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Bipolarité et vie professionnelle
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Steph1969
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Steph1969
Dernière activité le 25/08/2021 à 10:29
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Pour s'arrêter de travailler, il faut d'abord être en maladie un certain temps, avant d'être classé en invalidité. Je ne sais pas comment ça se passe dans la fonction publique, mais dans le privé c'est comme ça.
Youpisof, j'aime bien la réponse que tu pensais faire à ce médecin. Souvent, sur le moment, on est estomaqué, et la réponse ne vient pas. Et pour tout dire, il y a aussi des bipolaires en Inde. J'ai un ami indien à Bombay qui souffre de cette maladie et de plein d'autres d'ailleurs. Il a juste la chance d'appartenir aux classes supérieures de la société et de pouvoir se soigner. En revanche, je n'ai pas vu beaucoup de lépreux, voire aucun.
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Steph1969
Steph1969
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Steph1969
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Depuis que je travaille ou que je recherche du travail, je n'ai plus beaucoup d'activités artistiques, à part en tant que spectacteur ou mélomane. Je le regrette. Mais c'est ainsi. Travaillant dans le secteur culturel, quand j'ai fini ma journée, j'ai envie d'autre chose que de me mettre au piano ou au chant.
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Steph1969
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Mon dieu, quand je vois des médecins dire des choses pareilles, j'ai envie de les dénoncer !!! C'est absolument inadmissible ! De toute façon on m'a bien dit qu'il était beaucoup plus facile dans le privé d'obtenir une invalidité que dans le public. Moi pour ma part j'ai d'abord demandé une RQTH (reconnaissance travailleur handicapé) qui a pris 6 mois avant d'être acceptée. Mais comme mon "handicap" est inférieur à 50%, ça ne m'apporte rien, sauf des regards malveillants lorsque j'en parle. Donc inutile ! Par contre, ça peut faire un plus dans un dossier de demande de congé longue maladie ou une demande d'invalidité. Pour l'invalidité, je ne sais pas comment ça se passe. Je sais par contre que certaines personnes changent de département uniquement pour passer devant un médecin conseil plus sympa. C'est quand même lamentable d'en arriver là !
Youpisof, si tu veux, voici mon adresse mail : chrysalide1785@gmail.com
Les autres peuvent m'écrire aussi.
A bientôt. Chrys
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Bonjour à tous, je viens de lire vos commentaires tous aussi intéressants les uns que les autres. , De plus je m'y retrouve et ça fait du bien ! Je suis bipolaire de type 2, diagnostiquée depuis 2006, auparavant j'étais considérée comme dépressive. Enseignante depuis 34 ans, j'ai tenu le coup avec lexomil, somnifères de toutes sortes puis plus tard anti-dépresseurs. En 2006 hypomanie, et je n'ai pas supporté le Dépakote (perte de mes cheveux). Quant au lithium, j'ai une hypothyroïdie auto-immune et déjà que je suis mal soignée de ce côté-là (les endocrino en France ne considère que des résultats d'analyse et jamais les symptômes décrits par le patient) pas question de me bousiller un peu plus l'équilibre hormonal. Je me suis effondrée depuis un an au niveau boulot. J'avais un nouveau poste (suite à la fermeture du précédent par l'administration) dans lequel je me suis engagée à fond, sous anti-dépresseurs. Je travaillais en moyenne 12h par jour minimum. En fait d'après moi mon hypomanie s'est portée sur le boulot. Actuellement j'attends le verdict pour la prolongation de mon congé maladie. Je suis passée auprès d'un médecin expert il y a 15 jours, il m'a fait dégoupiller et j'ai fait une intoxication médicamenteuse volontaire. Mon psy m'a prescrit du Xeroquel, je suis en période d'adaptation à ce médicament et les effets secondaires sont terribles. J'espère qu'il y aura aussi des effets positifs, en tout cas, je préfère me flinguer plutôt que reprendre le boulot car comme vous l'avez dit, c'est ça qui me détruit avec le stress que ça suppose. Bon courage à tous.
Utilisateur désinscrit
Bonjour Bonjoe, Surtout tiens bon, la bipolarité se soigne comme toute autre maladie et ce site est justement fait pour discuter avec des gens comme nous, ça remonte le moral. Moi pour ma part j'ai fait une croix sur le boulot, comme je le disais plus haut. Je préfère être moins stressée pour pouvoir gérer ma maladie le mieux possible. En ce moment moi aussi je teste un nouveau traitement, et ce n'est pas facile car l'arrêt du traitement précédent, même si je l'ai fait doucement et en accord avec mon psy, m'a fait replonger. J'ai donc remonté la dose, c'est compliqué de trouver le bon traitement, et surtout d'accepter les effets secondaires. Moi le Dépakote me faisait faire pipi au lit la nuit, ça peut faire rire mais j'ai mis du temps à m'apercevoir que c'était un effet indésirable très rare de ce médicament. Il a fallu que ça tombe sur moi !!!
Garde courage, et continue à venir discuter avec nous tous.
Amicalement, Chrys
Steph1969
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Steph1969
Dernière activité le 25/08/2021 à 10:29
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Je me reconnais également dans le fait que le travail et le stress qu'il peut engendrer ont été un des facteurs déclenchants de ma dépression, et des troubles bipolaires qui sommeillaient sans doute et n'attendaient qu'à être activées.
C'est moi qui ait mis le doigt dessus. On m'a longtemps traité pour dépression mais je sentais bien que mon moral oscillait de manière désagréable. Ca a mis 5 ans et trois psys pour être traité, sans toutefois qu'un nom soit mis sur la pathologie.
J'ai fini par aller de moi-même dans un Centre Expert il y a deux ans, qui a confirmé le diagnostic même s'il reste à prendre avec des pincettes. Je pense être Bipolaire type 2, avec un tempérament dépressif et des petites phases up de temps en temps.
J'ai testé pas mal de traitements. Abilify qui me faisait dormir, Depamide plutôt bien, mais remplacé par Tegretol par une psy qui me suivait en 2005, essai du Xeroquel il y a un an qui ne m'a pas convenu, Lamictal que je n'ai pris qu'un jour. Bref, cela fait deux ans bientôt que je suis sous Tegretol 800 mg, ce qui n'empêche pas les phases down et les phases up, mais disons que cela arase un peu les phases up. En revanche, sur l'état dépressif, il faudrait prendre autre chose. C'est le Lamictal qui paraîtrait indiqué, mais il peut empêcher de dormir, ce n'est pas mieux. Et il faut faire attention aux éventuelles intolérances cutanées au début. On peut en mourir. Pour l'instant, je ne prends rien et surtout pas d'anti-dépresseur et j'attends que ça passe. Parfois, je me demande si je ne ferais pas mieux d'arrêter tous ces traitements.
Concernant le boulot, il est certain qu'un surcroit de stress finit par engendrer ou des phases up ou des phases d'épuisement total, c'est selon. Mais la sociabilisation qu'il engendre est bonne aussi. Il faudrait pouvoir trouver un travail adapté, mais ce n'est pas évident. Beaucoup de boulots sont très stressants finalement, par la charge de travail, les relations exécrables, etc Et avancer la RQTH peut en effet vous faire passer pour un dingue.
Qu'en pensez-vous ?
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Steph1969
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Bonjour les "bipotes" :)
Je réponds d'abord à Steph quand tu dis : "je me demande si je ne ferais pas mieux d'arrêter tous ces traitements."
tu peux toujours tenter, tu te connais et si tu sens que ça ne va vraiment pas, tu peux toujours les reprendre et attendre qu'ils agissent. moi, j'ai arrêté le dernier traitement (seroplex et depakote depuis bientôt un an) de façon très très progressive pour ne pas être en manque.
Je ne me sens pas tellement différente, plus près de mes émotions peut-être mais je réfléchis aussi à la façon dont je dois vivre avec elles et ce qu'elles me permettent de vivre. j'ai repris le sport de façon plus régulière. j'ai une bonne hygiène de vie (à peu près...) et suis peut-être un peu moins fatiguée sans traitement...je ne vois plus de psy non plus, c'est la rébellion totale :)
Difficile de s'y retrouver pour nous une fois qu'on est diagnostiqué "bipolaire". on se dit que ça peut nous aider puisqu'on a un trouble qui peut être soigné mais, d'un autre côté, comme on l'a déjà évoqué dans plusieurs messages, diagnostic difficile à porter, un peu moins sans doute pour ceux qui ont la chance d'avoir un partenaire compréhensif.
Et puis, on ne peut pas tout mettre sur le compte du trouble. On a tous une personnalité différente, c'est une lapalissade mais c'est pour dire qu'il est parfois difficile pour un médecin de connaître la personne. Moi, je crois qu'avec les médicaments, j'avais tendance à supporter encore plus de choses, à ne pas dire ce que je pensais pour "ne pas faire d'histoire", à me dire que c'était moi qui exagérais etc...
Depuis que j'ai arrêté les médicaments, j'assume mes réactions qui ne sont pas démesurées non plus. par exemple, je me suis un peu accrochée avec deux ou trois collègues et dis ce que je pensais aussi à ma chef. tout cela est très bien passé d'ailleurs et même j'ai l'impression d'être plus "respectée" ou du moins, "moins emmerdée"...c'est comme ça, il faut montrer les dents de temps en temps dans ce monde de brutes.
ça ne m'empêche pas d'être gentille la plupart du temps, mais si on me cherche, je réagis et ne culpabilise plus de ça. le souci qu'on peut avoir avec un diagnostic de trouble bipolaire est de se remettre personnellement en question alors que...bon, vous avez compris, j'ai déjà développé l'idée...je suis en recherche en ce moment par rapport à tout ça et vos témoignages m'aident aussi.
au plaisir de vous lire.
YOUPISOF
ayla55
Bon conseiller
ayla55
Dernière activité le 06/10/2024 à 18:15
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bonsoir youpisof,
les bipolaires veulent souvent arrêter leurs traitements et je ne suis pas sur que cela soit une bonne solution . mais comme tu essaye en ce moment tu pourras nous dire comment tu va cet arrêt progressif de ton traitement.
bonne soirée et à bientôt avec de tes nouvelles .
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la vie est belle
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Bonjour Youpisof,
Moi non plus je ne pense pas que ce soit une bonne idée de tout arrêter, car lorsqu'on replonge, il faut beaucoup plus longtemps ensuite pour remonter. Moi aussi au début je tentais régulièrement d'arrêter mon traitement, jusqu'à ce que mon médecin arrive à me convaincre que c'était une maladie comme une autre et que les cardiaques ne s'amusaient pas à arrêter leur traitement.
J'ai moi aussi le problème des effets secondaires et suis très exigeante sur le choix des médicaments que l'on me donne, mais après tout c'est moi qui les prend, pas celui qui me les prescrit. J'essaie en ce moment le Lamictal car c'est le Centre Expert qui me l'avait conseillé, mais je me sens moins bien qu'avec mon Prozac, même si j'en prends encore avec le Lamictal. Je me sens plus nerveuse, je m'énerve pour un rien.
Il faut accepter cette maladie qui n'est plus une maladie honteuse comme autrefois, et les personnes autour de toi qui ne comprennent pas, tu les rayes de ta vie. Il faut se constituer son petit monde, rester au calme, avoir des activités qui te font plaisir, et arrêter de penser qu'on est malade.
Tiens-moi au courant quand même de la suite de ton état.
Amicalement, Chrys.
Steph1969
Bon conseiller
Steph1969
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Bonjour à tous,
Moi je pense souvent à la maladie. Je me dis enfin, que si j'ai certaines réactions, c'est dû à ma personnalité et à la maladie qui sont imbriquées de toute façon.
Le Tegretol me permet peut-être d'émousser certaines émotions, mais je me demande si le prix en vaut la chandelle. Ceci-dit, pendant trois ans, je l'ai arrêté avec accord médical (je ne prenais que 400 mg à l'époque), et j'ai souvent dû serré les dents pour tenir pendant les phases down qui sont chez moi plus fortes que les phases up, qui par contre peuvent entraîner certaines réactions tempétueuses.
Mais en réfléchissant sur moi, je me dis aussi que c'est ma personnalité qui est comme ça. Je suis quelqu'un de passionné, très sensible, émotif, comme beaucoup d'entre nous, je pense. On ressent les choses plus fortement que la moyenne. Mais nos excès ne passent pas toujours et nous mettent en difficulté, y compris dans le monde du travail, où on sait par contre profiter de nos qualités.
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Steph1969
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Utilisateur désinscrit
bonjour a tous . y a t il des personnes qui , comme moi n arrivent pas a tenir un emploi meme en cdi ?,