de 20 ans plus tard !)
Aussi bizarre que cela puisse être, j'en ai été soulagée. Enfin il y avait un mot sur mon mal être et une possibilité de le soigner.
Voilà, je l'ai vécu comme un véritable soulagement en fait. Comme Papillon j'en parlais beaucoup au début mais j'ai appris que bien des gens (y compris de très vieux ex-amis) ne comprennent pas cette maladie et en ont peur. Maintenant j'attends de bien "sonder" la personne en face de moi avant de le dire.
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Utilisateur désinscrit
Bonjour à vous,
Comme il y a peu de mouvement sur ce forum, ce qui est bien dommage car il peut vite devenir très intéressant, je me lance en créant un nouveau topic.
J'aimerai savoir comment vous avez découvert votre maladie, quels sont les éléments qui ont donnés suite à un diagnostic, comment vous avez réagit, l'avez-vous accepté immédiatement ou non ? En bref, parlons un peu du tout début. Ayant moi-même des doutes sur une plausible bipolarité naissante ou non (et ne souhaitant pas vraiment voir un psy), votre histoire m'intéresse beaucoup !
J'en appel donc à vos témoignages !
Bonne journée/soirée/nuit :)